Quand ramasser la pousse d’épines ? Le guide hilarant pour ne pas se piquer au jeu !
Ah, la pousse d’épines ! Ce petit trésor printanier qui nous met l’eau à la bouche… ou plutôt, le vin à la bouche ! Mais attention, avant de vous lancer à corps perdu dans une cueillette effrénée, une question cruciale se pose : Quand diable faut-il ramasser ces fameuses pousses d’épines ? Ne vous inquiétez pas, chers aventuriers du goût, je suis là pour vous guider dans cette quête épineuse (sans mauvais jeu de mots, enfin, presque).
Imaginez-vous, tel un Indiana Jones des vergers, prêt à affronter les dangers de la nature pour dénicher le Saint Graal de l’apéritif : la pousse d’épines fraîchement cueillie. Mais pas si vite ! Partir à l’aventure sans boussole, c’est le meilleur moyen de se retrouver perdu… et surtout, de revenir bredouille. Alors, sortez vos agendas, aiguisez vos sens, et préparez-vous à devenir des experts en récolte de pousses d’épines !
Le printemps, saison star de la pousse d’épines
Si vous pensez trouver des pousses d’épines en plein hiver sous la neige ou en été sous un soleil de plomb, détrompez-vous ! La nature est bien faite, et la pousse d’épines a son petit calendrier bien à elle. C’est au printemps, mes amis, que ça se passe ! Plus précisément, entre fin avril et début mai.
Pourquoi cette période me direz-vous ? Eh bien, c’est tout simplement le moment où les jeunes pousses sont à leur apogée gustatif. Elles sont tendres, gorgées de saveurs, et prêtes à libérer tous leurs arômes dans votre future liqueur maison. Imaginez-les, fraîchement écloses, comme des bébés épines qui découvrent le monde… ou plutôt, votre panier de récolte !
« C’est donc au printemps (fin avril, début mai) que l’on récolte les jeunes pousses, lorsqu’elles ont meilleurs goûts », nous dit la sagesse populaire. Et elle a bien raison, la sagesse populaire ! Alors, marquez d’une pierre blanche (ou plutôt, d’une épine verte) cette période dans votre calendrier. C’est votre rendez-vous annuel avec la pousse d’épines !
Le matin, l’heure magique de la cueillette
Maintenant que vous savez quand récolter, passons à l’heure ! Oubliez les grasses matinées, les grasses matinées c’est pour les fainéants, pas pour les cueilleurs de pousses d’épines ! Le secret, c’est de se lever avec le soleil, ou presque. La fraîcheur matinale, c’est le must pour une récolte optimale.
« Cueillir les jeunes pousses d’épine noire (prunelier) début mai, plutôt à la fraîcheur matinale », voilà le mot d’ordre ! Imaginez-vous, au petit matin, l’air frais sur votre visage, les oiseaux qui chantent… et vous, panier à la main, en quête des précieuses pousses. C’est presque romantique, non ? Enfin, romantique… jusqu’à ce que vous vous piquiez le doigt, évidemment. Mais bon, la beauté a un prix, et la liqueur de pousse d’épines aussi !
L’épine noire (prunelier), star de nos apéritifs
Attention, toutes les épines ne se valent pas ! Quand on parle de pousse d’épines pour notre fameux apéritif, on parle de l’épine noire, aussi appelée prunelier. C’est elle, la star de notre histoire !
« Cueillir les jeunes pousses d’épine noire (prunelier) », c’est clair et précis. Pas question de se tromper d’épine, sinon votre liqueur risque d’avoir un goût… disons… inattendu. L’épine noire, c’est celle qui nous offre ses jeunes pousses tendres et parfumées, celles qui vont transformer votre vin blanc en nectar des dieux (ou presque).
Alors, apprenez à reconnaître le prunelier, familiarisez-vous avec ses branches épineuses et ses petites feuilles vertes. Faites-en votre ami, votre confident… Enfin, peut-être pas votre confident, mais au moins votre fournisseur officiel de pousses d’épines !
La recette secrète (ou presque) de la pousse d’épine
Maintenant que vous avez vos pousses d’épines fraîchement cueillies, il est temps de passer à la partie sérieuse : la fabrication de la fameuse liqueur ! La base, c’est un mélange simple mais efficace : vin, alcool, et sucre. Oui, c’est tout ! La magie opère ensuite grâce à la macération des pousses.
« Elle débute par la réalisation du mélange composé de vin, d’alcool et de sucre », voilà le point de départ. Choisissez un bon vin blanc, ajoutez un peu d’alcool (avec modération, bien sûr), sucrez légèrement, et hop, le tour est joué ! Enfin, presque. Il reste l’étape cruciale de la macération.
Macération : le temps, c’est de l’arôme
La macération, c’est un peu comme une cure de jouvence pour les pousses d’épines. On les laisse infuser dans le mélange vin-alcool-sucre pendant plusieurs semaines, en remuant régulièrement. C’est là que les arômes se développent, que les saveurs s’intensifient, que la magie opère, je vous dis !
« La macération des jeunes pousses se fait juste après la cueillette et dure de 48 heures à un mois », nous apprend-on. Alors, patience est mère de vertu, surtout quand il s’agit de liqueur de pousse d’épines ! Laissez le temps faire son œuvre, et vous serez récompensés par une boisson aux arômes incomparables.
« On décide d’arrêter la macération quand la liqueur a pleinement développé ses arômes et présente des débuts d’amertumes », voilà le signe qu’il est temps de filtrer et de déguster. L’amertume, c’est la petite touche en plus qui fait toute la différence, qui apporte de la complexité à votre liqueur. Mais attention, pas trop d’amertume non plus, sinon ça risque de pincer !
Proportions et secret de fabrication
Alors, quelles sont les proportions exactes pour réussir sa liqueur de pousse d’épines ? La recette traditionnelle préconise 4 à 5 litres de vin pour 1 litre d’eau-de-vie, additionnés de 700 g de sucre. Et pour les pousses d’épines, comptez entre 30 et 200 g par litre de vin. C’est une fourchette assez large, je vous l’accorde, mais c’est à vous de trouver le juste milieu, selon vos goûts et la puissance aromatique de vos pousses.
« La recette traditionnelle préconise 4 à 5 litres de vin pour 1 litre d’eau-de-vie, additionnés de 700 g de sucre. La proportion de pousses d’épine est de 30 à 200 g par litre de vin ». Voilà, vous avez les chiffres clés ! Après, à vous de jouer, d’expérimenter, de devenir le maître incontesté de la liqueur de pousse d’épines !
Un apéritif à 16 degrés, ni plus, ni moins !
Si vous voulez respecter la tradition à la lettre, sachez que le taux d’alcool de la liqueur de pousse d’épines se situe autour de 16 degrés. Ni trop fort, ni trop léger, juste ce qu’il faut pour un apéritif convivial et festif.
« Le taux d’alcool est de 16° », c’est la norme. Après, si vous préférez une version plus corsée ou plus douce, libre à vous de moduler les proportions d’alcool et de vin. Mais n’oubliez pas, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, alors consommez avec modération… ou pas ! Je plaisante, bien sûr, modération est le maître mot !
Comment déguster et conserver votre précieux nectar
Votre liqueur de pousse d’épines est enfin prête ! Il est temps de la déguster, de la savourer, de la partager avec vos amis (ou de la garder jalousement pour vous, je ne juge pas). La Troussepinette, comme on l’appelle en Vendée, se boit fraîche, très fraîche même, en apéritif.
« La Troussepinette, légèrement sucrée, se boit fraîche en apéritif », c’est la tradition. Servez-la bien glacée, dans de jolis verres, avec quelques glaçons si vous le souhaitez. Et pour accompagner, quelques amuse-bouches, des toasts, des olives… Bref, tout ce qui vous fait plaisir !
Et pour la conservation ? Une fois ouverte, conservez votre bouteille au frais. Votre liqueur est un produit naturel, sans colorant ni conservateur, alors autant la préserver au mieux. « Conserver au frais après ouverture, servir très frais, produit naturel sans colorant », voilà les consignes à respecter pour profiter pleinement de votre pousse d’épines.
L’épine, plus qu’une simple épine
Les épines, ces petites pointes acérées qui nous piquent et nous agacent parfois… Mais au fond, savez-vous vraiment ce que c’est ? Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les épines ne sont pas de simples excroissances. Ce sont en fait des branches modifiées, qui contiennent du tissu vasculaire, comme les branches normales.
« Comme leur définition l’indique, les épines se trouvent à l’aisselle d’une feuille, là où une branche devrait normalement pousser, mais se terminent par une pointe ligneuse, acérée et durable. Elles contiennent donc du tissu vasculaire interne (phloème et xylème) que possèdent les autres branches de la plante ». Voilà, vous savez tout ! Les épines, ce sont des branches déguisées en armes de défense !
Des armes de défense redoutables
Et justement, à quoi servent ces épines ? Principalement à protéger la plante des herbivores. Imaginez-vous, une vache affamée qui veut croquer une jeune pousse… Aïe ! Les épines sont là pour dissuader les gourmands un peu trop entreprenants.
« Les épines sont présentes sur de nombreux végétaux et servent d’organe de protection contre les herbivores ». C’est leur rôle principal. Mais ce n’est pas tout ! Les épines peuvent aussi aider la plante à mieux supporter les variations de température, grâce à leur forme et leur surface réduites. Ingénieux, non ?
« Une adaptation au milieu climatique. De par sa forme et sa surface, l’épine va mieux supporter les fluctuations de la température qu’une feuille ». Alors, la prochaine fois que vous vous piquerez, pensez que c’est pour la bonne cause, pour la survie de la plante !
Robiniers, mesquites et autres arbres épineux
Les épines, on en trouve sur de nombreux arbres et arbustes. Les robiniers et les mesquites, par exemple, sont réputés pour leurs branches épineuses. Mais il y en a bien d’autres, comme l’aubépine, l’argousier, et bien sûr, notre fameux prunelier.
« Arbres de robinier et de mesquite Le robinier et le mesquite sont tous deux réputés pour leur robustesse et leurs branches épineuses ». Et la liste est longue ! La nature est pleine d’imagination quand il s’agit de se défendre et de s’adapter. Alors, ouvrez l’œil, et vous verrez des épines partout !
Quand tailler les haies épineuses ?
Si vous avez une haie d’épines, il est important de la tailler régulièrement pour qu’elle garde une belle forme et qu’elle ne devienne pas trop envahissante. Pour une haie, la taille se fait généralement à l’automne et au printemps. Pour un arbre isolé, une taille légère à l’automne suffit.
« En haie, optez pour une taille à l’automne et au printemps pour lui donner la forme que vous souhaitez. En isolé, on peut tailler à l’automne environ 1/4 de sa hauteur afin de favoriser la floraison du printemps ». Alors, à vos sécateurs, et attention aux piqûres !
L’épine-vinette, cousine gourmande
L’épine-vinette, ou vinettier, est une autre variété d’épine, moins connue pour les liqueurs, mais très appréciée en cuisine, notamment en Iran. Elle pousse à l’état sauvage dans de nombreuses régions du monde, et ses petits fruits rouges sont comestibles et délicieux.
« L’Épine-vinette ou le Vinettier pousse encore à l’état sauvage en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud ». Un vrai globe-trotteur, ce vinettier ! Et ses fruits sont une mine de saveurs.
Récolte des fruits rouges en automne
Si vous voulez récolter des fruits d’épine-vinette, c’est en automne qu’il faut s’y prendre, entre septembre et octobre. Les petits fruits rouges sont alors bien mûrs et prêts à être utilisés en cuisine.
« Les fruits sont généralement récoltés en automne, de septembre à octobre ». Alors, notez bien cette période dans votre agenda, après la pousse d’épines, voici venue la saison de l’épine-vinette !
Saveurs d’Iran dans votre assiette
En Iran, l’épine-vinette est utilisée depuis des siècles pour parfumer les plats, souvent en complément du safran. On la fait revenir au beurre, on l’ajoute aux riz, aux tajines… Un vrai délice !
« Les petits fruits rouges de cette variété d’épine-vinette sont traditionnellement utilisés depuis des siècles en Iran pour ajouter de la saveur aux mets en complément du Safran qui est cultivé sur les même plateaux et récoltés au même moment ». Alors, laissez-vous tenter par un voyage culinaire en Iran, grâce à l’épine-vinette !
Autres récoltes printanières : bourgeons de sapin et de pin
Le printemps, c’est la saison des récoltes ! En plus des pousses d’épines, vous pouvez aussi ramasser les jeunes bourgeons de sapin et de pin, qui ont des saveurs étonnantes et des vertus médicinales. Pour les bourgeons de sapin, c’est au début du printemps, dès l’éclosion. Pour les bourgeons de pin, c’est plutôt en hiver, juste avant le printemps, quand ils commencent à gonfler.
« Le meilleur moment pour ramasser les bourgeons de sapin se situe au printemps, et en particulier dès l’éclosion des premiers bourgeons. Présents sur l’arbre dès la fin de l’automne, ils sont récoltés durant l’hiver (généralement de janvier à mars) lorsque l’arbre est encore en repos végétatif et que les bourgeons commencent à gonfler (sans pour autant s’ouvrir !) ». Voilà, de quoi varier vos plaisirs de cueillette !
Attention aux piqûres ! Risques et précautions
Malgré toute leur beauté et leur utilité, les épines restent… des épines ! Les piqûres d’épines noires, en particulier, ont la réputation d’être dangereuses. Elles peuvent être douloureuses et provoquer des infections. Alors, prudence et gants obligatoires lors de la cueillette !
« Les piqûres d’épines noires ont la réputation d’être dangereuses. La piqûre peut être douloureuse et occasionner des infections chez l’homme ou chez le bétail. L’épine se casse également facilement et des fragments peuvent alors rester sous la peau, aggravant le risque d’infection ». Alors, ne vous prenez pas pour Rambo des épines, et protégez-vous !
Échardes et infections : les ennemis du cueilleur
Si vous vous piquez, n’oubliez pas de retirer l’écharde rapidement et de désinfecter la plaie. Une écharde oubliée peut s’infecter ou s’enkyster, et ça, c’est pas le top. Rougeur, chaleur, douleur, gonflement… Ce sont les signes d’une infection, alors soyez vigilants !
« Il ne faut pas laisser une écharde en place. Dans tous les cas, il vaut mieux l’enlever. Si elle n’est retirée, une écharde peut être à l’origine d’une infection ou bien s’enkyster. Les signes d’une infection sont les suivants : rougeur, chaleur, douleur, oedème (gonflement) ». Mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand il s’agit de piqûres d’épines !
Alternatives : le sapin Nordmann, sans épines qui piquent !
Si vous n’êtes pas fan des épines, ou si vous avez peur de vous piquer, il existe des alternatives. Le sapin Nordmann, par exemple, est célèbre pour ne pas perdre ses épines, et surtout, pour avoir des épines douces, qui ne piquent pas ! Idéal pour les familles avec enfants, ou pour les personnes allergiques aux piqûres.
« Le sapin Nordmann est le plus répandu : c’est celui qui ne perd pas ses épines ». Voilà, la solution pour les phobiques des épines ! Bon, le sapin Nordmann ne fait pas de liqueur de pousse d’épines, je vous l’accorde. Mais il est parfait pour décorer votre salon à Noël, sans risque de vousTransformer en hérisson.
Alors, prêts à partir à la cueillette des pousses d’épines ? N’oubliez pas : début mai, le matin, et attention aux piqûres ! Avec ces conseils, vous êtes parés pour devenir des pros de la récolte et de la liqueur de pousse d’épines. À votre santé, et à la vôtre !