Mais que s’est-il passé avec la mayonnaise Blue Plate ? L’enquête hilarante !
Mais que s’est-il passé avec la mayonnaise Blue Plate ? L’enquête hilarante !
Accrochez-vous à vos cornichons, fans de mayo ! La question brûlante qui taraude toutes les papilles gustatives du Sud, et même d’ailleurs, mérite enfin une réponse digne de ce nom : mais que diable s’est-il passé avec la mayonnaise Blue Plate ?
Si vous êtes de ceux qui pensent que la vie est trop courte pour la mauvaise mayonnaise, vous êtes au bon endroit. On va décortiquer cette énigme crémeuse, avec une pincée d’humour et une louche de faits croustillants.
Blue Plate : Toujours là, mais plus tout à fait ici ?
Alors, la rumeur court, comme une traînée de poudre de piment de Cayenne, que Blue Plate aurait disparu des rayons. Que nenni ! Respirez un grand coup, amis des sandwichs dégoulinants et des salades de pommes de terre divines. Blue Plate est bel et bien vivante et crémeuse. Elle continue de napper nos vies de bonheur gustatif.
Cependant, il y a un petit « mais », gros comme une quenelle de mayonnaise : elle n’est plus fabriquée à la Nouvelle-Orléans. Oui, vous avez bien lu. L’usine emblématique, celle qui embaumait le quartier de son parfum unique de vinaigre et d’œuf, a fermé ses portes en 2000. Un crève-cœur pour les puristes, on vous l’accorde. Imaginez la tristesse, aussi profonde que le Mississippi !
Mais où est-elle donc fabriquée maintenant, me direz-vous, les yeux emplis d’inquiétude ? Direction Knoxville, dans le Tennessee. Oui, le Tennessee, loin des bayous et des accents cajuns. Un choc culturel, presque autant que de remplacer le Gumbo par du chili (sacrilège !).
Alors, pourquoi ce déménagement ? Eh bien, en 1974, Reily Foods a racheté Blue Plate. Ils ont continué à faire tourner la boutique à la Nouvelle-Orléans pendant un certain temps. Mais en 2000, ils ont décidé de centraliser la production dans leur usine du Tennessee. Décision pragmatique, certes, mais un peu moins romantique, avouons-le.
La recette a-t-elle survécu au déménagement ? Le mystère du goût
La question qui brûle toutes les lèvres (et les toasts) : le goût a-t-il changé ? Les fidèles de Blue Plate sont formels : il y a un « je ne sais quoi » qui n’est plus tout à fait pareil. Un léger goût de nostalgie, peut-être ? Ou est-ce juste notre imagination qui nous joue des tours ?
La marque, elle, jure ses grands dieux de la mayonnaise que la recette est inchangée. « On utilise toujours la même formule simple : huile, vinaigre et uniquement les jaunes d’œufs, » clament-ils haut et fort. Et c’est vrai que c’est cette simplicité qui fait le charme de Blue Plate. Pas d’ingrédients bizarres, pas d’artifices. Juste l’essentiel, comme une bonne vieille recette de grand-mère.
Ce qui rend Blue Plate si spéciale, c’est cette texture crémeuse et ce petit côté acidulé qui réveille les papilles. L’utilisation exclusive de jaunes d’œufs lui donne ce goût « maison » qu’on ne retrouve pas dans toutes les mayonnaises industrielles. Et cette acidité vive, elle apporte un équilibre parfait, surtout quand on la marie avec des aliments un peu riches ou acides. Un vrai coup de génie, cette mayo !
Alors, pourquoi certains trouvent-ils qu’elle a un goût différent ? Peut-être est-ce l’eau du Tennessee ? L’air de Knoxville ? Ou tout simplement le fait que notre palais est influencé par nos souvenirs ? Le mystère reste entier. Mais une chose est sûre : Blue Plate continue de diviser les opinions. Il y a ceux qui ne jurent que par elle, et ceux qui lui préfèrent d’autres marques, comme Hellmann’s ou Duke’s. La guerre de la mayo fait rage !
Blue Plate face à ses rivales : le match des titans de la mayo
Parlons-en, de ces concurrentes. Dans le monde impitoyable de la mayonnaise, Blue Plate n’est pas seule. Hellmann’s, la star internationale, Duke’s, la chouchoute du Sud profond, Sir Kensington’s, la branchée bio, et Miracle Whip, l’ovni sucrée, toutes se battent pour une place sur nos tartines. C’est un véritable champ de bataille crémeux !
La question fatidique : Blue Plate est-elle aussi bonne que Hellmann’s ? Vaste débat ! Pour certains, il n’y a pas photo : Blue Plate est la reine incontestée. Meilleure que Hellmann’s, meilleure que Kewpie (la Japonaise à la texture divine), meilleure même que Duke’s, l’autre grande dame du Sud. Des déclarations passionnées, dignes d’un discours de mariage !
Mais soyons honnêtes, c’est une question de goût personnel. Certains préfèrent la texture plus épaisse de Hellmann’s, d’autres le côté plus acidulé de Duke’s. Et puis il y a ceux qui, comme moi, ont un faible pour le charme rustique et authentique de Blue Plate. C’est comme choisir entre le chocolat noir et le chocolat au lait : il n’y a pas de « meilleur », juste une préférence personnelle.
Ce qui est sûr, c’est que Hellmann’s et Blue Plate ne jouent pas dans la même cour. Hellmann’s est une multinationale, propriété d’Unilever. Blue Plate, elle, reste une marque régionale, fièrement détenue par Reily Foods. Deux mondes, deux philosophies, mais une même passion : la mayonnaise !
Un nouveau look pour une légende : le lifting de Blue Plate
Parlons un peu de l’apparence. Vous avez peut-être remarqué que l’étiquette de Blue Plate a changé récemment. Adieu le design un peu vieillot, bonjour le look moderne et épuré. Un lifting bienvenu, il faut l’avouer. Mais pourquoi ce changement ?
Selon la marque, cette nouvelle étiquette est un hommage à l’emballage original. Un clin d’œil aux racines sudistes de Blue Plate et à son engagement constant envers la qualité. Ils ont voulu moderniser l’image de la marque, tout en gardant un lien avec son histoire. Un exercice d’équilibriste, mais plutôt réussi, il faut le dire.
Le nouveau logo s’inspire même des assiettes Blue Willow des années 1930. Ces assiettes en porcelaine bleue et blanche, très populaires à l’époque, étaient souvent utilisées pour servir le fameux « blue-plate special », un plat du jour économique et copieux. Un joli symbole, qui rappelle l’origine du nom de la marque.
Car oui, l’origine du nom « Blue Plate » est aussi amusante qu’inattendue. Il paraît que ça vient de ces fameuses assiettes bleues, bon marché et décorées de motifs bleus, un peu comme celles de Spode ou Wedgwood, mais en version économique. Ces assiettes étaient tellement courantes qu’elles ont fini par donner leur nom à un type de plat, puis à une marque de mayonnaise. La magie de la culture populaire !
Blue Plate aujourd’hui : plus qu’une mayo, un symbole
Alors, que retenir de cette saga Blue Plate ? Que la marque est toujours là, bien vivante, même si elle a déménagé. Que la recette, en principe, n’a pas changé. Que le goût, lui, continue de faire débat. Et que l’étiquette, elle, s’est refait une beauté.
Mais au-delà de la mayonnaise, Blue Plate est devenue un symbole. Un symbole du Sud, de la Nouvelle-Orléans, de la bonne cuisine simple et authentique. Elle est la mayonnaise officielle du « po-boy », ce sandwich emblématique de la Louisiane. Elle sponsorise des événements locaux, elle s’affiche fièrement avec ses racines.
Et même si elle n’est plus fabriquée à la Nouvelle-Orléans, l’esprit de Blue Plate, lui, est toujours là. Dans chaque pot de mayonnaise, dans chaque sandwich, dans chaque souvenir de repas en famille. Alors, la prochaine fois que vous croiserez un pot de Blue Plate, ayez une pensée émue pour son histoire, son goût unique, et son parcours rocambolesque. Et tartinez généreusement, la vie est trop courte pour se priver de bonne mayo !
En résumé, pour répondre à la question initiale : qu’est-il arrivé à Blue Plate Mayonnaise ? Rien de dramatique ! Elle a juste déménagé, s’est refait une beauté, mais elle est toujours là, prête à sublimer vos plats avec sa saveur inimitable. Alors, à vos tartines !