Mais qu’est-ce que le pain Elvis, au juste ? Accrochez-vous, ça décoiffe !
Vous vous demandez ce qu’est le pain Elvis ? Préparez-vous à un voyage gustatif aussi extravagant que le King lui-même ! Le pain Elvis, c’est un peu comme si Elvis Presley en personne avait décidé de remixer le banana bread de votre grand-mère, mais avec une bonne dose de rock’n’roll et de beurre de cacahuète. Imaginez un banana bread moelleux à souhait, sublimé par la gourmandise du beurre de cacahuète, la douceur de la banane, et le croustillant du bacon. Oui, vous avez bien entendu, du bacon ! C’est un mariage sucré-salé audacieux, une véritable symphonie de saveurs qui aurait certainement fait vibrer les papilles du King.
Pour comprendre l’essence du pain Elvis, il faut d’abord plonger dans l’univers culinaire déjanté d’Elvis Presley. L’homme n’était pas du genre à faire dans la demi-mesure, surtout quand il s’agissait de nourriture. Oubliez les salades tristounettes et les portions congrues, Elvis était un épicurien dans l’âme, un véritable « gourmand » comme on disait à l’époque, pas un de ces « gourmets » coincés. Sa devise ? « Plus c’est gras, plus c’est bon », probablement. Et le pain Elvis est un hommage vibrant à cette philosophie.
Le sandwich « Elvis », l’ancêtre du pain Elvis
Avant de devenir un pain, l’esprit Elvis s’est manifesté sous forme de sandwich. Le fameux sandwich « Elvis », c’est un peu le Big Bang de cette galaxie gourmande. Imaginez : du pain de mie toasté (souvent du Wonder Bread, parce que pourquoi faire simple ?), généreusement tartiné de beurre de cacahuète crémeux, garni de rondelles de banane fondante et de tranches de bacon croustillantes. Parfois, pour sublimer le tout, un petit passage à la poêle pour faire fondre le beurre de cacahuète et caraméliser les bananes. Un délice décadent, consommé paraît-il plusieurs fois par jour par le King en personne. Pour en savoir plus sur ce sandwich emblématique, jetez un œil à cet article de Southern Living.
Ce sandwich, c’est un concentré d’énergie. Avec ses 848 calories par portion, il ne plaisante pas. Un véritable carburant pour rockstar, avec une belle dose de protéines, de fibres et de potassium, histoire de se donner bonne conscience. Bon, ok, la part de lipides (59%) est un peu élevée, mais on ne vit qu’une fois, non ?
Le « Fool’s Gold Loaf », la version XXL pour les fringales de star
Si le sandwich « Elvis » vous paraît déjà extravagant, attendez de découvrir le « Fool’s Gold Loaf ». Là, on entre dans une autre dimension. Imaginez une miche de pain français entière, évidée de sa mie, et farcie jusqu’à la gueule de beurre de cacahuète, de gelée de raisin (oui, de la gelée de raisin !) et d’une livre entière de bacon frit. Une livre, mesdames et messieurs ! Le tout pour la modique somme de 8000 calories, environ. C’est le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner réunis en une seule bouchée. Pour les plus curieux, Wikipedia a une page dédiée à ce monstre sacré de la gastronomie Elvisienne.
La légende raconte qu’Elvis, accompagné de sa cour de fidèles, s’est déjà envolé de Memphis à Denver juste pour déguster 22 à 30 de ces « Fool’s Gold Loaf ». Le voyage en jet privé, les sandwichs gargantuesques, le Perrier et le champagne dans le hangar… La vie de star, quoi. On imagine Elvis et ses amis, hilares et repus, engloutissant ces montagnes de pain, de beurre de cacahuète et de bacon. Un tableau digne d’un film de Fellini, mais avec du beurre de cacahuète à la place des clowns tristes.
Elvis, un amour inconditionnel pour le PB&B (Peanut Butter & Banana)
L’amour d’Elvis pour le sandwich PB&B (Peanut Butter & Banana) est légendaire. On raconte qu’il en mangeait « sandwich après sandwich », qu’il les « engloutissait » jusqu’à l’aube. Sa cuisinière à Graceland, Mary Jenkins Langston, a dû se creuser les méninges pour perfectionner la recette et la rendre digne du palais royal. On imagine les séances de dégustation, Elvis trônant sur son fauteuil, Mary présentant différentes versions du sandwich, le King tranchant, impitoyable, jusqu’à obtenir le Graal gustatif.
Mais attention, Elvis n’était pas un gourmet raffiné, non. C’était un bon vivant, un amateur de plaisirs simples et réconfortants. Un gourmand, pas un gourmet, comme le souligne Tasting Table. Sa devise culinaire ? « Plus c’est simple, plus c’est bon, et si c’est frit, c’est encore mieux ». Son apport calorique quotidien ? Un minimum de 94 000 calories, paraît-il. De quoi alimenter une petite ville, ou au moins une armée de sosies d’Elvis.
Variations autour du thème Elvis : burger, gaufre… et pain !
L’esprit Elvis a essaimé bien au-delà du sandwich original. On trouve aujourd’hui des burgers Elvis, des gaufres Elvis, et bien sûr, le fameux pain Elvis. Le burger Elvis, c’est un peu le sandwich, mais en mode stéroïdes. Pain à burger, beurre de cacahuète (évidemment), ketchup (pour la touche de folie), cornichons (pour la fraîcheur ?), oignon frit (pour le croustillant), steak haché, fromage, bacon (encore !), tomates, et laitue. Un monstre sacré, là encore.
La gaufre Elvis, c’est une autre déclinaison gourmande. Gaufre croustillante, bacon fumé au pécan, bananes fraîches, Nutella (pourquoi pas ?), et sucre glace. Un petit-déjeuner de champion, idéal pour commencer la journée avec le swing du King. Et puis, il y a le pain Elvis, notre sujet du jour. Un banana bread enrichi de beurre de cacahuète, parfois de pépites de chocolat, et souvent coiffé d’une couronne de bacon caramélisé. Un délice régressif et addictif, parfait pour accompagner un café, ou pour se consoler d’une rupture amoureuse (testé et approuvé).
Le pain Elvis, c’est bon pour la santé ? Euh…
Soyons honnêtes deux minutes. Le sandwich Elvis, et ses dérivés, ne sont pas exactement ce qu’on pourrait appeler des aliments « santé ». C’est gras, c’est sucré, c’est calorique. Mais c’est tellement bon ! Et puis, comme le disait Elvis lui-même (probablement), « le bonheur, c’est aussi important que la santé ». Enfin, quelque chose dans le genre.
Cela dit, si vous êtes soucieux de votre ligne, il existe des versions plus « light » du pain Elvis. Optez pour du pain complet au lieu du pain blanc, utilisez du beurre de cacahuète naturel (sans sucre ajouté), réduisez la quantité de bacon (vraiment ?), et remplacez le sucre par un peu de miel ou de sirop d’érable. Ajoutez une salade de fruits à côté, pour faire bonne figure. Voilà, vous avez un pain Elvis « healthy-ish ». Presque pareil, mais avec moins de culpabilité.
Elvis et son régime alimentaire : autopsie d’une catastrophe annoncée
Le régime alimentaire d’Elvis Presley, c’est un peu une étude de cas en matière de « comment ne pas faire ». L’homme pesait 158 kg à sa mort, à 42 ans. Un poids lourd, c’est le cas de le dire. Il faut dire qu’avec un menu composé de burgers, de fritures, et de sandwichs au beurre de cacahuète-banane-bacon à gogo, il ne s’est pas vraiment aidé. Sans oublier les 94 000 calories quotidiennes, mentionnées plus haut. On comprend mieux son problème de constipation chronique.
Elvis aimait son steak « brûlé », il fumait des cigares, et il avait un faible pour la cuisine du Sud, riche et généreuse, mais pas toujours très équilibrée. Poulet frit, purée de pommes de terre, maïs en épi, biscuits… Des plats réconfortants, mais pas vraiment « ligne friendly ». Sans parler de sa consommation excessive de médicaments, qui a certainement contribué à sa prise de poids et à son déclin général. Son dernier repas ? Quatre boules de glace et six cookies aux pépites de chocolat. La totale, jusqu’au bout.
En résumé, le pain Elvis, c’est…
Le pain Elvis, c’est donc bien plus qu’un simple banana bread. C’est un hommage à l’extravagance, à la gourmandise décomplexée, à l’esprit rock’n’roll du King. C’est un gâteau qui ne se prend pas au sérieux, qui assume son côté décadent et régressif. C’est un concentré de saveurs audacieuses, un mariage improbable mais réussi entre le sucré et le salé, le moelleux et le croustillant. Bref, c’est un pain qui a du chien, du swing, et un petit côté « vivez dangereusement ». Alors, la prochaine fois que vous aurez envie d’un banana bread qui sort de l’ordinaire, pensez au pain Elvis. Vos papilles vous remercieront (votre balance un peu moins, peut-être).
Et pour la petite histoire, Elvis aimait le rose et le noir, les chevaux (surtout son palomino Rising Sun), et appelait affectueusement sa mère « Satnin » et « baby ». Des infos capitales, on est d’accord, mais qui ajoutent une petite touche « people » à notre article déjà bien chargé en calories et en anecdotes croustillantes.