Quelle est la meilleure soubressade ? La réponse pourrait bien vous surprendre (ou pas !)
Ah, la soubressade ! Cette merveille charcutière qui ensoleille nos apéros et réchauffe nos cœurs (et parfois nos papilles, si on opte pour la piquante !). Mais face à l’immensité du monde de la soubressade, une question cruciale se pose : quelle est donc la meilleure soubressade ?
Accrochez-vous bien, car la réponse, aussi tranchée qu’un couteau à jambon bien affûté, est la suivante : la soubressade majorquine, mesdames et messieurs !
Oui, vous avez bien entendu. Oubliez les débats interminables et les tergiversations byzantines. Les experts, les fins gourmets, même votre voisin un peu trop pointilleux sur la charcuterie, tous s’accordent à dire que la soubressade majorquine règne en maître sur le royaume de la saucisse à tartiner. Et quand cette soubressade sort des ateliers ancestraux de La Luna, une entreprise majorquine qui perpétue la tradition depuis 1900, alors là, mes amis, on atteint le nirvana gustatif. C’est simple, c’est la SOUBRESSADE, la vraie, l’unique, l’authentique, la majorquine, point final !
Mais au fait, c’est quoi exactement la soubressade ? Plongée au cœur de cette charcuterie d’exception
Avant de nous extasier davantage sur la supériorité incontestée de la soubressade majorquine, prenons un instant pour explorer ensemble les origines et les particularités de cette charcuterie qui fleure bon les Baléares. Imaginez-vous un agriculteur majorquin, il y a fort longtemps, cherchant désespérément un moyen de conserver la viande de porc. C’est de cette nécessité, dit-on, qu’est née la soubressade. Ingénieux, non ?
Certains linguistes, un peu philosophes sur les bords, avancent même que le nom « soubressade » pourrait dériver du mot « sobres », qui signifie « sans sel ». Pourquoi « sans sel » ? Parce qu’à une époque révolue, les autorités locales, dans un élan de bureaucratie dont on se serait bien passé, interdisaient aux agriculteurs de saler leurs précieuses productions. Heureusement, cette interdiction n’a pas perduré, car une soubressade sans sel, avouons-le, ce serait un peu comme un été sans soleil, une pizza sans fromage, bref, une tragédie culinaire.
Alors, que se cache-t-il concrètement dans cette enveloppe orangée qui nous fait tant saliver ? La recette, bien gardée, fait la part belle à la viande de porc, à hauteur de 92% s’il vous plaît ! On y retrouve de la poitrine et du porc maigre, le tout agrémenté de paprika (c’est lui qui donne cette couleur si caractéristique), de sel, de dextrose, d’épices, d’antioxydants (pour la bonne conscience) et d’un arôme naturel de romarin, histoire d’ajouter une petite touche méditerranéenne. C’est simple, c’est authentique, c’est majorquin.
Et saviez-vous qu’il existe même une soubressade de Minorque ? Nos voisins minorquins ne sont pas en reste et élaborent également leur version de la soubressade, à partir de viande de porc d’une race locale baptisée « faixat ». Une histoire de terroir, comme on les aime.
Pour les palais délicats, il existe aussi la soubressade douce, moins relevée en piment. Parfaite pour initier les enfants (et les adultes sensibles aux épices) aux joies de la soubressade. Mais attention, ne vous y trompez pas, douce ne veut pas dire fade ! Elle conserve tout le caractère et la saveur typique de la soubressade, avec juste un peu moins de peps.
Soubressade VS Chorizo VS Longanisse : le match des charcuteries ibériques !
Maintenant que nous connaissons mieux notre star du jour, comparons-la à ses cousines charcutières, histoire de mieux cerner ses spécificités. Commençons par le chorizo, autre icône de la gastronomie espagnole. Certains esprits facétieux osent même comparer la soubressade à une « rillette de chorizo ». L’idée est amusante, mais un peu réductrice. Si le chorizo et la soubressade partagent des origines ibériques et un goût prononcé pour le paprika, ils restent deux charcuteries bien distinctes. Le chorizo, plus ferme et plus sec, se déguste souvent en tranches, tandis que la soubressade, onctueuse et tartinable, se prête à mille et une fantaisies culinaires.
Autre challenger dans la catégorie des saucisses espagnoles : la longanisse. La différence majeure avec la soubressade ? La cuisson ! La longanisse, contrairement à la soubressade, peut se consommer crue sans problème (enfin, si elle est de bonne qualité, bien sûr). Elle se prête aussi volontiers à la confection de feuilletés, de tartes et autres préparations gourmandes. Mais la soubressade, avec sa texture unique et son goût incomparable, garde une longueur d’avance dans nos cœurs (et nos estomacs).
Comment déguster la soubressade ? Laissez parler votre créativité !
La soubressade, c’est un peu comme un caméléon culinaire. Elle se plie à toutes vos envies, se déguste de mille et une façons, et apporte une touche d’originalité à toutes vos tables. Envie de simplicité ? Tartinez-la généreusement sur une tranche de pain frais, grillé ou non, et savourez l’instant. Pour les plus gourmands, n’hésitez pas à ajouter un morceau de fromage qui fondra délicieusement sur la soubressade. Un délice !
Si l’envie vous prend de la cuisiner, la soubressade se prête aussi bien à la friture qu’à la grillade. Elle apportera une saveur unique et épicée à vos plats majorquins préférés. N’hésitez pas à l’incorporer dans vos recettes de riz, de pâtes, de légumes, ou même dans vos sauces pour viandes et poissons. Avec la soubressade, les possibilités sont infinies !
Conseils de pro pour conserver votre soubressade (et la déguster plus longtemps !)
Pour profiter pleinement de votre soubressade, il est crucial de la conserver dans des conditions optimales. L’idéal ? Une température entre 6 et 18oC, et une humidité relative entre 70 et 80%. Pas facile à reproduire dans une cuisine lambda, on vous l’accorde. Mais pas de panique, quelques astuces simples vous permettront de préserver au mieux votre précieuse soubressade.
Après l’achat, si vous ne comptez pas la déguster immédiatement, laissez-la sécher quelques jours au bas de votre réfrigérateur, sur du papier absorbant que vous prendrez soin de changer quotidiennement. Cette étape permettra d’affiner sa texture et de concentrer ses saveurs. Pour une conservation plus longue, la congélation est une option envisageable. Enveloppez soigneusement votre soubressade dans du papier aluminium ou du film alimentaire, idéalement dans son emballage d’origine, et placez-la dans une boîte hermétique. Ainsi protégée, elle se conservera plusieurs mois au congélateur.
Soubressade et grossesse : quelques précautions à prendre
Mesdames les futures mamans, une petite mise en garde s’impose. La soubressade, comme d’autres charcuteries crues, peut présenter un risque de listériose pendant la grossesse. Alors, faut-il pour autant renoncer à ce plaisir gustatif pendant neuf mois ? Pas forcément ! La solution ? La cuisson ! Frite, grillée, au four, l’important est de bien cuire la soubressade à cœur pour éliminer tout risque bactérien. Une fois cuite, vous pourrez la déguster en toute sérénité (et bébé aussi !).
Tour d’horizon des autres stars de la charcuterie : chorizo, longanisse, saucisson…
Profitons de cette escapade charcutière pour faire un petit détour par d’autres spécialités qui méritent le détour. Le chorizo, nous l’avons déjà évoqué, est un incontournable de la gastronomie espagnole. Originaire d’Espagne et du Portugal, il se décline en de multiples variétés, du chorizo doux au chorizo piquant, en passant par le fameux chorizo ibérique, véritable joyau de la charcuterie. Riche en protéines, en fer, en vitamines et en antioxydants, le chorizo a aussi quelques atouts nutritionnels à faire valoir.
La longanisse, avec son parfum anisé et ses notes épicées, est une autre saucisse typique du sud de l’Europe. Elle se déguste aussi bien crue que grillée, et accompagne à merveille un œuf au plat. Le saucisson sec, star de nos apéros à la française, se savoure cru, tout simplement. Inventé par les Grecs et les Romains (rien que ça !), il se conserve idéalement suspendu dans un endroit sec et aéré.
Le salami, originaire d’Italie, est un saucisson sec de petit diamètre, à la couleur rouge rubis caractéristique. Il est élaboré à partir de porc et de bœuf haché, assaisonné à l’ail et aux aromates. Le fuet, cousin catalan du salami, est une charcuterie populaire en Espagne, fabriquée à partir de porc maigre de haute qualité. Enfin, la saucisse de Morteau, spécialité franc-comtoise, se distingue par son fumage traditionnel dans des Tuyés du Doubs. Elle se consomme cuite ou crue, selon les préférences.
En conclusion : la soubressade majorquine, élue meilleure soubressade du monde (et on n’est pas les seuls à le dire !)
Alors, après ce tour d’horizon gourmand, le verdict est sans appel : la soubressade majorquine reste, et de loin, la meilleure soubressade qui soit. Son goût unique, sa texture fondante, son histoire riche et ses multiples possibilités de dégustation en font une charcuterie d’exception, qui mérite amplement sa place au sommet du podium. Alors, la prochaine fois que l’envie de soubressade vous prendra, n’hésitez plus, optez pour la majorquine, et vous ne serez pas déçu du voyage (gustatif, bien sûr !).
Et si jamais vous croisez un spécialiste de la soubressade, n’hésitez pas à lui poser la question fatidique : « Quelle est la meilleure soubressade ? » On parie qu’il vous répondra, avec un sourire gourmand, « La majorquine, évidemment ! » Et vous, quelle est votre soubressade préférée ? Dites-le nous en commentaire ! On est toujours curieux de découvrir de nouvelles pépites charcutières (surtout si elles viennent de Majorque !).