Le Strass
  • Accueil
  • Santé
  • Nutrition
  • Cuisine
    • Expiration
    • Conservation
    • Recette
  • Restaurant
  • À Propos
  • Contact

Archives

  • septembre 2025
  • août 2025
  • juillet 2025
  • juin 2025
  • mai 2025
  • avril 2025
  • janvier 2025
  • avril 2024
  • mars 2024
  • février 2024

Catégories

  • 5 cm de large sont idéales pour mettre du pep's dans vos plats et dans votre cœur ! Mais attention ! Ne demandez pas de lardons à un boucher américain
  • Conservation
  • Cuisine
  • Expiration
  • ils peuvent ressentir la douleur. Des études ont montré que les crabes
  • Non classé
  • Nutrition
  • others
  • produits
  • Recette
  • Restaurant
  • Riz
  • Santé
  • techniques
Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes
LE STRASS
  • Accueil
  • Santé
  • Nutrition
  • Cuisine
    • Expiration
    • Conservation
    • Recette
  • Restaurant
  • À Propos
  • Contact
  • Nutrition

Pourquoi le riz cuit contient-il moins de calories ? Réponses et conseils pratiques

  • Ayngelina Borgan
  • 16 minutes de lecture
Pourquoi le riz cuit contient-il moins de calories Réponses et conseils pratiques
Total
0
Shares
0
0
0

Pourquoi le riz cuit est-il moins calorique ? La vérité surprenante révélée !

Ah, le riz ! Ce petit grain blanc qui nous accompagne dans tant de repas. Base de nombreuses cuisines du monde, il est souvent au cœur des discussions quand on parle de régime et de calories. Mais attendez une minute ! Avez-vous déjà entendu dire que le riz cuit serait moins calorique que le riz cru ? Étrange, non ? Comme si la cuisson avait une baguette magique pour faire disparaître les calories. Alors, mythe ou réalité ? Accrochez-vous, on décortique tout ça avec une pincée d’humour et beaucoup de faits !

Le mystère des calories : cru vs cuit

C’est une question qui taraude plus d’un esprit soucieux de sa ligne : pourquoi ce changement de calorie une fois que le riz a mijoté dans l’eau bouillante ? La réponse, mes amis, est aussi simple qu’un grain de riz… enfin, presque. Le secret réside dans l’eau, cet élément magique qui transforme un grain dur et opaque en une bouchée moelleuse et translucide. Oui, l’eau, cette substance sans calorie, est la clé de l’énigme !

Imaginez un grain de riz cru, tout sec et concentré. Si vous le pesez, disons 100 grammes, il affichera un certain nombre de calories, autour de 350 à 370 kcal, selon la variété. Maintenant, plongez ces 100 grammes de riz dans une casserole d’eau bouillante. Laissez la magie opérer, le riz s’hydrate, gonfle, devient plus gros, plus lourd. Quand il est cuit, si vous le pesez à nouveau, surprise ! Il pèse maintenant environ 200 grammes, voire plus ! Mais attendez, les calories ont-elles doublé pour autant ? Absolument pas !

C’est là toute l’astuce : le riz a absorbé de l’eau pendant la cuisson. Et l’eau, comme chacun sait, c’est zéro calorie au compteur ! Donc, ces 200 grammes de riz cuit contiennent toujours les mêmes 350 à 370 calories de départ, celles des 100 grammes de riz cru. Mais attention, le piège est là : si vous comparez 100 grammes de riz cru et 100 grammes de riz cuit, la donne change complètement. 100 grammes de riz cuit, c’est en réalité la moitié de la portion de riz cru de départ, diluée dans l’eau. Résultat : moins de calories pour 100 grammes, car l’eau est venue alourdir le tout sans ajouter une seule calorie. C’est un peu comme diluer un sirop : le volume augmente, mais la quantité de sucre reste la même. Malin, non ?

Mesurer pour mieux manger : cru ou cuit, le dilemme du peseur de riz

Alors, maintenant que vous êtes incollable sur la magie de l’eau et des calories du riz, une autre question se pose : comment bien mesurer sa portion de riz pour maîtriser son apport calorique ? Faut-il peser le riz cru ou le riz cuit ? C’est une excellente question, et la réponse est… ça dépend !

Si vous êtes du genre précis et que vous voulez connaître exactement le nombre de calories que vous avalez, alors la pesée du riz cru est votre meilleure option. Pourquoi ? Parce que le riz cru a une densité calorique constante. 100 grammes de riz cru, c’est toujours environ 350-370 calories, peu importe comment vous allez le cuire. En pesant cru, vous contrôlez parfaitement la quantité de riz « pur » que vous allez consommer, avant qu’il ne se gorge d’eau et ne devienne plus difficile à évaluer précisément. C’est un peu comme mesurer la farine avant d’ajouter les œufs et le lait pour un gâteau : on part de bases solides et mesurables.

Maintenant, si vous êtes plus du genre « à la louche » et que la précision calorique à la calorie près n’est pas votre obsession, vous pouvez aussi peser le riz cuit. Mais attention, le piège est de surestimer sa portion ! 100 grammes de riz cuit, ça paraît peu, mais rappelez-vous qu’à l’origine, ce n’était que 30 à 35 grammes de riz cru environ. Si vous vous servez une montagne de riz cuit en pensant que c’est « léger », vous risquez d’avoir une surprise sur la balance !

L’astuce, c’est de connaître le ratio de conversion entre riz cru et riz cuit. En général, on considère qu’un volume de riz cru triple de volume une fois cuit. Donc, pour obtenir une portion de riz cuit, il faut diviser la quantité désirée par trois pour connaître la quantité de riz cru à mesurer. Par exemple, si vous voulez 150 grammes de riz cuit, pesez 50 grammes de riz cru. Simple, non ? Et pour vous faciliter la vie, sachez qu’un pot de yaourt standard contient environ 100 grammes de riz cru. Pratique pour doser sans balance ! Et si vous êtes plutôt « cuillère à soupe », une cuillère à soupe de riz cru, c’est environ 20 grammes. De quoi devenir un pro du dosage de riz !

Cuisiner malin pour des calories en moins : les astuces des chefs (et des scientifiques !)

Réduire les calories du riz, c’est possible ? Oui, mes amis, la science et la gourmandise s’allient pour nous offrir des astuces étonnantes ! Oubliez la baguette magique, ici, on parle de chimie et de techniques de cuisson intelligentes. Accrochez-vous, ça va devenir scientifique… mais toujours avec humour, promis !

Des chercheurs Sri Lankais, très futés, ont découvert un truc incroyable : ajouter de l’huile de coco pendant la cuisson du riz, et le laisser refroidir ensuite, réduit considérablement ses calories ! Oui, vous avez bien entendu, de l’huile de coco, cet ingrédient exotique et parfumé, peut devenir votre allié minceur… enfin, indirectement.

Comment ça marche ? L’huile de coco, ajoutée à l’eau bouillante pendant la cuisson, modifie la structure de l’amidon du riz. Une partie de l’amidon digestible, celui qui est rapidement transformé en sucre par notre corps, est convertie en amidon résistant. Et devinez quoi ? L’amidon résistant, comme son nom l’indique, résiste à la digestion ! Il passe à travers notre système digestif presque intact, sans être absorbé par l’organisme. Résultat : moins de calories absorbées, et un index glycémique (IG) plus bas, ce qui est excellent pour la glycémie et la sensation de satiété. C’est un peu comme transformer une partie des calories du riz en calories fantômes, qui disparaissent sans laisser de traces… sur vos hanches !

La méthode ? Rien de plus simple : faites bouillir de l’eau, ajoutez une cuillère à café d’huile de coco pour une demi-tasse de riz cru, puis faites cuire le riz comme d’habitude. Une fois cuit, laissez-le refroidir à température ambiante pendant environ 30 minutes, puis mettez-le au réfrigérateur pendant au moins 12 heures. Et voilà ! Le riz est prêt à être réchauffé ou consommé froid, avec une portion de calories en moins et un IG abaissé. On parle d’une réduction calorique potentielle jusqu’à 60% ! Incroyable, non ? De quoi savourer son riz sans culpabiliser, et même se resservir… avec modération, bien sûr !

Et ce n’est pas tout ! La cuisson à la vapeur est une autre méthode astucieuse pour préserver les bienfaits nutritionnels du riz tout en limitant l’ajout de matières grasses. Contrairement à la cuisson dans l’eau, qui peut lessiver certains nutriments, la cuisson à la vapeur conserve mieux les vitamines et minéraux du riz. De quoi allier plaisir et santé, et faire le plein de bonnes choses tout en gardant un œil sur sa ligne. Alors, prêt à troquer la casserole contre le cuit-vapeur ?

Riz et perte de poids : amis ou ennemis ? Le point sur les idées reçues

Le riz, ennemi juré des régimes ? Fausse idée ! Bien au contraire, consommé intelligemment, le riz peut devenir un allié minceur surprenant. Oubliez les clichés, le riz n’est pas un aliment à bannir quand on surveille son poids. Tout est une question de choix, de quantité et de préparation.

Le riz blanc cuit, souvent pointé du doigt, a pourtant des atouts insoupçonnés. Il a un indice glycémique modéré, surtout s’il est cuit « al dente ». Et contrairement aux idées reçues, il favorise la satiété grâce à sa richesse en amidon et en eau. Résultat : on est rassasié plus longtemps, ce qui évite les fringales et le grignotage intempestif. De quoi tenir le cap de son régime sans frustration !

Mais pour optimiser ses chances de perte de poids, mieux vaut opter pour les versions complètes du riz : riz brun, riz complet, riz rouge, riz noir… Ces riz « intégrales » sont de véritables mines d’or nutritionnelles. Plus riches en fibres, en minéraux et en vitamines que le riz blanc raffiné, ils ont un indice glycémique plus bas, ce qui limite les pics de glycémie et le stockage des graisses. Les fibres, en plus de favoriser la digestion et le transit intestinal, augmentent encore davantage la sensation de satiété. De quoi manger moins, sans avoir faim, et perdre du poids en douceur.

Et n’oubliez pas l’astuce de l’huile de coco et du refroidissement ! Ce processus de « rétrogradation » de l’amidon transforme une partie des calories du riz en calories résistantes, moins absorbées par l’organisme. Un vrai coup de pouce minceur, simple et efficace.

La clé, comme souvent, c’est le contrôle des portions. Même avec le riz le moins calorique du monde, si vous en mangez des montagnes, vous ne perdrez pas de poids ! Les nutritionnistes recommandent généralement une portion de 50 à 60 grammes de riz cru par personne, ce qui correspond à environ 150 grammes de riz cuit. C’est la portion idéale pour un repas équilibré et rassasiant, sans excès calorique. Pour une portion « minceur », visez plutôt 150 à 180 grammes de riz cuit. Et pour accompagner votre riz, privilégiez les légumes, les protéines maigres, et les matières grasses saines, comme l’huile d’olive ou l’avocat. Un repas équilibré et savoureux, qui vous aidera à atteindre vos objectifs minceur sans vous priver ni vous frustrer. Alors, convaincu par le riz allié minceur ?

Quelle quantité de riz pour une portion idéale ? Le guide du mangeur de riz éclairé

Parce que la gourmandise et la maîtrise des portions peuvent faire bon ménage, parlons quantité de riz ! Combien de riz cru, combien de riz cuit pour une portion parfaite ? Pas de panique, on vous donne toutes les clés pour devenir un expert du dosage de riz, sans sortir votre calculatrice à chaque repas.

La portion de référence, pour un adulte en bonne santé, se situe généralement entre 50 et 75 grammes de riz cru par personne. Pour les enfants, on réduit un peu les quantités, environ 25 à 50 grammes de riz cru. Mais attention, ces chiffres sont des estimations, et peuvent varier en fonction de votre appétit, de votre activité physique, et de vos besoins caloriques. L’important, c’est d’écouter sa faim et de manger à sa satiété, sans se resservir systématiquement « parce que c’est bon ».

En pratique, 50 à 60 grammes de riz cru par personne, c’est une portion tout à fait raisonnable pour un repas équilibré. Une fois cuit, cela donne environ 150 grammes de riz, ce qui remplit bien une assiette sans être excessif. Pour un plat principal, comme un risotto ou un pilaf, vous pouvez monter à 60-80 grammes de riz cru par personne, soit environ 150 à 200 grammes de riz cuit. De quoi satisfaire les appétits les plus gourmands, sans pour autant exploser le compteur calorique.

Et si vous êtes au régime, ou que vous surveillez particulièrement votre ligne, visez plutôt les portions « minceur » : 150 à 180 grammes de riz cuit par repas. Cela peut paraître peu au début, mais avec des légumes et des protéines, vous verrez que c’est largement suffisant pour être rassasié. Et n’oubliez pas les astuces pour augmenter le volume de votre assiette sans ajouter de calories : misez sur les légumes verts, les salades, les herbes aromatiques, les épices… De quoi manger avec plaisir et légèreté, sans avoir l’impression de se priver.

Enfin, pour vous aider à visualiser les portions, quelques repères visuels peuvent être utiles. Une petite tasse à café, remplie de riz cru, correspond à environ 50 grammes. Un verre à moutarde, c’est plutôt 160 grammes de riz cru. Et un pot de yaourt, environ 100 grammes. De quoi doser à l’œil, même sans balance de cuisine sous la main ! Alors, prêt à devenir un maître des portions de riz ?

Alternatives au riz : explorer d’autres horizons féculents (et légers !)

Envie de varier les plaisirs et de sortir des sentiers battus du riz ? Excellente idée ! Le monde des féculents est vaste et plein de surprises, avec des alternatives au riz aussi savoureuses que bénéfiques pour la santé. Et certaines, cerise sur le gâteau, sont même moins caloriques que le riz ! Curieux ? On vous emmène à la découverte de ces pépites nutritionnelles.

Le quinoa, souvent considéré comme une céréale, est en réalité une graine aux multiples talents. Plus riche en protéines et en fibres que le riz blanc, il a un indice glycémique plus bas, et apporte une panoplie de vitamines et de minéraux. Son petit goût noisette et sa texture légère en font un allié de choix pour remplacer le riz dans de nombreuses recettes : salades, accompagnements, plats végétariens… Et côté calories, le quinoa cru est légèrement moins calorique que le riz cru (environ 340 kcal pour 100g). Une alternative intéressante pour varier les plaisirs et faire le plein de nutriments.

Le riz complet, on en a déjà parlé, est une autre option judicieuse. Plus riche en fibres que le riz blanc, il est plus rassasiant et meilleur pour la glycémie. Son goût plus prononcé et sa texture plus ferme apportent une touche rustique et authentique à vos plats. Et côté calories, le riz complet cru est comparable au riz blanc cru. Mais grâce à sa richesse en fibres, il est plus rassasiant et contribue mieux à la perte de poids.

Et si vous cherchez une alternative vraiment très légère, cap sur le konjac ! Cet aliment étonnant, tiré d’une plante asiatique, est presque dépourvu de calories : seulement 10 calories pour 100 grammes ! Composé principalement de fibres, le konjac est un allié minceur de choc. Il existe sous différentes formes : vermicelles, nouilles, riz… Parfait pour remplacer les féculents classiques dans vos plats, et alléger considérablement vos repas. Attention, le konjac a un goût neutre, il faut donc bien l’assaisonner pour le rendre savoureux. Mais avec un peu d’imagination, il peut devenir un ingrédient clé de votre cuisine minceur.

D’autres alternatives intéressantes au riz : le boulgour, le sarrasin, le millet, l’orge… Chacun avec ses spécificités nutritionnelles et gustatives. De quoi explorer de nouvelles saveurs et textures, et diversifier vos apports en féculents. Alors, prêt à sortir du riz blanc et à explorer de nouveaux horizons ?

Riz et glycémie : quel riz choisir pour préserver sa santé ?

Glycémie, indice glycémique, pic de sucre… Ces termes vous parlent-ils ? Si vous êtes attentif à votre santé, notamment si vous êtes diabétique ou pré-diabétique, la gestion de la glycémie est un enjeu majeur. Et le riz, en tant que féculent, joue un rôle important dans cette équation. Alors, quel riz choisir pour préserver sa glycémie ? On fait le point.

L’indice glycémique (IG) mesure la capacité d’un aliment à élever le taux de sucre dans le sang après sa consommation. Plus l’IG est élevé, plus l’aliment provoque un pic de glycémie rapide et important. Et à long terme, ces pics de glycémie répétés peuvent favoriser le développement du diabète de type 2, la prise de poids, et d’autres problèmes de santé.

Le riz blanc, hélas, a un indice glycémique plutôt élevé, autour de 70 à 90 selon les variétés et la cuisson. Ce qui signifie qu’il provoque une élévation rapide de la glycémie. À consommer avec modération, surtout si vous êtes à risque de diabète. Et si vous mangez du riz blanc, préférez-le « al dente », car la cuisson prolongée augmente encore son IG.

Les riz complets, en revanche, sont beaucoup plus intéressants pour la glycémie. Grâce à leur richesse en fibres, ils ont un indice glycémique plus bas, entre 50 et 60 en général. Le riz brun, le riz rouge, le riz noir… tous ces riz « intégrales » libèrent le sucre plus lentement dans le sang, ce qui évite les pics de glycémie et favorise une glycémie plus stable. Un choix judicieux pour les personnes soucieuses de leur glycémie, et pour tous ceux qui veulent prévenir le diabète de type 2.

Et parmi les riz complets, certains se distinguent par leur IG particulièrement bas. C’est le cas du riz noir et du riz rouge, qui affichent des IG autour de 50 à 55. Le riz de Camargue, réputé pour sa qualité, a également un IG bas. De quoi se faire plaisir avec du riz, même quand on surveille sa glycémie !

L’astuce de l’huile de coco et du refroidissement est également intéressante pour abaisser l’IG du riz. En transformant une partie de l’amidon digestible en amidon résistant, elle ralentit la digestion et l’absorption du glucose, ce qui limite l’élévation de la glycémie.

Alors, pour préserver votre glycémie, privilégiez les riz complets, cuisinez-les « al dente », testez l’astuce de l’huile de coco et du refroidissement, et consommez le riz avec modération, dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Votre corps vous remerciera !

Riz et sécurité alimentaire : les précautions à prendre pour éviter les intoxications

Le riz, aliment sain et nutritif ? Oui, mais attention aux dangers cachés ! Mal cuit ou mal conservé, le riz peut devenir un nid à bactéries et provoquer des intoxications alimentaires désagréables, voire dangereuses. Alors, comment consommer le riz en toute sécurité ? On vous dit tout sur les risques et les précautions à prendre.

Le principal coupable, c’est une bactérie appelée Bacillus cereus. Présente naturellement dans l’environnement, elle peut contaminer le riz cru sous forme de spores, des sortes de « graines » résistantes à la chaleur. Si le riz cuit est laissé trop longtemps à température ambiante, ces spores peuvent germer et se multiplier rapidement, produisant des toxines responsables d’intoxications alimentaires.

Les symptômes de l’intoxication au Bacillus cereus, surnommée « syndrome du riz frit », apparaissent généralement 1 à 5 heures après la consommation de riz contaminé : vomissements, diarrhées, crampes abdominales… Pas très glamour, et plutôt invalidant ! Dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent spontanément en 12 à 24 heures. Mais chez les personnes fragiles (jeunes enfants, personnes âgées, immunodéprimées), l’intoxication peut être plus grave et nécessiter une consultation médicale.

Pour éviter le syndrome du riz frit, la règle d’or est de ne jamais laisser refroidir le riz cuit à température ambiante trop longtemps. Idéalement, il faut consommer le riz immédiatement après la cuisson. Si vous ne le mangez pas tout de suite, refroidissez-le rapidement (en moins d’une heure) et conservez-le au réfrigérateur, à une température inférieure à 5°C. Et ne le gardez pas plus d’un jour au frigo.

Au moment de réchauffer le riz, assurez-vous qu’il soit bien chaud à cœur (plus de 70°C), pour détruire les éventuelles bactéries qui auraient pu se développer. Et ne réchauffez jamais le riz plus d’une fois. Mieux vaut jeter les restes que de risquer une intoxication.

Autre point de vigilance : l’arsenic. Le riz a la particularité d’absorber plus d’arsenic que les autres céréales, car il est souvent cultivé dans des rizières inondées, où l’arsenic présent dans le sol est plus facilement assimilable par la plante. L’arsenic inorganique, forme la plus toxique de l’arsenic, est classé comme cancérigène par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Pour limiter l’exposition à l’arsenic via le riz, quelques conseils : variez vos sources de féculents, ne consommez pas de riz à tous les repas. Privilégiez le riz basmati et le riz thaï, qui contiennent moins d’arsenic que les autres variétés. Rincez abondamment le riz cru avant cuisson, pour éliminer une partie de l’arsenic présent en surface. Et faites cuire le riz avec un excès d’eau, que vous égoutterez ensuite, car l’arsenic se concentre dans l’eau de cuisson.

En suivant ces précautions simples, vous pourrez profiter des bienfaits du riz en toute sécurité, sans craindre les intoxications ou l’exposition excessive à l’arsenic. Alors, à vos casseroles, mais avec vigilance !

Riz et régimes alimentaires : un allié pour tous les profils ?

Régime minceur, régime sans gluten, régime végétarien… Le riz s’invite à toutes les tables, ou presque ! Aliment versatile et adaptable, il se prête à de nombreux régimes alimentaires, avec plus ou moins d’avantages selon les cas. Alors, le riz, aliment caméléon ou faux ami des régimes ? On décrypte ses atouts et ses limites.

Pour les régimes minceur, on l’a vu, le riz peut être un allié intéressant, à condition de choisir les bonnes variétés et de contrôler les portions. Les riz complets, grâce à leur richesse en fibres et leur IG modéré, favorisent la satiété et aident à réguler la glycémie. L’astuce de l’huile de coco et du refroidissement permet de réduire encore davantage les calories absorbées. Et le riz blanc, consommé avec modération et accompagné de légumes et de protéines, peut aussi s’intégrer dans un régime minceur équilibré.

Pour les personnes intolérantes ou sensibles au gluten, le riz est une excellente nouvelle ! Naturellement dépourvu de gluten, il est l’une des céréales de base de l’alimentation sans gluten. Farine de riz, galettes de riz, pâtes de riz… les produits à base de riz sans gluten sont de plus en plus nombreux et variés. De quoi se faire plaisir sans craindre les réactions indésirables.

Pour les régimes végétariens et végétaliens, le riz est également un pilier de l’alimentation. Source de glucides complexes, il apporte l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. Associé à des légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots…) et à des légumes, il permet de composer des repas végétariens équilibrés et rassasiants. Et les riz complets, plus riches en protéines que le riz blanc, contribuent à couvrir les besoins protéiques des végétariens et végétaliens.

Pour les sportifs, le riz est une source de glucides intéressante pour refaire le plein d’énergie après l’effort. Facile à digérer, il est rapidement assimilé par l’organisme. Le riz blanc, avec son IG plus élevé, peut être consommé après l’entraînement pour reconstituer rapidement les réserves de glycogène. Et les riz complets, plus riches en nutriments, sont à privilégier au quotidien pour une alimentation équilibrée.

Mais attention, le riz n’est pas non plus l’aliment miracle qui convient à tous les régimes et à toutes les situations. Dans certains cas, il peut être moins adapté. Par exemple, pour les personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable (SII), le riz blanc, pauvre en fibres, est souvent mieux toléré que les riz complets, plus irritants pour l’intestin. Et pour les régimes très pauvres en glucides (régime cétogène, régime pauvre en FODMAPs…), la consommation de riz est généralement limitée, voire déconseillée.

En conclusion, le riz est un aliment polyvalent qui peut s’intégrer dans de nombreux régimes alimentaires, à condition de faire les bons choix et d’adapter les quantités à ses besoins et à ses objectifs. Alors, à vous de jouer, et de faire du riz un allié de votre alimentation personnalisée !

Riz vs autres féculents : le match des calories et des nutriments

Quand on parle de féculents, le riz est souvent en compétition avec d’autres stars de nos assiettes : pâtes, pommes de terre, pain… Alors, riz ou pâtes ? Riz ou pommes de terre ? Quel féculent choisir quand on surveille sa ligne et sa santé ? On compare les calories, les nutriments, et les atouts de chacun.

Côté calories, le riz cuit et les pâtes cuites se tiennent dans un mouchoir de poche : environ 130 à 150 kcal pour 100 grammes. Les pommes de terre cuites, elles, sont un peu moins caloriques : environ 80 à 90 kcal pour 100 grammes. Le pain, lui, est plus calorique : environ 250 kcal pour 100 grammes pour le pain blanc, et un peu moins pour le pain complet.

Mais les calories ne font pas tout ! Il faut aussi regarder la richesse en nutriments de chaque féculent. Les pommes de terre, souvent injustement diabolisées, sont en réalité de véritables concentrés de vitamines et de minéraux, notamment de vitamine C, de potassium et de vitamine B6. Les pâtes, surtout les pâtes complètes, sont une bonne source de fibres et de protéines. Le pain complet, lui aussi, apporte des fibres, des vitamines B et des minéraux.

Et le riz dans tout ça ? Le riz complet, on l’a vu, est une bonne source de fibres, de vitamines B et de minéraux. Le riz blanc, en revanche, est moins intéressant sur le plan nutritionnel, car il a été raffiné et a perdu une partie de ses nutriments.

Alors, quel féculent privilégier ? La réponse, c’est la diversité et l’équilibre ! Variez les sources de féculents dans votre alimentation : alternez riz, pâtes, pommes de terre, pain, et autres céréales et légumineuses. Privilégiez les versions complètes (riz complet, pâtes complètes, pain complet…), plus riches en fibres et en nutriments. Et adaptez les portions à vos besoins et à votre activité physique.

Et n’oubliez pas l’importance de l’accompagnement ! Un plat de pâtes ou de riz agrémenté de légumes, de protéines maigres et d’une sauce légère sera toujours plus équilibré et moins calorique qu’un plat de féculents noyé dans la crème ou le fromage. Alors, à vous de composer des assiettes variées, savoureuses et équilibrées, en jouant avec les différents féculents et leurs atouts respectifs !

Astuces supplémentaires pour sublimer votre riz (et votre ligne !)

Le riz, c’est bon, mais ça peut vite devenir monotone si on le prépare toujours de la même façon. Alors, pour réveiller vos papilles et varier les plaisirs, voici quelques astuces supplémentaires pour sublimer votre riz, sans pour autant saboter vos efforts pour garder la ligne !

Osez les

Total
0
Shares
Share 0
Tweet 0
Pin it 0
Ayngelina Borgan

Similaire
Découvrir
  • Nutrition

Igname : Le Légume Incontournable aux Secrets Nutritionnels et Culinaire

  • Sylvie Knockaert
Découvrir
  • Nutrition

Pancakes : Décryptage d’un Petit Déjeuner Entre Plaisir et Santé

  • Ayngelina Borgan
Découvrir
  • Nutrition

Fruits et Légumes en Z : Liste Inédite des Variétés à Découvrir

  • Laura Goyer
Découvrir
  • Nutrition

Les Glucides : Amis ou Ennemis pour Votre Santé et Votre Énergie ?

  • Sylvie Knockaert

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Edito
Le Strass Editorial LeStrass est la destination idéale pour trouver de l'inspiration culinaire. Que vous cherchiez des articles écrits par des chefs professionnels ou des critiques de restaurants élaborées par des experts, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour réussir votre prochaine création culinaire. LeStrass a été créé par une équipe passionnée de gastronomie et de cuisine.
La Crème de la crème
  • Alternatives à la Mandoline : Techniques et Outils pour Trancher Vos Légumes 1
    • techniques
    Alternatives à la Mandoline : Techniques et Outils pour Trancher Vos Légumes
  • Quelle est la taille d'une coupe julienne et comment la réaliser chez vous 2
    • techniques
    Quelle est la taille d’une coupe julienne et comment la réaliser chez vous ?
  • Différence entre les Carottes Julienne et Bâtonnets : Précisions sur Ces Techniques de Découpe 3
    • techniques
    Différence entre les Carottes Julienne et Bâtonnets : Précisions sur Ces Techniques de Découpe
  • Quelle mandoline choisir Guide des meilleurs trancheurs pour tous les niveaux 4
    • produits
    Quelle mandoline choisir ? Guide des meilleurs trancheurs pour tous les niveaux
  • Comment empêcher les carottes de bifurquer : conseils et techniques efficaces 5
    • techniques
    Comment empêcher les carottes de bifurquer : conseils et techniques efficaces
  • Pourquoi les bâtonnets de carotte deviennent-ils mous avec le temps 6
    • Conservation
    Pourquoi les bâtonnets de carotte deviennent-ils mous avec le temps ?
Rubriques
  • 5 cm de large sont idéales pour mettre du pep's dans vos plats et dans votre cœur ! Mais attention ! Ne demandez pas de lardons à un boucher américain
  • Conservation
  • Cuisine
  • Expiration
  • ils peuvent ressentir la douleur. Des études ont montré que les crabes
  • Non classé
  • Nutrition
  • others
  • produits
  • Recette
  • Restaurant
  • Riz
  • Santé
  • techniques
Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes
  • Le Strass
  • Editoriale
  • Confidentialité
  • À Propos
  • Contact
Besoin d'inspiration pour apprendre à cuisiner ? Qu'il s'agisse d'articles rédigés par des chefs ou d'avis d'experts sur des restaurants, Le Strass est l'endroit où il faut être pour réussir sa prochaine idée culinaire.

Input your search keywords and press Enter.