Ah, les pommes de terre ! Ce légume humble, mais ô combien polyvalent, qui peuple nos assiettes sous mille et une formes. Frites croustillantes, purée onctueuse, gratin savoureux… Mais attendez, avant de vous lancer tête baissée dans la préparation de votre plat préféré, une question cruciale se pose : est-il possible de laisser tremper des pommes de terre dans l’eau ?
Le grand plongeon : oui, les pommes de terre peuvent prendre un bain !
La réponse, mes amis gourmands, est un oui retentissant ! Absolument, vous pouvez et même, dans certains cas, devriez laisser tremper vos pommes de terre dans l’eau. Mais attention, ce n’est pas une piscine municipale pour tubercules ici, il y a quelques règles à respecter pour que ce bain de fraîcheur soit bénéfique et non une catastrophe culinaire. Imaginez-vous laisser tremper votre pull en laine préféré trop longtemps et le retrouver informe et détendu… Eh bien, pour les pommes de terre, c’est un peu pareil, il faut doser le temps de trempette avec sagesse.
Pourquoi faire trempette ? Les bienfaits insoupçonnés du bain de pommes de terre
Alors, pourquoi infliger ce traitement aquatique à nos chères pommes de terre ? Croyez-le ou non, ce n’est pas juste pour le plaisir de les voir flotter (quoique…). Il y a de vraies raisons, des motifs nobles et culinaires, qui justifient ce rituel du trempage. Accrochez-vous, on plonge dans les détails !
L’amidon, cet ennemi croustillant (ou pas !)
La raison numéro un, la star des justifications, c’est l’amidon. Ce mot ne vous dit peut-être rien, mais c’est lui le grand responsable de la texture de vos pommes de terre. L’amidon, c’est un peu comme la colle des végétaux, il donne du liant, de la consistance. Mais trop d’amidon, et c’est la catastrophe croustillante assurée, surtout quand on veut des frites ou des pommes de terre sautées bien dorées et craquantes.
Le trempage, c’est justement la solution miracle pour éliminer cet amidon libre, celui qui se balade à la surface des pommes de terre coupées et qui risque de gâcher la fête. C’est comme rincer le riz avant de le cuire, on enlève l’excédent d’amidon pour éviter que ça ne colle et que ça ne devienne pâteux. Pour les pommes de terre, c’est le même principe, mais l’objectif est inverse : on veut éviter le côté pâteux pour favoriser le croustillant. C’est un peu paradoxal, non ? Éliminer de l’amidon pour avoir plus de croustillant, c’est comme enlever de l’eau pour avoir plus de… euh… bref, vous voyez l’idée !
Plusieurs sources le confirment, ce petit bain d’eau fraîche est un atout majeur pour des pommes de terre croustillantes à souhait. « Le trempage sert à éliminer l’amidon libre, » nous dit-on. C’est clair, net et précis. Nos amis anglophones abondent dans le même sens : « Soaking and then rinsing the cut potatoes will reduce the amount of starch in them. This will allow them to crisp up a lot better. » Traduction pour les non-bilingues : « Tremper puis rincer les pommes de terre coupées réduira la quantité d’amidon en elles. Cela leur permettra de mieux croustiller. » CQFD, comme on dit dans le jargon.
Et ce n’est pas tout ! On nous explique que « ce petit bain permet d’éliminer l’amidon à la surface des pommes de terre, ce qui leur donnera une couleur brune. » Alors là, attention, il y a une petite subtilité. On parle de couleur brune, mais dans le bon sens du terme ! C’est la belle couleur dorée, appétissante, celle qu’on recherche pour des frites parfaites. L’amidon, quand il caramélise à la cuisson, peut donner une couleur trop foncée, voire brûlée, avant même que l’intérieur de la pomme de terre ne soit cuit. En enlevant l’excédent d’amidon, on permet une cuisson plus uniforme et une coloration plus contrôlée. C’est un peu comme le maquillage pour les pommes de terre, on sublime leur beauté naturelle sans les transformer en créatures artificielles.
Les experts en frites sont unanimes : « Faire tremper les frites dans l’eau ? Le trempage des frites dans l’eau aide à les rendre plus croustillantes. » C’est une astuce de pro, un secret de chef révélé au grand public. Et ils insistent : « En effet, cette étape aide à enlever l’excès d’amidon pour éviter que vos frites brunissent avant qu’elles ne soient parfaitement cuites et donc qu’elles aient le temps de devenir bien croustillantes. » Vous voyez, c’est tout un art de faire des frites ! Ce n’est pas juste jeter des bâtonnets de pommes de terre dans l’huile bouillante et attendre que ça dore. Non, il y a une science, une technique, et le trempage en est une étape clé.
Même les scientifiques s’y mettent ! « Soaking potatoes in water helps remove excess starch. Excess starch can inhibit the potatoes from cooking evenly as well as creating a gummy or sticky texture on the outside of your potatoes. » Encore une fois, la messe est dite : tremper les pommes de terre, c’est la garantie d’une cuisson uniforme et d’une texture ni gommeuse ni collante. On veut du croustillant, du moelleux, du fondant, mais surtout pas de l’effet chewing-gum sous la dent !
Et pour finir, l’argument massue, celui qui vient des pros, des vrais, ceux qui font des frites à la chaîne : « Les restaurants qui font leurs propres frites les couperont bien à l’avance et les conserveront dans l’eau. Cela aidera à éliminer les amidons. » Si les restaurateurs le font, c’est que ça marche, non ? Ils n’ont pas de temps à perdre avec des méthodes farfelues ou inefficaces. Le trempage, c’est une technique éprouvée, validée par les experts, adoptée par les pros. Alors, pourquoi s’en priver ?
Un régime spécial potassium ? Le trempage à la rescousse !
Mais le trempage des pommes de terre ne se limite pas à la quête du croustillant parfait. Il a d’autres cordes à son arc, d’autres talents cachés. Saviez-vous, par exemple, que le trempage peut aider à réduire la teneur en potassium des pommes de terre ? Pour les personnes qui suivent un régime hypokaliémique, c’est une information capitale. Le potassium, c’est un minéral essentiel au bon fonctionnement de notre corps, mais en excès, ou dans certaines conditions médicales, il peut devenir problématique.
« Certains aliments riches en potassium, comme les pommes de terre, peuvent être trempés dans l’eau pour réduire leur teneur en potassium chez les personnes suivant un régime hypokaliémique. » C’est une astuce simple, naturelle, et qui peut faire une grande différence pour ceux qui doivent surveiller leur apport en potassium. Les diététiciens spécialisés dans les régimes rénaux le savent bien : « For years, renal dietitians have instructed patients on low-potassium diets to cut up and leach or soak potatoes to reduce the potassium load. » Depuis des années, ils recommandent de couper et de faire tremper les pommes de terre pour réduire leur teneur en potassium. C’est une pratique courante, reconnue, et validée par la science médicale.
Adieu brunissement, bonjour fraîcheur !
Autre avantage du trempage, et non des moindres : il permet de prévenir le brunissement des pommes de terre. Vous savez, ce phénomène étrange qui fait que vos belles pommes de terre épluchées deviennent toutes moches et marronnasses au contact de l’air. C’est l’oxydation, un processus chimique naturel, mais pas très esthétique ni appétissant. « Les pommes de terre ont tendance à brunir si elles sont exposées à l’air pendant plus de quelques minutes. » C’est rapide, implacable, et frustrant. Surtout quand on a passé du temps à éplucher et couper ses pommes de terre avec amour et patience.
Heureusement, le trempage est là pour nous sauver la mise ! En plongeant les pommes de terre dans l’eau, on les isole de l’air et on ralentit, voire on stoppe, le processus d’oxydation. C’est comme créer une barrière protectrice, un bouclier anti-brunissement. Et en prime, comme on l’a vu, « ce petit bain permet d’éliminer l’amidon à la surface des pommes de terre, ce qui leur donnera une couleur brune. » Encore cette histoire de couleur brune, mais cette fois, c’est pour éviter le mauvais brunissement, celui de l’oxydation, et favoriser le bon brunissement, celui de la cuisson. C’est un peu comme un double jeu, un coup à droite, un coup à gauche, mais toujours dans le bon sens !
Moelleux à l’intérieur, croustillant à l’extérieur : le rêve devient réalité
Et pour finir en beauté, le trempage aurait aussi un impact sur la texture intérieure des pommes de terre. « De plus, ce temps de trempage permet de changer leur taux d’humidité et de leur apporter une texture plus moelleuse à l’intérieur. » Alors là, c’est le Graal ! On veut tous des pommes de terre croustillantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur, n’est-ce pas ? C’est la combinaison parfaite, l’équilibre idéal entre le craquant et le fondant. Et le trempage, en modifiant le taux d’humidité des pommes de terre, contribuerait à atteindre cet objectif ultime. C’est un peu comme la cerise sur le gâteau, le bonus inattendu, la récompense suprême pour avoir eu la patience de laisser tremper ses pommes de terre quelques minutes.
Combien de temps faut-il faire tremper les pommes de terre ? Le timing, c’est tout !
Maintenant que vous êtes convaincus des bienfaits du trempage, il reste une question cruciale : combien de temps faut-il laisser tremper ces fichues pommes de terre ? Est-ce qu’on peut les laisser barboter toute la journée ? Toute la nuit ? Pendant une semaine ? Non, calmons-nous, il y a des limites, et il faut respecter certaines durées pour éviter les effets indésirables. Le trempage, c’est comme le sel, une pincée sublime, une poignée gâche tout.
Le trempage express : 15 à 30 minutes chrono
Si vous êtes pressés, si le temps vous est compté, si vous n’avez pas la patience d’attendre des heures, pas de panique ! Le trempage express existe, et il est déjà très efficace. « Un simple trempage de 15 à 30 minutes dans l’eau suffit si vous êtes pressé. » C’est rapide, pratique, et ça fait déjà une belle différence. En un quart d’heure, vingt minutes, vous pouvez déjà éliminer une bonne partie de l’amidon superficiel et améliorer significativement le croustillant de vos pommes de terre. C’est un peu le fast-food du trempage, efficace et rapide. « Vous pouvez les laisser tremper dans de l’eau froide pendant une dizaine de minutes ou dans de l’eau bouillante pendant une à deux minutes. » L’eau bouillante, c’est encore plus rapide, mais attention à ne pas pré-cuire les pommes de terre ! L’idée, c’est juste de les tremper, pas de les cuire à moitié.
Le trempage long : la nuit porte conseil (et pommes de terre croustillantes)
Si vous êtes prévoyants, si vous aimez anticiper, si vous avez le temps devant vous, le trempage long est fait pour vous. « Si vous êtes prévoyant, vous pouvez laisser les tranches de patates douces, ou même les patates douces, tremper pendant des heures, voire toute la nuit, avant de les égoutter, de les sécher et de les frire. » Alors là, on passe à la vitesse supérieure ! Un trempage de plusieurs heures, voire une nuit entière, permet d’éliminer encore plus d’amidon et d’obtenir des pommes de terre encore plus croustillantes. C’est un peu le slow cooking du trempage, on prend son temps, on laisse les choses se faire doucement, et le résultat est à la hauteur de l’attente.
» (If you decide to try soaking the raw potatoes anyway, they can be soaked in water in the refrigerator for several hours without any safety concerns. Potatoes can be soaked even overnight as long as they are in the refrigerator.) » Traduction : » (Si vous décidez d’essayer de faire tremper les pommes de terre crues de toute façon, elles peuvent être trempées dans l’eau au réfrigérateur pendant plusieurs heures sans aucun problème de sécurité. Les pommes de terre peuvent être trempées même toute la nuit tant qu’elles sont au réfrigérateur.) » Important, la précision « au réfrigérateur » ! On ne laisse pas tremper des pommes de terre à température ambiante pendant des heures, surtout en été, sinon gare aux mauvaises surprises… Le frigo, c’est la garantie d’une conservation optimale et d’une sécurité alimentaire accrue.
Attention à la durée maximale : ne pas abuser du bain !
Mais attention, même les meilleures choses ont une limite. Le trempage, ce n’est pas open bar, on ne peut pas laisser tremper ses pommes de terre indéfiniment. Il y a des durées maximales à respecter, sous peine de transformer ses pommes de terre en éponges molles et insipides. « The larger the potato pieces, the longer they’ll last in water. If you’re prepping with smaller pieces, don’t soak for more than 12 hours. » Traduction : « Plus les morceaux de pommes de terre sont gros, plus ils se conserveront longtemps dans l’eau. Si vous préparez des petits morceaux, ne les faites pas tremper plus de 12 heures. » Logique, les petits morceaux sont plus fragiles, plus perméables, ils absorbent l’eau plus rapidement. Pour les gros morceaux, on peut se permettre un trempage plus long, mais sans excès.
« You should store peeled and cut potatoes in water for no more than 24 hours to ensure the quality of your final product. » Traduction : « Vous devez conserver les pommes de terre pelées et coupées dans l’eau pendant 24 heures maximum pour garantir la qualité de votre produit final. » 24 heures, c’est le grand maximum, la limite à ne pas dépasser, sous peine de compromettre la texture et le goût de vos pommes de terre. « When making thicker-cut fries, the potatoes shouldn’t soak for more than 24 hours — or 12 if you’re prepping super-thin shoestring fries. » Encore une fois, on insiste sur la taille des morceaux : 24 heures max pour les frites épaisses, 12 heures max pour les frites allumettes. Plus c’est fin, moins ça trempe longtemps, c’est la règle d’or.
Le trempage trop long : gare aux effets secondaires !
Alors, que se passe-t-il si on dépasse ces durées maximales de trempage ? Est-ce que les pommes de terre explosent ? Se transforment en citrouilles ? Non, rien de dramatique, mais les conséquences peuvent être désagréables, surtout si on vise des frites croustillantes ou des pommes de terre sautées bien dorées. Le trempage trop long, c’est un peu comme une overdose d’eau pour les pommes de terre, elles en absorbent trop, et ça se ressent à la cuisson et à la dégustation.
Pommes de terre éponges : l’absorption d’eau excessive
« After too long, the potatoes may start to absorb water, which could result in mushy fries. » Traduction : « Après trop longtemps, les pommes de terre peuvent commencer à absorber de l’eau, ce qui pourrait donner des frites molles. » Voilà le danger principal : des frites molles, au lieu de croustillantes. C’est le comble, non ? On trempe les pommes de terre pour avoir du croustillant, et si on les trempe trop longtemps, on obtient l’effet inverse ! C’est un peu comme vouloir maigrir en mangeant des gâteaux allégés, ça part d’une bonne intention, mais si on abuse, on risque de grossir quand même.
Molles et fades : le double coup dur
« Si vous laissez vos pommes de terre dans l’eau trop longtemps, elles commencent à absorber l’eau. Elles deviennent alors très molles et difficiles à assaisonner. » Non seulement elles deviennent molles, mais en plus, elles perdent de leur saveur et absorbent moins bien les épices et les aromates. C’est la double peine ! On se retrouve avec des pommes de terre fades, sans goût, et à la texture désagréable. Un vrai gâchis culinaire. Alors, retenez bien la leçon : le trempage, oui, mais avec modération et en respectant les durées recommandées. C’est comme tout, l’abus nuit, même pour les bonnes choses.
Quelle eau choisir pour le bain de pommes de terre ? Eau froide, eau salée, eau vinaigrée : le grand mix !
Eau du robinet, eau filtrée, eau de source, eau gazeuse… Non, on ne va pas devenir fous ! Pour le trempage des pommes de terre, l’eau du robinet fait parfaitement l’affaire, à condition qu’elle soit potable, bien sûr. Mais il existe quelques subtilités, quelques options, qui peuvent influencer le résultat final. Eau froide, eau salée, eau vinaigrée, faisons le tour des possibilités.
L’eau froide : la valeur sûre, la méthode douce
« Cold water is used because hot water would react with the starch activating it, making it harder to separate from the potatoes. » Traduction : « L’eau froide est utilisée parce que l’eau chaude réagirait avec l’amidon en l’activant, ce qui rendrait plus difficile sa séparation des pommes de terre. » L’eau froide, c’est donc la méthode recommandée, la plus simple et la plus efficace pour éliminer l’amidon sans risque de le « cuire » ou de le modifier. C’est un peu comme un bain de fraîcheur, un réveil en douceur pour les pommes de terre. L’eau chaude, au contraire, pourrait avoir tendance à « gélatiniser » l’amidon, à le rendre plus collant et plus difficile à éliminer. Donc, on privilégie l’eau froide, sans hésiter.
L’eau salée : attention à l’osmose !
« – When the potato is put into salty water, it will lose water. » Traduction : « – Lorsque la pomme de terre est mise dans de l’eau salée, elle perdra de l’eau. » « The water in the potato moves towards the salty water to try to dilute it. » Traduction : « L’eau dans la pomme de terre se déplace vers l’eau salée pour essayer de la diluer. » L’eau salée, c’est une option à considérer, mais avec prudence. Le sel a un effet déshydratant, il attire l’eau hors des pommes de terre par un phénomène d’osmose. Résultat, les pommes de terre peuvent devenir plus sèches, plus fermes, et potentiellement moins moelleuses à l’intérieur. Ça peut être intéressant si on recherche une texture très croustillante, mais attention à ne pas trop déshydrater les pommes de terre, sinon elles risquent de devenir dures et sèches à la cuisson.
L’eau vinaigrée : pour des pommes de terre qui ont de la tenue
« Pour conserver au mieux nos pommes de terre coupées en morceaux, on peut penser à verser quelques gouttes de vinaigre ou de jus de citron dans l’eau, voire ajouter une petite pincée de sel ! » L’eau vinaigrée, c’est une autre astuce de pro, surtout pour les pommes de terre sautées ou rissolées. Le vinaigre, ou le jus de citron, aide à préserver la fermeté des pommes de terre, à éviter qu’elles ne se délitent à la cuisson. C’est un peu comme un fixateur de texture, un garant de tenue. Une petite pincée de sel, en plus du vinaigre, peut renforcer cet effet et apporter une touche de saveur supplémentaire. Mais là encore, il faut doser avec parcimonie, sinon on risque de se retrouver avec des pommes de terre trop salées ou trop vinaigrées.
Conserver les pommes de terre épluchées et coupées : le bain de fraîcheur prolongé
Et si on épluche et qu’on coupe ses pommes de terre à l’avance ? Est-ce qu’on peut les laisser tremper dans l’eau jusqu’au moment de les cuisiner ? La réponse est oui, mais là encore, il y a des règles à respecter pour une conservation optimale et sans risque. Le trempage prolongé, c’est une solution pratique, mais il faut savoir la maîtriser.
Le saladier d’eau fraîche : la base de la conservation
« Dans le cas où les pommes de terre épluchées sont à cuisiner le lendemain, il faut les conserver dans un saladier rempli d’eau froide. » « si vous épluchez vos pommes de terre la veille, conservez-les dans un récipient rempli d’eau froide et placez-le au frigo. » « une fois épluchées, il vous suffit de les plonger dans un saladier rempli d’eau froide et de les y laisser jusqu’à utilisation. » Le principe est simple : plonger les pommes de terre épluchées et coupées dans un saladier rempli d’eau froide. L’eau, encore elle, est la clé de la conservation. « En les plaçant dans un saladier rempli d’eau, elles ne se trouvent plus au contact de l’air et se préservent mieux. » C’est toujours cette histoire d’oxydation, l’air, l’ennemi juré des pommes de terre épluchées. L’eau, au contraire, est leur alliée, leur cocon protecteur.
Le sel, le vinaigre, le citron : les boosters de conservation
« Pour des légumes coupés, on ajoute une pincée de sel, un peu de vinaigre ou du jus de citron. » « Pour conserver au mieux nos pommes de terre coupées en morceaux, on peut penser à verser quelques gouttes de vinaigre ou de jus de citron dans l’eau, voire ajouter une petite pincée de sel ! » Comme pour le trempage classique, on peut améliorer la conservation en ajoutant une pincée de sel, quelques gouttes de vinaigre ou de jus de citron à l’eau de trempage. Ces ingrédients ont des propriétés antiseptiques et anti-oxydantes, qui renforcent l’effet protecteur de l’eau et prolongent la durée de conservation.
Le réfrigérateur : le gardien du frais
« Vous devez conserver les pommes de terre pelées et coupées dans l’eau pendant 24 heures maximum pour garantir la qualité de votre produit final. » « Les pommes de terre non cuites et épluchées, immergées dans de l’eau, peuvent être conservées au réfrigérateur jusqu’à deux jours. » Le réfrigérateur, c’est l’étape indispensable pour une conservation prolongée et sûre. On ne laisse pas tremper des pommes de terre épluchées à température ambiante pendant des heures, surtout si on compte les consommer le lendemain ou le surlendemain. Le froid du frigo ralentit le développement des bactéries et préserve la fraîcheur des pommes de terre. 24 heures maximum pour une qualité optimale, jusqu’à 2 jours en étant moins regardant sur la texture, voilà les durées à retenir.
Cuisson des pommes de terre : le trempage, un allié pour toutes les méthodes ?
Le trempage, c’est bien beau, mais est-ce que ça a un impact sur la cuisson des pommes de terre ? Est-ce que ça change quelque chose, quelle que soit la méthode de cuisson choisie ? Cuisson à l’eau, cuisson sous vide, préparation à l’avance… Voyons comment le trempage s’intègre dans ces différentes techniques.
Cuisson à l’eau : le départ à froid, le vinaigre en bonus
« Il est pourtant recommandé de disposer les pommes de terre dans la casserole avant de les couvrir d’eau froide. Car cela permet de s’assurer d’une cuisson uniforme et à coeur de la pomme de terre, tout en évitant un choc thermique qui risquerait de la faire éclater. » « Pour que les pommes de terre cuisent de façon uniforme, commencez tout simplement la cuisson à l’eau froide. » Pour la cuisson à l’eau, le trempage préalable n’est pas indispensable, mais il peut être bénéfique, surtout si on recherche une texture fondante à l’intérieur et ferme à l’extérieur. Et pour une cuisson optimale, on commence toujours à l’eau froide, pour une cuisson progressive et uniforme.
« Ajouter une dose de vinaigre dans l’eau vous permettra d’obtenir des pommes de terre parfaitement cuites : fondantes et fermes à la fois. » « Le vinaigre aide à garder les pommes de terre fermes en ralentissant la cuisson de l’amidon, ce qui évite qu’elles ne deviennent molles et s’effritent. » « Vinegar causes the potatoes to form a thin crust that further helps in retaining their shape. » Le vinaigre, encore lui ! Ajouté à l’eau de cuisson, il a un effet magique sur la texture des pommes de terre. Il les rend à la fois fondantes à l’intérieur et fermes à l’extérieur, en ralentissant la cuisson de l’amidon et en formant une fine croûte protectrice. C’est une astuce de chef à connaître et à utiliser sans modération.
Cuisson sous vide : la précision, la texture
« Choisissez des pommes de terre à chair ferme. » « Il suffit de couper des tranches de 5 – 6 mm d’épaisseur, de les mettre sous vide en veillant à ce qu’elles ne se chevauchent pas, bien à plat, et c’est parti pour une cuisson de 85 °C – 45 minutes. » Pour la cuisson sous vide, le trempage préalable n’est pas mentionné, mais il pourrait être intéressant, surtout si on utilise des pommes de terre farineuses, moins riches en amidon. Le choix de pommes de terre à chair ferme est recommandé pour cette méthode de cuisson, qui privilégie la précision et la maîtrise de la texture.
Préparation à l’avance : purée et salade de pommes de terre au top
« La purée de pommes de terre peut tout à fait se préparer à l’avance. » « Cette salade peut tout à fait se préparer la veille, elle sera encore meilleure le lendemain ! » Pour la purée et la salade de pommes de terre, le trempage préalable peut être utile pour améliorer la texture et la conservation. Pour la purée, il permettra d’éliminer l’excédent d’amidon et d’obtenir une texture plus légère et moins collante. Pour la salade, il permettra de préserver la fermeté des pommes de terre et d’éviter qu’elles ne se gorgent de sauce. Et dans les deux cas, la préparation à l’avance est tout à fait possible, voire recommandée, pour gagner du temps et intensifier les saveurs.
Conservation des pommes de terre : au sec et au frais, loin de la lumière !
Après le trempage et la cuisson, il reste la question de la conservation des pommes de terre crues et cuites. Comment les stocker pour éviter qu’elles ne germent, ne verdissent, ou ne pourrissent ? Quelques règles simples, mais essentielles, pour préserver la qualité et la saveur de nos chères pommes de terre.
Les conditions idéales : frais, sec, et sombre
« Les pommes de terre se gardent dans un endroit frais et sec pour éviter la germination. » « L’idéal : entre 6 et 8°C, dans le bac à légumes du réfrigérateur ou dans une cave. » « Cela leur évitera aussi d’être trop exposées à la lumière ce qui les ferait verdir sous l’effet de la solanine, une substance qui va en plus changer leur goût et les rendre indigestes. » Les pommes de terre aiment le frais, le sec, et l’obscurité. Un endroit frais et sec, comme une cave ou le bac à légumes du réfrigérateur, est idéal pour les conserver longtemps et éviter la germination. Et surtout, il faut les protéger de la lumière, qui favorise le verdissement et la production de solanine, une substance toxique qui rend les pommes de terre amères et indigestes.