Blettes : du jardin à l’assiette, tout ce que vous devez savoir pour les sublimer
Ah, les blettes ! Ce légume souvent relégué au second plan, voire boudé par certains. Pourtant, derrière son allure parfois modeste, la blette cache un trésor de saveurs et de bienfaits. Ne vous y trompez pas, ce n’est pas parce que votre grand-mère vous en servait que c’est forcément ringard. Au contraire, la blette est un caméléon culinaire qui mérite toute votre attention. Et pour vous prouver que vous avez tort de la snober, on vous dévoile tous ses secrets, de la préparation à la dégustation. Accrochez-vous, vous allez devenir incollable sur la blette !
Préparation des blettes : le secret d’une dégustation réussie
Avant de vous lancer dans des recettes élaborées, commençons par la base : la préparation. Car oui, même le plus simple des légumes mérite un minimum d’attention pour révéler tout son potentiel. Et avec la blette, c’est encore plus vrai. Suivez le guide, c’est plus facile que de monter un meuble IKEA, promis.
Nettoyage et découpe : la base d’une bonne préparation
La première étape, et non des moindres, c’est le nettoyage. La blette, ça pousse dans la terre, et la terre, eh bien, c’est souvent synonyme de sable et autres joyeusetés. Alors, on ne lésine pas sur le lavage.
- Lavage en règle : « Laver les bettes pour retirer le sable ou la terre . » Logique, non ? N’hésitez pas à les plonger dans un grand volume d’eau et à bien les remuer pour déloger toutes les impuretés. Répétez l’opération si nécessaire, jusqu’à ce que l’eau soit claire.
- Découpe chirurgicale : « Couper les blettes au ciseau permet un découpage facile et précis . » Oubliez le couteau qui ripe et optez pour des ciseaux de cuisine. Vous gagnerez en précision et éviterez de vous énerver inutilement.
- Séparation des corps : « Séparez ensuite les feuilles et les côtes. » Car oui, dans la blette, il y a deux écoles : les feuilles et les côtes. Et elles ne cuisent pas de la même façon. Autant les séparer dès le début pour éviter les mauvaises surprises à la cuisson.
Épluchage : la chasse aux filaments
Passons maintenant à l’épluchage. Alors là, attention, on ne parle pas d’éplucher comme une carotte. Avec la blette, c’est une autre paire de manches, enfin, plutôt une autre paire de filaments à retirer.
- Traque aux filaments : « Vous l’aurez sans doute remarqué : il existe des petits filaments sur la tige des côtes de blettes. Peu agréables en bouche, nous vous conseillons de vous servir d’un économe ou d’un couteau pour les éplucher et pour retirer les fils de côtes de blettes . » Ces petits filaments, aussi discrets soient-ils, peuvent ruiner votre dégustation. Alors, armez-vous d’un économe ou d’un couteau et retirez-les consciencieusement. C’est un peu fastidieux, mais croyez-nous, ça vaut le coup.
- Peau fibreuse, peau partie : « Étape préalable, avant de cuire la blette, ôtez la peau fibreuse des deux côtés qui a une texture désagréable en bouche . » Cette peau fibreuse, située des deux côtés de la côte, est l’ennemie du plaisir gustatif. Elle est dure, filandreuse, bref, tout ce qu’on n’aime pas en bouche. Un petit coup d’économe ou de couteau, et hop, on s’en débarrasse.
Blanchiment : le coup de fraîcheur
Le blanchiment, étape souvent négligée, et pourtant si importante. Non, blanchir des légumes, ce n’est pas une lubie de chef étoilé. C’est une technique simple et efficace pour sublimer vos blettes.
- Pourquoi blanchir ? : « Il permet d’éliminer les impuretés, mais également d’interrompre la production d’enzymes qui accélèrent le mûrissement et donc la détérioration des blettes . En les blanchissant, vous permettrez aux légumes de conserver ces enzymes qui leur font garder leur fraîcheur. » En résumé, blanchir, c’est un peu comme donner un coup de jeune à vos blettes. Ça les nettoie, ça préserve leur couleur et leur texture, et ça stoppe le processus de vieillissement. Que demander de plus ?
- Comment blanchir ? : « Pour blanchir vos blettes, rien de plus simple : plongez-les dans l’eau bouillante à découvert pendant une à deux minutes . […] Retirez ensuite vos blettes et plongez-les immédiatement dans un bain d’eau glacée. » Rien de sorcier : une casserole d’eau bouillante, un bain d’eau glacée, et le tour est joué. Le choc thermique va fixer la chlorophylle et stopper la cuisson. Vos blettes seront parfaites pour la suite.
Cuisson des blettes : à chaque méthode son avantage
Maintenant que vos blettes sont prêtes à être cuisinées, parlons cuisson. Car là aussi, il y a plusieurs écoles. Vapeur, eau, poêle, four, autocuiseur… Le choix est vaste. Et chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Alors, on fait le point pour vous aider à choisir la meilleure option.
Méthodes de cuisson : l’embarras du choix
- Vapeur ou à l’eau : « La bette peut très bien se cuisiner vapeur ou cuite à l’eau » Les classiques, mais toujours efficaces. La cuisson à la vapeur préserve au maximum les nutriments et la texture des blettes. La cuisson à l’eau, c’est simple et rapide. À vous de choisir selon vos priorités.
- Sautées à l’huile : « La façon la plus simple de cuisiner les blettes est de les faire sauter. » Pour une cuisson rapide et savoureuse, optez pour la poêle. Un peu d’huile d’olive, quelques épices, et le tour est joué. Idéal pour un accompagnement minute.
- Autocuiseur : « Privilégiez de préférence une cuisson à l’autocuiseur, 10 minutes pour les côtes et 5 minutes pour les feuilles vertes . » Pour les pressés, l’autocuiseur est votre allié. Une cuisson rapide et efficace, surtout pour les côtes, qui sont plus longues à cuire que les feuilles.
- Four : « La bette peut très bien se cuisiner […] à un gratin » Pour des plats plus élaborés, le four est parfait. Gratins, tartes, quiches… Les possibilités sont infinies. La blette se prête à merveille à ce type de cuisson.
- Grillées : « Elle peut être sautée, blanchie, mijotée, cuite au four et même grillée. » Et oui, même grillée ! Sur le barbecue ou à la plancha, les blettes grillées surprennent par leur saveur légèrement caramélisée. Une option originale et savoureuse.
Temps de cuisson : la minute de vérité
Le temps de cuisson, c’est un peu le nerf de la guerre. Trop cuites, les blettes deviennent molles et fades. Pas assez cuites, elles restent dures et désagréables. Alors, on fait attention au chrono !
- À l’eau bouillante salée : « A l’eau bouillante salée: compter 10/15 minutes pour les côtes, 5/10 minutes pour les feuilles. » Retenez bien ces chiffres : 10 à 15 minutes pour les côtes, 5 à 10 minutes pour les feuilles. Et on commence toujours par cuire les côtes, plus longues à cuire que les feuilles.
- Cocotte-minute : « À la cocotte-minute, les cardes seront cuites en 10 minutes à partir du sifflement de la cocotte-minute et moitié moins, soit 5 minutes, pour les feuilles . » Avec l’autocuiseur, on divise les temps de cuisson par deux. 10 minutes pour les côtes, 5 minutes pour les feuilles, à partir du sifflement. Efficace, on vous dit !
Signes de cuisson : l’appel de la terre
Comment savoir si vos blettes sont cuites à point ? Au-delà du temps de cuisson, il y a des indices qui ne trompent pas.
- Odeur de terre : « A la cuisson, une légère odeur de terre peut se dégager . Il est recommandé d’ajouter du citron lors de la cuisson pour éviter ce goût terreux. Ou de laver la bette dans un volume d’eau avec un peu de vinaigre. » Une légère odeur de terre peut se dégager à la cuisson. Pas de panique, c’est normal. Pour atténuer cette odeur, un filet de citron dans l’eau de cuisson ou un lavage préalable avec du vinaigre peuvent faire des miracles.
- Comment savoir si elles sont cuites ? : « En effet, la cuisson est assez rapide. » La blette cuit vite, très vite. Alors, on surveille de près. Les feuilles doivent être tendres, mais encore légèrement fermes. Les côtes doivent être fondantes, sans être réduites en purée. Un petit coup de fourchette pour vérifier la texture, et le tour est joué.
Boire l’eau de cuisson : le jus de légumes insoupçonné
Et l’eau de cuisson, on en fait quoi ? On la jette ? Surtout pas ! C’est un véritable concentré de vitamines et de minéraux. Un peu comme un bouillon de légumes maison, mais gratuit et encore plus concentré.
- Le nectar vitaminé : « Non seulement, elle est parfaite pour préparer d’autres préparations culinaires, mais l’eau de cuisson de légumes est excellente pour ton organisme . Celle-ci est une formidable source de vitamines et de minéraux, idéale pour reminéraliser l’organisme. » Alors, la prochaine fois que vous cuisez des blettes, pensez à garder l’eau de cuisson. Vous pouvez la boire telle quelle, la réutiliser pour cuire des pâtes ou du riz, ou encore la congeler pour un futur bouillon de légumes. Zéro déchet, zéro gaspillage, et plein de vitamines !
Goût et amertume des blettes : apprivoiser la saveur
Le goût de la blette, c’est un peu comme le caractère des gens : parfois surprenant, parfois déroutant, mais toujours intéressant. On lui reproche souvent son goût terreux ou son amertume. Mais avec quelques astuces, on peut facilement dompter ces petits défauts et révéler toute la richesse de sa saveur.
Goût terreux : la terre, c’est bien dans le jardin, pas dans l’assiette
- Laver, laver, encore laver : « Pour faire disparaître le goût terreux , il faut les laver dans plusieurs eaux, avec une cuillère à café de vinaigre. » Le lavage, on ne le répétera jamais assez, c’est la clé pour éliminer le goût terreux des blettes. Plusieurs eaux, un peu de vinaigre, et adieu la terre !
- Citron à la rescousse : « Il est recommandé d’ajouter du citron lors de la cuisson pour éviter ce goût terreux. » Le citron, cet agrume magique qui sublime tant de plats, est aussi un allié précieux pour neutraliser le goût terreux des blettes. Un filet de jus pendant la cuisson, et le tour est joué.
Amertume : adoucir les angles
L’amertume, autre grief souvent adressé à la blette. Mais là encore, pas de panique, il existe des solutions pour adoucir les angles et rendre la blette plus agréable en bouche.
- Comment réduire l’amertume :
- Blanchir, encore et toujours : « Je vous conseille de blanchir les cardes et les feuilles avant de les faire cuire. Ce à fin de conserver leur croquant (c’est tout l’intérêt gustatif de ce légumes) et d’en diminuer l’amertume . » Décidément, le blanchiment a réponse à tout ! En plus de préserver la fraîcheur et la couleur, il permet aussi de réduire l’amertume des blettes. Alors, on ne se prive pas.
- Acidité bienvenue : « Son goût est légèrement amer, mais on peut y remédier en ajoutant un peu d’acidité, comme du jus de citron . » L’acidité, en général, ça contrebalance l’amertume. Et le citron, encore lui, est parfait pour ça. Un filet de jus de citron avant de servir, et l’amertume s’évapore.
- Bicarbonate, l’arme secrète : « Il suffit d’ ajouter une cuillère à café de bicarbonate à l’eau de cuisson pour transformer radicalement leur saveur . Cette astuce, simple mais révolutionnaire, neutralise les composés amers et rend les blettes étonnamment agréables au goût. » Le bicarbonate de soude, cet ingrédient miracle qui fait des merveilles en cuisine et à la maison. Une cuillère à café dans l’eau de cuisson, et l’amertume disparaît comme par enchantement. Magique, on vous dit !
Épices : le coup de pouce saveur
Pour sublimer encore davantage le goût des blettes, n’hésitez pas à jouer avec les épices. Certaines se marient particulièrement bien avec ce légume. Et parmi elles, le cumin.
- Cumin, l’ami des blettes : « Le cumin, avec son goût légèrement amer et sa saveur chaude, s’allie particulièrement bien aux blettes. Saupoudrez-en sur vos blettes pour leur donner une dimension supplémentaire. » Le cumin, avec ses notes chaudes et légèrement amères, apporte une profondeur de saveur intéressante aux blettes. Une pincée sur vos blettes sautées, et vous voilà transporté au Moyen-Orient.
Utilisation des blettes en cuisine : un légume, mille possibilités
La blette, ce n’est pas juste un accompagnement tristounet. C’est un légume polyvalent qui se prête à une multitude de préparations culinaires. Des plus simples aux plus sophistiquées, la blette a plus d’un tour dans son sac. Prêt à explorer toutes ses facettes ?
Parties comestibles : rien ne se perd, tout se transforme
- Feuilles et côtes, le duo gagnant : « Ses feuilles et ses tiges (souvent nommées côtes ou cardes) sont comestibles. » « Elle est composée de feuilles et de côtes, toutes deux comestibles . » Dans la blette, tout se mange ! Feuilles et côtes, rien ne se perd. Les feuilles, plus délicates, se cuisinent comme des épinards. Les côtes, plus charnues, se préparent comme des asperges. Un vrai festival de textures et de saveurs.
- Racines à la trappe : « Les petites racines ne se mangent pas. » Bon, d’accord, tout ne se mange pas dans la blette. Les petites racines, on oublie. Mais pour le reste, c’est quartier libre !
- Blanc et vert, même combat : « La blette est le légume anti-gaspi par excellence où tout se mange, le blanc comme le vert . » « tout se mange dans la blette , même le vert ! » Le blanc, le vert, peu importe la couleur, tout est bon dans la blette. Un vrai champion anti-gaspi !
Préparations culinaires : la blette dans tous ses états
- Gratin : « La bette peut très bien se cuisiner […] à un gratin » Le gratin de blettes, un classique revisité. Avec une béchamel onctueuse, du fromage gratiné, et quelques épices, c’est un plat réconfortant et savoureux.
- Risotto : « On peut aussi l’ajouter à un risotto. » Le risotto aux blettes, une option originale et gourmande. Les blettes apportent une touche de fraîcheur et de verdure à ce plat italien emblématique.
- Paupiettes : « On peut aussi s’en servir pour entourer une sorte de paupiette comme le fait parfois avec les feuilles de chou. » Les paupiettes de blettes, une idée astucieuse pour remplacer les traditionnelles feuilles de chou. Une façon originale de déguster la blette, farcie avec de la viande, du poisson ou des légumes.
- Salades (jeunes blettes) : « Pour moi, elles sont un peu spongieuses et difficiles à utiliser crues en salade , though baby chard, if it’s available, is a great salad base. » « La bette à carde est aussi délicieuse en salade . » Crues en salade, les blettes, c’est possible, surtout les jeunes pousses. Avec une vinaigrette acidulée, elles apportent croquant et fraîcheur à vos salades composées.
- Pâtes, pizzas, bruschettas, soupes : « On peut l’ajouter aux salades, pâtes, pizzas, bruschettas, gratins et soupes. » La blette, un ingrédient caméléon qui se glisse partout. Pâtes, pizzas, bruschettas, soupes… Elle apporte une touche de verdure et de saveur à tous vos plats du quotidien.
- Wrap : « On peut aussi blanchir les feuilles quelques secondes et les utiliser comme base de wrap. » Les feuilles de blettes blanchies, une alternative originale et légère aux tortillas ou aux galettes de blé. Garnies de légumes, de viande ou de poisson, elles se transforment en wraps healthy et savoureux.
Associations : les amis et les ennemis de la blette au potager
Au potager, comme en cuisine, la blette a ses affinités et ses inimitiés. Certains légumes font bon ménage avec elle, d’autres moins. Alors, pour optimiser vos cultures, voici quelques conseils d’associations.
- Légumes favorables : « Les blettes cohabitent favorablement avec les haricots, les oignons, l’ail et les poireaux . » Haricots, oignons, ail, poireaux… Voilà les amis de la blette au potager. Ces légumes se complètent et s’entraident pour une croissance optimale.
- Légumes défavorables : « Attention, veillez à ne pas planter les bettes à côté des tomates, concombres ou épinards . » Tomates, concombres, épinards… Attention, danger ! Ces légumes ne font pas bon ménage avec la blette. Mieux vaut les éloigner au potager pour éviter les conflits de voisinage.
Conservation des blettes : fraîcheur prolongée
La blette, c’est un légume fragile qui se flétrit vite. Alors, pour profiter de sa fraîcheur le plus longtemps possible, quelques règles de conservation s’imposent. Du réfrigérateur au congélateur, on vous dit tout.
Réfrigération : le frigo, l’ami des blettes fraîches
- Blettes fatiguées, bain de jouvence : « Si elles sont très abimées, ou que vous ne prévoyez pas de les manger tout de suite, plongez-les quelques minutes dans de l’eau bouillante, égouttez-les et plongez-les dans de l’eau glacée. » Vos blettes font grise mine ? Un petit bain d’eau bouillante suivi d’un bain d’eau glacée, et hop, elles retrouvent un coup de fraîcheur. Idéal pour les conserver quelques jours de plus au réfrigérateur.
Congélation : la blette à l’épreuve du temps
- Blanchiment obligatoire : « nous vous conseillons de blanchir ces légumes avant de les congeler . » Pour congeler les blettes, le blanchiment est une étape indispensable. Il permet de préserver leur couleur, leur texture et leur saveur à la décongélation.
- Feuilles coupées, tiges oubliées : « retirez les tiges (qui ne se congèlent pas bien) et placez les feuilles coupées dans de l’eau bouillante pendant environ deux minutes. Égouttez-les puis plongez-les dans de l’eau glacée. » Pour la congélation, on privilégie les feuilles, qui se congèlent mieux que les tiges. On les coupe, on les blanchit, et hop, au congélateur. Vous aurez des blettes à portée de main pour vos soupes, gratins ou risottos, même en plein hiver.
Bienfaits et aspects nutritionnels : la blette, alliée de votre santé
Au-delà de son goût et de sa polyvalence en cuisine, la blette est aussi un concentré de bienfaits pour la santé. Peu calorique, riche en vitamines, minéraux et antioxydants, elle a tout bon. Zoom sur ses atouts nutritionnels.
Valeurs nutritionnelles : un cocktail de vitamines et de minéraux
- Le plein de vitamines et de fibres : « Riche en antioxydants, en vitamines C et en fer » « Les blettes sont peu caloriques (moins de 15kcal pour 100g), diurétiques et riches en fibres. » « Côté santé, la bette regorge de vitamine A, C et aussi de vitamine K, plus rare. » La blette, c’est un peu la potion magique de Popeye, mais en version légume. Peu calorique, riche en fibres, vitamines A, C et K, minéraux (magnésium, potassium), et antioxydants… Un véritable cocktail de nutriments essentiels pour votre organisme.
Bienfaits pour la santé : la blette, amie de votre bien-être
- Transit intestinal au top : « Riche en fibre, la blette est reconnue pour ses vertus laxative et diurétique . » « Ses fibres lui donnent des vertus émollientes et laxatives, favorisant un bon transit intestinal » Grâce à sa richesse en fibres, la blette est un allié précieux pour votre transit intestinal. Elle facilite la digestion, lutte contre la constipation, et contribue à un ventre plat. Que demander de plus ?
- Glycémie sous contrôle : « tout en régulant la glycémie. » La blette, c’est aussi un atout pour réguler votre glycémie. Elle aide à stabiliser le taux de sucre dans le sang, ce qui est particulièrement intéressant pour les personnes diabétiques ou souhaitant prévenir le diabète.
- Intestins régénérés : « La glutamine, un acide aminé, qu’elle contient favorise la régénération des cellules de l’organisme, en particulier celles de l’intestin, intéressant en cas d’intestins sensibles ou poreux. » La blette contient de la glutamine, un acide aminé qui favorise la régénération des cellules intestinales. Un atout de taille pour les personnes souffrant d’intestins sensibles ou poreux.
- Foie allégé : « elle allège le foie » La blette, c’est aussi une amie de votre foie. Elle contribue à détoxifier cet organe essentiel, et favorise son bon fonctionnement.
- Voies urinaires apaisées : « Elle est efficace dans les états inflammatoires des voies urinaires » Enfin, la blette est réputée pour ses vertus anti-inflammatoires, notamment au niveau des voies urinaires. Elle peut aider à soulager les infections urinaires et les inflammations de la vessie.
Variétés et noms : la blette, un légume aux mille visages
Verte, rouge, arc-en-ciel… La blette se décline en une multitude de variétés, aux couleurs et aux saveurs variées. Et ses noms aussi varient selon les régions et les pays. Petit tour d’horizon de la galaxie blette.
Différentes couleurs : un festival de pigments
- Palette colorée : « Quand j’achète une grosse botte de blettes vertes, rouges ou arc-en-ciel » Verte, rouge, jaune, orange, rose… La blette arc-en-ciel, avec ses côtes multicolores, met de la gaieté dans votre assiette. Mais les variétés vertes et rouges sont tout aussi savoureuses. À vous de choisir selon vos envies et vos préférences esthétiques.
Noms : la blette voyage
- Synonymes en pagaille : « Plante potagère à grosses côtes. Synonyme : bette, carde, poirée . » Blette, bette, carde, poirée… Autant de noms pour désigner le même légume. De quoi s’y perdre ! Mais rassurez-vous, que vous disiez blette ou bette, on parle bien de la même chose.
- Chard ou silverbeet outre-Manche et outre-Atlantique : « Au Royaume-Uni et aux États-Unis, la bette à carde est appelée « bette ». » Si vous voyagez au Royaume-Uni ou aux États-Unis, ne soyez pas surpris si on vous parle de « chard » ou de « silverbeet ». Ce sont les noms anglais de la blette. De quoi briller en société lors de votre prochain dîner à Londres ou à New York.
Culture des blettes : semer pour récolter
Envie de cultiver vos propres blettes ? C’est facile, même pour les jardiniers débutants. La blette est un légume peu exigeant, qui pousse bien dans la plupart des régions. Quelques conseils pour réussir vos plantations.
Exposition : soleil ou mi-ombre, à vous de choisir
- Soleil ou mi-ombre : « Une exposition au soleil lui convient si son pied reste au frais. Pour ce qui concerne la blette à couper, privilégier la mi-ombre. » La blette aime le soleil, mais pas trop chaud. Une exposition ensoleillée lui convient, à condition que le sol reste frais. Pour la blette à couper, qui produit des feuilles en continu, la mi-ombre est préférable, surtout dans les régions chaudes.
Semis : le printemps, saison idéale
- Printemps en douceur : « Semez la blette au printemps en avril-mai pour que le sol soit suffisamment réchauffé. » Le printemps, c’est la saison idéale pour semer les blettes. Avril-mai, quand le sol commence à se réchauffer, c’est le moment parfait pour lancer vos semis. Quelques graines en terre, un peu d’arrosage, et la nature fait le reste.
Alternatives aux blettes : quand la blette n’est pas là
Vous n’avez pas de blettes sous la main ? Pas de panique, il existe des alternatives pour la remplacer dans vos recettes. Épinards, betteraves, carottes, panais, côtes de blettes, brocolis… Le choix est vaste.
Épinards et compagnie : la famille des légumes verts
- La liste des remplaçants : « Blette Epinards Betterave Carotte, Panais, Côtes de blettes Brocoli » Épinards, betteraves, carottes, panais, côtes de blettes, brocolis… Voilà quelques légumes qui peuvent remplacer la blette dans vos plats. Évidemment, le goût et la texture seront différents, mais l’esprit restera le même.
Blettes crues : l’option fraîcheur
Crues, les blettes ? Oui, c’est possible, et même délicieux ! Surtout les jeunes pousses et les variétés rouges, plus tendres et moins amères. Quelques astuces pour les déguster crues et se régaler.
Blettes rouges à croquer
- Rouge, c’est permis : « La bette à carde rouge peut être servie crue ou cuite. » La blette à carde rouge, avec sa couleur vibrante et sa saveur douce, se prête particulièrement bien à la consommation crue. En salade, en smoothie, en jus… Laissez libre cours à votre imagination.
- La recette secrète : « La recette incroyable pour manger des blettes crues et se régaler ! » Pour manger des blettes crues et se régaler, le secret, c’est de bien les assaisonner. Une vinaigrette acidulée, des herbes fraîches, quelques épices… Et vous voilà avec une salade originale et pleine de saveurs.
Différence entre bette et blette : le mystère levé
Bette ou blette ? Quelle est la différence ? Question existentielle pour certains, évidence pour d’autres. On lève le voile sur ce mystère lexical.
Bette et blette, même combat
- Un seul et même légume : « La bette et la blette… sont le même légume! » « C’est un légume oublié par beaucoup et mal aimé par certain car il doit se consommer très frais, sinon ses feuilles se flétrissent. » Bette et blette, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. C’est le même légume, avec deux noms différents. Alors, que vous disiez bette ou blette, vous ne vous tromperez pas. Et maintenant, vous savez tout sur ce légume injustement méconnu. Alors, à vos fourneaux, et régalez-vous !