Le jeûne de 16 heures : comment ça s’appelle et pourquoi tout le monde en parle ?
Alors, vous vous demandez comment on appelle ce fameux jeûne de 16 heures ? Eh bien, accrochez-vous, parce que ce n’est pas sorcier : on l’appelle tout simplement le jeûne intermittent 16/8. Oui, c’est aussi simple que ça ! Pas de nom compliqué ou alambiqué, juste du concret. Imaginez, c’est comme commander un café : un « expresso » reste un « expresso », pas besoin de l’appeler « élixir de java matinal » pour faire savant. Le jeûne 16/8, c’est pareil, direct et efficace, comme votre expresso du matin (enfin, pas pendant le jeûne, hein !). Mais pourquoi ce nom, et surtout, pourquoi est-ce que tout le monde semble soudainement obsédé par le fait de ne pas manger pendant 16 heures ? C’est ce qu’on va décortiquer ensemble, avec un peu d’humour et beaucoup de faits, parce que l’information, c’est comme un bon repas : ça doit être savoureux et nourrissant.
Le jeûne intermittent 16/8 : la star des jeûnes, mais pourquoi 16:8 ?
Le jeûne intermittent 16/8, c’est un peu la Beyoncé des régimes : tout le monde en parle, tout le monde veut l’essayer, et il paraît que ça marche du tonnerre. Mais pourquoi ce ratio bizarre de 16:8 ? Est-ce une formule magique sortie d’un grimoire de sorcier nutritionniste ? Pas vraiment, c’est en fait assez logique. Sur 24 heures dans une journée, on divise le temps en deux : 16 heures de jeûne et 8 heures pour manger. Simple, non ? Pendant ces 16 heures, on laisse notre corps tranquille, sans apport de nourriture solide (l’eau, le café noir et le thé non sucré sont généralement autorisés, on n’est pas des sauvages non plus). Et pendant les 8 heures restantes, on mange ce qu’on veut… Enfin, « ce qu’on veut », façon de parler. Si vous vous goinfrez de pizzas et de sodas pendant 8 heures et que vous espérez des miracles, vous risquez d’être déçu. Mais en théorie, vous cadrez votre alimentation sur une fenêtre de 8 heures. L’idée derrière tout ça ? Laisser le corps puiser dans ses réserves, un peu comme quand vous videz votre grenier pour faire du tri. Sauf que là, c’est votre corps qui vide son « grenier » de graisses superflues. Et ça, c’est plutôt cool.
Que se passe-t-il dans votre corps pendant un jeûne de 16 heures ? Le grand ménage intérieur !
Alors, concrètement, qu’est-ce qui se trame dans votre organisme pendant ces 16 heures de diète ? Imaginez votre corps comme une maison : pendant 16 heures, vous coupez l’arrivée de « matériaux de construction » (la nourriture) et vous lancez un grand chantier de rénovation. Fini le mode « stockage », on passe en mode « nettoyage et réparation ». Dès les premières heures, votre corps commence à épuiser ses réserves de glycogène, un peu comme vider le réservoir d’essence de votre voiture. Une fois le glycogène épuisé, il attaque les graisses, notre réserve d’énergie de secours. C’est là que la magie opère : votre corps brûle les graisses pour produire de l’énergie. C’est un peu comme passer du fioul au bois de chauffage, plus écologique et plus économique pour votre organisme. Mais ce n’est pas tout ! Le jeûne de 16 heures stimule aussi un processus fascinant appelé autophagie. Késako ? En gros, c’est le grand ménage cellulaire. Votre corps élimine les cellules endommagées, les protéines malformées, les déchets… Un véritable recyclage interne pour optimiser le fonctionnement de vos cellules. C’est comme si vous faisiez le tri dans votre garage, vous vous débarrassez des outils cassés et des objets inutiles pour faire de la place et optimiser l’espace. L’autophagie, c’est pareil, mais à l’échelle cellulaire. Pas mal, non ?
L’autophagie : le super-pouvoir caché du jeûne intermittent
L’autophagie, c’est un peu le mot savant qui fait chic dans les conversations sur le jeûne intermittent. Mais derrière ce terme un peu barbare, se cache un processus biologique absolument génial. Autophagie, ça vient du grec « auto » (soi-même) et « phagein » (manger). En gros, « se manger soi-même ». Rassurez-vous, votre corps ne va pas se cannibaliser ! L’autophagie, c’est plutôt un processus de recyclage cellulaire. Imaginez vos cellules comme des petites usines. Avec le temps, ces usines accumulent des déchets, des pièces détachées inutilisables, des protéines défectueuses… L’autophagie, c’est le service de nettoyage et de maintenance de ces usines. Pendant le jeûne, quand votre corps est moins occupé à digérer, il active ce processus d’autophagie. Il se débarrasse des éléments cellulaires endommagés, les recycle et les réutilise pour construire de nouvelles cellules plus performantes. C’est un peu comme si vous preniez les pièces détachées d’une vieille voiture pour réparer une voiture plus récente et plus efficace. L’autophagie, c’est donc un mécanisme de survie essentiel, qui permet de maintenir nos cellules en bon état et de les protéger contre les dommages. Et cerise sur le gâteau, l’autophagie serait stimulée par le jeûne, notamment le jeûne de 16 heures. Alors, la prochaine fois que vous sautez un repas, dites-vous que vous ne faites pas que perdre du poids, vous faites aussi un grand ménage de printemps à l’intérieur de vos cellules !
Comment savoir si vous êtes en autophagie ? Les signes qui ne trompent pas (ou presque)
Maintenant que vous savez que l’autophagie est ce super-pouvoir caché du jeûne, vous vous demandez peut-être comment savoir si votre corps est en mode « recyclage cellulaire maximal ». Malheureusement, il n’y a pas de bouton « autophagie ON/OFF » avec un voyant lumineux qui s’allume sur votre front. Mais il existe quelques indices qui peuvent suggérer que votre corps est en train de lancer ce grand ménage intérieur. Le signe le plus souvent cité est l’augmentation du taux de corps cétoniques. Les corps cétoniques, ce sont des molécules produites par le foie lorsque le corps brûle des graisses pour produire de l’énergie. C’est un peu le carburant de substitution quand il n’y a plus de sucre disponible. En jeûnant 16 heures, vous donnez à votre corps le temps d’épuiser ses réserves de sucre et de passer en mode « cétose », c’est-à-dire en production de corps cétoniques. Donc, si vous mesurez votre taux de cétones (avec des bandelettes urinaires ou un lecteur de cétone sanguine), et qu’il est élevé, c’est un bon signe que vous êtes en autophagie (et que vous brûlez des graisses, double bonus !). Attention, ce n’est pas une science exacte. Le taux de cétones peut varier en fonction de plusieurs facteurs, comme votre niveau d’activité physique, votre alimentation avant le jeûne, etc. D’autres indices, moins scientifiques mais tout aussi intéressants, peuvent vous mettre sur la voie : une sensation de légèreté, une meilleure clarté mentale, une diminution de la faim au fil des jours… En bref, si vous vous sentez bien pendant votre jeûne de 16 heures, il y a de fortes chances que votre corps soit en train de profiter de tous les bénéfices, autophagie incluse. Et puis, soyons honnêtes, se sentir bien, c’est déjà une excellente raison de continuer, non ?
À partir de combien d’heures de jeûne l’autophagie se déclenche-t-elle ? Le timing, c’est tout !
La question cruciale : combien de temps faut-il jeûner pour déclencher cette fameuse autophagie ? Est-ce qu’un jeûne de 12 heures suffit ? Faut-il attendre 24 heures pour que le processus se mette en route ? Les études sur le sujet sont encore en cours, mais il semblerait que l’autophagie commence à se manifester après environ 16 heures de jeûne. C’est justement la durée du jeûne intermittent 16/8 ! Coïncidence ? Je ne crois pas ! En fait, après 16 heures sans manger, votre corps commence à puiser sérieusement dans ses réserves de glycogène, puis dans les graisses, et c’est à ce moment-là que l’autophagie semble s’intensifier. Certaines études suggèrent même que l’autophagie atteint son pic entre 24 et 48 heures de jeûne. Mais attention, jeûner 24 ou 48 heures, c’est déjà un jeûne prolongé, qui n’est pas forcément adapté à tout le monde et qui demande une certaine préparation et un suivi médical. Le jeûne 16/8, lui, est plus accessible et plus facile à intégrer dans son quotidien. Il permet déjà de profiter des premiers bénéfices de l’autophagie, tout en restant gérable sur le long terme. Alors, si vous débutez dans le jeûne intermittent et que vous visez l’autophagie, le 16/8 est un excellent point de départ. C’est un peu comme apprendre à faire du vélo : on commence par les petites roues avant de se lancer sur les routes de montagne !
L’autophagie, c’est dangereux pour la santé ? Démêler le vrai du faux
Attention, alerte info ! On entend parfois dire que l’autophagie, c’est dangereux pour la santé, que ça peut favoriser le cancer, etc. Catastrophe ! Faut-il arrêter le jeûne intermittent et se gaver de gâteaux au chocolat pour éviter le pire ? Respirez un grand coup, et démêlons le vrai du faux. Oui, il est vrai que des problèmes d’autophagie ont été associés à certaines maladies, notamment le cancer. Mais attention, confusion ! Ce n’est pas l’autophagie elle-même qui est mauvaise, c’est un dysfonctionnement de l’autophagie qui peut poser problème. Imaginez le système d’autophagie comme un service de recyclage des déchets dans votre ville. S’il fonctionne bien, la ville est propre et agréable à vivre. Mais si le service de recyclage est défaillant, les déchets s’accumulent, la ville devient sale et insalubre. Pour l’autophagie, c’est pareil. Un dysfonctionnement de l’autophagie peut entraîner une accumulation de « déchets cellulaires », ce qui peut augmenter le risque de mutations génétiques et potentiellement favoriser le développement de cellules cancéreuses. Mais, et c’est un grand MAIS, le jeûne intermittent, en stimulant l’autophagie, contribue justement à maintenir un bon fonctionnement de ce processus. C’est comme si vous donniez un coup de pouce au service de recyclage de votre ville pour qu’il fonctionne encore mieux. Des études ont même montré que le jeûne intermittent pourrait avoir un effet protecteur contre certains types de cancer. Alors, non, l’autophagie n’est pas dangereuse pour la santé, au contraire. C’est un processus essentiel pour le bon fonctionnement de nos cellules, et le jeûne intermittent est un moyen naturel et efficace de la stimuler. Bien sûr, comme pour tout, il faut faire les choses avec bon sens et écouter son corps. Si vous avez des problèmes de santé particuliers, demandez toujours l’avis de votre médecin avant de vous lancer dans le jeûne intermittent. Mais de manière générale, l’autophagie est plutôt une amie qu’une ennemie de votre santé !
Le jeûne intermittent 16/8 : efficace pour perdre du poids ? La vérité (avec un peu de sarcasme)
La question que tout le monde se pose : est-ce que le jeûne intermittent 16/8, ça marche vraiment pour perdre du poids ? La réponse courte : oui, potentiellement. La réponse longue (et plus nuancée) : oui, potentiellement, mais pas par magie ! Le jeûne intermittent 16/8 n’est pas un régime miracle qui va vous faire fondre comme neige au soleil en dormant. Si vous pensez que vous allez perdre 10 kilos en une semaine en ne faisant rien d’autre que jeûner 16 heures par jour, vous risquez d’être déçu. La perte de poids, ça reste une question d’équilibre entre les calories que vous consommez et les calories que vous dépensez. Si vous mangez plus de calories que vous n’en brûlez, vous grossirez, jeûne intermittent ou pas. Par contre, le jeûne intermittent 16/8 peut vous aider à créer un déficit calorique, ce qui est indispensable pour perdre du poids. Comment ? Déjà, en réduisant votre fenêtre d’alimentation à 8 heures, vous avez mécaniquement moins de temps pour manger. Si vous aviez l’habitude de grignoter toute la journée, le jeûne intermittent va vous aider à structurer vos repas et à limiter les fringales intempestives. Ensuite, le jeûne intermittent peut améliorer votre sensibilité à l’insuline. L’insuline, c’est une hormone qui régule le taux de sucre dans le sang et qui favorise le stockage des graisses. Quand on devient résistant à l’insuline (à cause d’une alimentation trop riche en sucre et en aliments transformés), on a plus de mal à perdre du poids et on risque de développer un diabète de type 2. Le jeûne intermittent peut aider à améliorer la sensibilité à l’insuline, ce qui facilite la perte de poids et réduit le risque de diabète. Enfin, le jeûne intermittent, en stimulant l’autophagie et d’autres mécanismes métaboliques, peut favoriser la combustion des graisses. Mais attention, tout ça ne fonctionne que si vous adoptez une alimentation saine et équilibrée pendant votre fenêtre d’alimentation de 8 heures. Si vous compensez vos 16 heures de jeûne en vous goinfrant de malbouffe pendant 8 heures, vous ne verrez pas beaucoup de résultats. Alors, oui, le jeûne intermittent 16/8 peut être un outil efficace pour perdre du poids, mais il faut l’utiliser intelligemment et l’associer à une hygiène de vie globale saine. C’est un peu comme un couteau de cuisine : c’est très utile pour couper les légumes, mais si vous l’utilisez pour vous taillader les doigts, ça devient tout de suite moins intéressant.
Pourquoi vous ne perdez pas de poids avec le jeûne 16/8 ? Les erreurs à éviter (et les solutions !)
Vous avez adopté le jeûne intermittent 16/8 avec enthousiasme, vous jeûnez religieusement 16 heures par jour, mais la balance ne bouge pas d’un iota. Frustration, découragement, envie de tout abandonner et de vous consoler avec un pot de glace au chocolat… Stop ! Avant de craquer, respirez un grand coup et analysons ensemble les raisons possibles pour lesquelles vous ne perdez pas de poids avec le jeûne 16/8. La première raison, et la plus fréquente, c’est le manque de déficit calorique. Comme on l’a vu, la perte de poids, c’est avant tout une question de calories. Si vous mangez autant de calories (voire plus) pendant votre fenêtre d’alimentation de 8 heures que ce que vous brûlez sur 24 heures, vous ne perdrez pas de poids. C’est mathématique. Il faut donc veiller à créer un déficit calorique, soit en réduisant vos apports caloriques (sans vous affamer, hein !), soit en augmentant vos dépenses énergétiques (en faisant plus d’activité physique). Deuxième erreur classique : se goinfrer pendant la fenêtre d’alimentation. Le jeûne intermittent n’est pas un permis de manger tout et n’importe quoi pendant 8 heures. Si vous vous dites « j’ai jeûné 16 heures, maintenant j’ai le droit de me faire plaisir » et que vous engloutissez des quantités astronomiques de pizzas, de burgers et de frites, vous sabotez tous vos efforts. Il faut privilégier une alimentation saine et équilibrée, riche en légumes, en fruits, en protéines maigres et en bonnes graisses, même pendant votre fenêtre d’alimentation. Troisième piège : le manque de régularité. Le jeûne intermittent, c’est comme un entraînement sportif : il faut être régulier pour voir des résultats. Si vous jeûnez 16 heures du lundi au vendredi et que vous vous relâchez complètement le week-end, vous risquez de freiner votre progression. Essayez de maintenir une certaine régularité, même le week-end, en adaptant éventuellement votre fenêtre d’alimentation à votre rythme de vie. Quatrième erreur : négliger l’activité physique. Le jeûne intermittent, c’est bien, mais l’activité physique, c’est encore mieux ! Le sport, ça brûle des calories, ça muscle, ça améliore la sensibilité à l’insuline, ça réduit le stress… Bref, c’est un allié indispensable pour perdre du poids et améliorer votre santé globale. Alors, bougez-vous ! Cinquième raison : le manque de sommeil. Le sommeil, c’est souvent le parent pauvre de nos préoccupations santé, et pourtant, il est crucial pour la perte de poids. Le manque de sommeil perturbe les hormones qui régulent l’appétit, augmente le stress, favorise les fringales… Essayez de dormir suffisamment (7 à 8 heures par nuit) pour optimiser vos résultats. Enfin, dernière possibilité : le plateau de perte de poids. Au bout d’un certain temps, il est normal que la perte de poids ralentisse, voire s’arrête. C’est le fameux plateau. Dans ce cas, il faut ajuster votre stratégie : réduire encore un peu vos apports caloriques, augmenter l’intensité de votre activité physique, varier les types de jeûne intermittent (par exemple, passer au 18/6 ou au 20/4 de temps en temps)… Bref, ne vous découragez pas ! La perte de poids, c’est un marathon, pas un sprint. Soyez patient, persévérant, et ajustez votre stratégie si nécessaire. Et si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé (médecin, nutritionniste, diététicien) pour un accompagnement personnalisé.
Quel repas faut-il sauter pour le jeûne intermittent ? Petit-déjeuner, déjeuner ou dîner : le grand dilemme !
La grande question existentielle du jeûneur intermittent : quel repas sacrifier pour optimiser son jeûne 16/8 ? Faut-il zapper le petit-déjeuner, faire l’impasse sur le déjeuner ou dire adieu au dîner ? Il n’y a pas de réponse unique et universelle à cette question. Le « meilleur » repas à sauter dépend de vos préférences personnelles, de votre rythme de vie, de vos habitudes alimentaires et de vos objectifs. Mais analysons ensemble les avantages et les inconvénients de chaque option pour vous aider à faire votre choix. Sauter le petit-déjeuner : l’option la plus populaire et la plus « naturelle ». Pour beaucoup de personnes, sauter le petit-déjeuner est le moyen le plus simple et le plus intuitif de pratiquer le jeûne intermittent 16/8. Il suffit de prolonger naturellement votre jeûne de la nuit en sautant le premier repas de la journée. Avantages : c’est souvent plus facile à mettre en place, ça s’intègre bien dans un rythme de vie « classique » (travail, école…), ça permet de manger des repas plus sociaux (déjeuner, dîner) en famille ou entre amis. Inconvénients : pour les personnes qui ont l’habitude de prendre un petit-déjeuner copieux, ça peut être difficile au début, ça peut entraîner des fringales en milieu de matinée, ça peut perturber le rythme circadien pour certaines personnes. Sauter le dîner : l’option « radicale » mais potentiellement très efficace. Sauter le dîner, c’est un peu plus contraignant socialement, mais ça peut être très efficace pour la perte de poids et pour optimiser les bénéfices du jeûne intermittent. Avantages : ça crée une fenêtre de jeûne plus longue en soirée et pendant la nuit, ce qui peut favoriser la combustion des graisses et l’autophagie, ça peut améliorer la qualité du sommeil (en évitant de dîner trop tard et trop lourd), ça peut être plus facile à gérer pour les personnes qui n’ont pas faim le soir. Inconvénients : c’est moins pratique socialement (moins de dîners au restaurant ou entre amis), ça peut être difficile pour les personnes qui ont l’habitude de dîner en famille, ça peut entraîner des fringales en soirée pour certaines personnes. Sauter le déjeuner : l’option « intermédiaire » et adaptable. Sauter le déjeuner, c’est un peu l’option du milieu, moins radicale que sauter le dîner, mais moins « naturelle » que sauter le petit-déjeuner. Avantages : ça peut être une bonne option pour les personnes qui n’ont pas très faim le midi, ça peut permettre de garder des repas sociaux le matin et le soir, ça peut être plus facile à adapter en fonction des jours (par exemple, sauter le déjeuner en semaine et prendre un déjeuner normal le week-end). Inconvénients : ça peut être difficile pour les personnes qui ont l’habitude de déjeuner au travail ou à l’école, ça peut entraîner des baisses d’énergie en milieu de journée pour certaines personnes. En conclusion, il n’y a pas de « meilleur » repas à sauter de manière universelle. Le plus important, c’est de choisir l’option qui vous convient le mieux, celle que vous pouvez maintenir sur le long terme et qui s’adapte à votre style de vie. Vous pouvez aussi tester différentes options et voir celle qui vous apporte le plus de bénéfices et le moins de contraintes. Et n’oubliez pas, le plus important, c’est d’écouter votre corps et de faire ce qui est le mieux pour vous !
Le sommeil compte-t-il comme du jeûne ? La question qui taraude tous les jeûneurs (et la réponse qui va vous ravir)
Question existentielle numéro 2 du jeûneur intermittent : est-ce que les heures de sommeil comptent dans les 16 heures de jeûne ? La réponse est un grand OUI ! Et c’est une excellente nouvelle, n’est-ce pas ? Imaginez, vous dormez en moyenne 8 heures par nuit. Si ces 8 heures comptent comme du jeûne, il ne vous reste plus que 8 heures de jeûne « actif » à gérer pendant la journée. Beaucoup plus facile, non ? En fait, le sommeil est même considéré comme une partie intégrante du jeûne intermittent. Pendant que vous dormez, votre corps continue de brûler des calories, de réparer les cellules, de se détoxifier… C’est un peu comme un jeûne « passif », mais qui compte quand même ! C’est pour ça que le jeûne intermittent 16/8 est souvent appelé « time-restricted eating » en anglais, c’est-à-dire « alimentation limitée dans le temps ». L’idée, c’est de concentrer votre alimentation sur une fenêtre de temps plus courte, en incluant naturellement les heures de sommeil dans la période de jeûne. Alors, la prochaine fois que vous vous demanderez si vous avez vraiment jeûné 16 heures, pensez à vos heures de sommeil. Elles sont précieuses et elles comptent double ! C’est un peu comme les heures supplémentaires au travail : ça ne vous demande pas d’effort supplémentaire, mais ça vous rapproche de votre objectif. Alors, dormez bien, jeûnez bien, et profitez des bénéfices du jeûne intermittent sans trop vous casser la tête !
Qu’est-ce qui ne casse pas le jeûne intermittent ? Les boissons et aliments autorisés (et ceux à éviter comme la peste)
Pendant les 16 heures de jeûne, la question cruciale : qu’est-ce qu’on a le droit de consommer sans « casser » le jeûne ? La réponse simple : les boissons non caloriques. Mais creusons un peu le sujet pour être sûr de ne pas faire d’impair et de saboter tous nos efforts. Les boissons autorisées, les alliées de votre jeûne :
- L’eau : LA boisson indispensable pendant le jeûne. Hydratez-vous abondamment avec de l’eau plate, de l’eau gazeuse, de l’eau aromatisée (avec des rondelles de citron, de concombre, de gingembre…). L’eau, c’est zéro calorie, zéro sucre, zéro tout ce qui pourrait casser votre jeûne. Et en plus, ça aide à couper la faim et à éliminer les toxines. Bref, l’eau, c’est votre meilleure amie pendant le jeûne.
- Le café noir : Le café noir, sans sucre, sans lait, sans crème, est autorisé pendant le jeûne intermittent. Le café contient des calories, mais en quantité négligeable (environ 2 calories par tasse). Et surtout, le café a un effet coupe-faim et stimulant, ce qui peut vous aider à tenir le coup pendant les heures de jeûne. Attention, pas de cappuccino, de latte macchiato ou de café crème ! C’est café noir, point barre.
- Le thé non sucré : Le thé, comme le café noir, est autorisé pendant le jeûne intermittent, à condition qu’il soit non sucré et sans ajout de lait ou de crème. Thé vert, thé noir, thé blanc, infusions… Faites-vous plaisir ! Le thé, en plus d’hydrater, contient des antioxydants bénéfiques pour la santé. Évitez les thés aromatisés avec des sirops ou des sucres ajoutés, et préférez les infusions naturelles.
- Le bouillon d’os : Le bouillon d’os, c’est un peu la boisson « cheat code » du jeûne intermittent. Il contient quelques calories (environ 40-50 calories par tasse), mais il est très riche en nutriments, en minéraux et en collagène. Le bouillon d’os peut vous aider à tenir plus longtemps pendant le jeûne, à réduire la sensation de faim, à améliorer la digestion et à soutenir votre santé globale. À consommer avec modération, mais c’est une option intéressante pour les jeûnes plus longs ou pour les personnes qui ont du mal à tenir le coup.
- Le vinaigre de cidre de pomme dilué : Le vinaigre de cidre de pomme dilué dans de l’eau (une cuillère à soupe de vinaigre dans un grand verre d’eau) est également autorisé pendant le jeûne intermittent. Le vinaigre de cidre de pomme contient très peu de calories et peut aider à stabiliser la glycémie, à améliorer la digestion et à réduire l’appétit. Attention, le vinaigre de cidre de pomme est acide, il faut le diluer correctement dans de l’eau et ne pas en abuser pour ne pas irriter l’estomac.
Les boissons à éviter comme la peste, les saboteurs de votre jeûne :
- Les boissons sucrées : Sodas, jus de fruits, boissons énergétiques, sirops, limonades… Toutes ces boissons sont à bannir absolument pendant le jeûne intermittent. Elles sont bourrées de sucre et de calories, et elles vont casser votre jeûne en un clin d’œil. En plus, elles sont mauvaises pour la santé en général. Alors, on oublie !
- Les boissons avec du lait ou de la crème : Café au lait, cappuccino, latte, thé au lait, chocolat chaud… Le lait et la crème contiennent des calories et des matières grasses qui vont casser votre jeûne. Même un simple nuage de lait dans votre café, c’est suffisant pour sortir du jeûne. Alors, on boit son café et son thé noirs, ou on s’en passe pendant le jeûne.
- L’alcool : L’alcool est à éviter pendant le jeûne intermittent. L’alcool est calorique, il déshydrate, il perturbe le sommeil et il peut augmenter la faim. Bref, l’alcool, c’est le pire ennemi du jeûneur intermittent. On garde l’apéro pour la fenêtre d’alimentation !
- Les sodas light et les édulcorants artificiels : Même si les sodas light et les édulcorants artificiels ne contiennent pas de calories, ils peuvent quand même casser votre jeûne. Certaines études suggèrent que les édulcorants artificiels peuvent perturber la glycémie et l’insuline, et donc annuler certains bénéfices du jeûne intermittent. Par précaution, il vaut mieux éviter les sodas light et les édulcorants pendant le jeûne. Et puis, soyons honnêtes, les sodas light, c’est pas terrible pour la santé non plus.