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Manger des bourgeons : une option alimentaire viable ?

  • Ayngelina Borgan
  • 7 minutes de lecture
Manger des bourgeons : une option alimentaire viable
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Est-il possible de manger des bourgeons ? Absolument ! Et non, vous n’êtes pas en train de devenir un écureuil ou un ours qui se réveille de sa sieste hivernale. Manger des bourgeons, c’est une pratique ancestrale qui revient au goût du jour, un peu comme le tricot ou le vinyle. Mais attention, on ne parle pas ici de croquer dans le premier bourgeon venu en se promenant dans la forêt, façon Petit Poucet égaré.

Il faut savoir faire le tri, car tous les bourgeons ne sont pas comestibles, et certains sont même carrément à éviter. Imaginez la déception si, après avoir salivé devant un joli bourgeon prometteur, vous vous retrouvez avec un goût de sapin de Noël périmé dans la bouche ! Pas très glamour, avouons-le. Heureusement, la nature est bien faite et nous offre une belle variété de bourgeons savoureux et bénéfiques pour notre santé. Alors, prêts à devenir des explorateurs culinaires des temps modernes ? Accrochez-vous, on part à la découverte du monde fascinant des bourgeons comestibles.

Commençons par les bases. Quels types de bourgeons peut-on donc mettre au menu ? Eh bien, la laitue pommée et le chou, par exemple, sont de grands classiques. Ce sont des bourgeons terminaux, ce qui signifie qu’ils se trouvent à l’extrémité de la tige. Rien de bien sorcier, n’est-ce pas ? Imaginez la laitue pommée, bien ronde et dodue, c’est un bourgeon géant que l’on déguste en salade. Le chou, quant à lui, nous offre ses bourgeons serrés et croquants, parfaits pour accompagner un bon plat mijoté.

Mais les bourgeons ne se limitent pas aux légumes que l’on trouve chez le primeur. Le tilleul, cet arbre majestueux qui embaume nos étés, nous offre aussi ses bourgeons. Et là, surprise ! On peut les manger crus ou en macérat. Crus, ils ont une petite saveur douce et agréable, un peu comme une salade fraîche et délicate. En macérat, ils révèlent des propriétés bien-être insoupçonnées. On y reviendra, promis.

Maintenant, la question qui brûle les lèvres : peut-on simplement manger un bourgeon comme ça, sorti de l’arbre, sans chichi ? La réponse est oui, mais avec prudence. Comme pour tout aliment sauvage, il vaut mieux commencer petit et observer les réactions de son corps. On ne voudrait pas se retrouver avec une indigestion carabinée après avoir voulu jouer les aventuriers du goût. Et puis, soyons honnêtes, certains bourgeons ont une texture un peu… particulière. Imaginez croquer dans un bourgeon collant, la sensation n’est pas forcément des plus agréables.

Ah, justement, les bourgeons collants ! Peut-on les manger ? La question est pertinente. Ces bourgeons poisseux sont souvent recouverts d’une résine protectrice, un peu comme une armure miniature. Alors, est-ce que cette armure est comestible ? Eh bien, la réponse dépend du bourgeon. Certains bourgeons collants sont parfaitement consommables, comme ceux du peuplier ou du bouleau. Cette substance collante est en fait une résine aromatique qui apporte une saveur particulière et des bienfaits pour la santé. Mais encore une fois, prudence est mère de sûreté. Mieux vaut se renseigner avant de se lancer dans une dégustation hasardeuse.

Passons maintenant aux choses sérieuses : la gemmothérapie. Kesako ? C’est tout simplement l’art de se soigner avec les bourgeons. Eh oui, ces petites bombes de vitalité renferment des trésors de bienfaits pour notre organisme. La gemmothérapie utilise les macérats de bourgeons, c’est-à-dire des extraits liquides obtenus en faisant macérer les bourgeons frais dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine. Un peu comme une potion magique, mais en version naturelle et scientifique.

Et parmi les stars de la gemmothérapie, on retrouve le bourgeon de figuier. Ce petit bourgeon est un véritable chef d’orchestre pour notre bien-être. Il agit à deux niveaux : nerveux et digestif. Imaginez un chef d’orchestre qui harmonise les instruments de musique, le bourgeon de figuier fait un peu la même chose avec nos neurotransmetteurs. Il les régule, les calme, les rééquilibre. Résultat : un effet apaisant et rééquilibrant nerveux, idéal pour lutter contre le stress et l’anxiété. Et ce n’est pas tout ! Le bourgeon de figuier a aussi une action bénéfique sur les troubles digestifs. Ballonnements, acidité, reflux, gastrite, ulcères… Il est là pour nous soulager. Un vrai couteau suisse du bien-être, ce bourgeon de figuier !

Le macérat de bourgeons de figuier agit plutôt sur l’instant présent. C’est un peu comme un extincteur pour le feu intérieur. Stress au travail, tensions familiales, examens… Le bourgeon de figuier nous aide à gérer les situations stressantes et à retrouver notre calme intérieur. Il est particulièrement recommandé pour les personnes qui ont tendance à somatiser leur stress au niveau de l’estomac. Ces maux de ventre inexplicables, ces nœuds à l’estomac, ces digestions difficiles… Le bourgeon de figuier peut être une solution naturelle et efficace.

Mais le figuier n’est pas le seul bourgeon star de la gemmothérapie. Le noyer, par exemple, est un allié précieux pour notre flore intestinale. Imaginez un jardin intérieur, notre microbiote intestinal, peuplé de milliards de bonnes bactéries. Ce jardin a besoin d’être entretenu, nourri, choyé. Et le bourgeon de noyer est un excellent jardinier. Il favorise la restauration de la flore intestinale, il diminue le taux de sucre dans le sang et il agit sur le microbiote intestinal. Un vrai coup de pouce pour notre digestion et notre santé générale.

Le bouleau, quant à lui, est le bourgeon minceur par excellence. Enfin, minceur… Disons plutôt qu’il aide à maintenir la silhouette. Les bourgeons de bouleau favorisent l’élimination de l’eau accumulée dans notre corps. Rétention d’eau, jambes lourdes, cellulite… Le bouleau peut nous aider à nous sentir plus légers et plus toniques. C’est un peu comme un drainage printanier pour notre organisme.

Et pour nos yeux fatigués par les écrans et la pollution, il y a le bourgeon de myrtille. Le myrtillier est le bourgeon de la vue par excellence. Il améliore la vision nocturne, il protège la rétine, il soulage la fatigue oculaire. Un vrai cadeau pour nos yeux sollicités en permanence.

Le cassis, lui, est le bourgeon anti-inflammatoire naturel. On le surnomme même « cortisone-like », tellement son action anti-inflammatoire est puissante. Le bourgeon de cassis stimule la production de cortisol par les glandes surrénales, un peu comme une cortisone naturelle. Il est particulièrement utile en cas d’inflammations articulaires, d’allergies, de douleurs musculaires.

Le sorbier, c’est le bourgeon de la circulation. Varices, hémorroïdes, ulcères variqueux, bourdonnements d’oreilles, migraines… Le sorbier améliore la circulation sanguine, aussi bien dans les jambes que dans le cerveau. Un vrai coup de pouce pour notre système circulatoire.

Et pour retrouver un sommeil paisible, on peut se tourner vers l’aubépine, le tilleul et le figuier. Ces trois plantes sont les plus efficaces pour lutter contre les troubles du sommeil. Leurs bourgeons agissent en synergie pour calmer le système nerveux, favoriser la détente et faciliter l’endormissement. Un trio gagnant pour des nuits réparatrices.

Enfin, pour prendre soin de notre système lymphatique, il y a le bourgeon de châtaignier. Le châtaignier est le bourgeon du système lymphatique. Il draine, il détoxifie, il stimule la circulation lymphatique. Un allié précieux pour éliminer les toxines et renforcer notre système immunitaire.

Et ce n’est pas tout ! Framboisier et airelle sont efficaces contre les petits problèmes féminins. Aubépine et aulne sont bénéfiques pour le système cardiaque et circulatoire. L’olivier est l’allié de la circulation sanguine. Le genévrier est diurétique et détoxifiant. Bref, la nature nous offre une véritable pharmacie dans les bourgeons.

Mais attention, la gemmothérapie, ce n’est pas de la magie. Il y a des contre-indications et des dangers à connaître. Tout d’abord, il existe un risque allergique, notamment avec le bouleau et le peuplier. Si vous êtes allergique au pollen de bouleau, par exemple, mieux vaut éviter les bourgeons de bouleau. Il peut aussi y avoir des interactions médicamenteuses. Si vous prenez des médicaments, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de commencer une cure de gemmothérapie. Et puis, il y a les effets indésirables, qui dépendent des plantes utilisées. Mieux vaut se renseigner sur les éventuels effets secondaires avant de se lancer.

Pendant les trois premiers mois de la grossesse, la femme enceinte prendra les complexes et les unitaires de gemmothérapie sur recommandation d’un professionnel de la santé. Par prudence, il est préférable d’éviter la gemmothérapie pendant le premier trimestre de la grossesse.

Le bourgeon de myrtille, par exemple, ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 3 ans ni chez les femmes enceintes. Les bourgeons de charme sont contre-indiqués chez les enfants de moins de 3 ans et les femmes enceintes. Compte tenu de la présence de glycérine, ils sont à utiliser avec précaution chez les diabétiques. Et en cas de traitement pour fluidifier le sang, il ne faut pas prendre de bourgeons de charme en automédication.

Le bourgeon de figuier peut provoquer des réactions chez les personnes allergiques au latex. Et chez les personnes sous anti-dépresseurs, il ne faut pas dépasser 5 gouttes par jour au début. Le bourgeon de cassis, consommé excessivement, pourrait entraîner des troubles digestifs mineurs, comme des nausées ou des diarrhées. Et la myrtille, consommée inadéquatement, peut induire des troubles, allant des simples ballonnements à un risque vital. Alors, prudence et modération sont de mise.

Pour profiter pleinement des bienfaits des bourgeons, il y a quelques conseils d’utilisation à suivre. La période de récolte des bourgeons varie en fonction des arbres et des arbustes. Schématiquement, les bourgeons d’arbustes sont cueillis dès février jusqu’en avril. Et les bourgeons des grands arbres, comme le chêne, le hêtre ou le tilleul, sont plutôt cueillis entre avril et mai, au moment où le bourgeon est très turgescent, juste avant qu’il s’ouvre. La meilleure période pour couper les bourgeons est en février et mars, lorsque les gelées les plus sévères sont passées.

De manière générale, la gemmothérapie s’utilise chroniquement, en cure de 3 semaines. Les cures peuvent être renouvelées après un minimum d’une semaine d’arrêt. Deux ou trois bourgeons peuvent être utilisés en association sur la même journée. De préférence, il vaut mieux les prendre à différents moments de la journée pour ne pas « bombarder » le corps d’informations différentes en une fois.

Si vous voulez vous lancer dans la gemmothérapie, vous pouvez vous tourner vers des marques spécialisées, comme Alphagem, qui propose des macérats-mère et des complexes de première qualité, entièrement BIO. Et pour consommer le pin sylvestre, vous pouvez préparer une décoction de bourgeons. Comptez une cuillère à café de bourgeons pour une tasse de 150 mL d’eau froide, portez à ébullition pendant 3 minutes, laissez infuser pendant 10 minutes, puis filtrez.

Enfin, pour différencier un bourgeon à fleurs d’un bourgeon à fruit, il y a quelques astuces. L’œil à bois est petit et pointu, généralement collé à la branche et présent sur les brindilles de l’année. Le bourgeon à fruit (bouton à fleurs) est généralement plus développé/gonflé et se situe sous une lambourde ou sous une bourse. Voilà, vous savez presque tout sur les bourgeons comestibles. Alors, prêts à croquer la vie à pleines dents… enfin, à pleins bourgeons ?

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