Mais au fait, comment on appelle ces mini plats « prout-prout » ?
Vous êtes déjà allé dans un restaurant de luxe, un de ces endroits où l’addition vous fait un peu tourner la tête ? Vous savez, ceux où les portions ressemblent à des œuvres d’art miniatures ? On se demande toujours comment appeler ces machins !
On les appelle souvent des mignardises ou des amuse-bouches ! Voilà, le mystère est levé.
Mais au fond, qu’est-ce que c’est exactement, ces petites bouchées mystérieuses ?
Ce ne sont pas des restes, rassurez-vous. En fait, c’est tout le contraire.
Ce sont les stars des restaurants gastronomiques, ces lieux où les prix sont aussi élevés que la tour Eiffel. Mais pourquoi sont-elles si petites, ces portions ?
Eh bien, c’est là toute l’astuce, mon ami ! Dans la haute gastronomie, on ne parle plus de quantité, mais de qualité.
Imaginez un peu : vous ne voudriez pas une brouette de caviar, n’est-ce pas ?
Une minuscule cuillère, parfaite, suffit à vous faire sentir comme un roi. C’est le principe des mignardises et des amuse-bouches.
Comme le souligne si bien Wikipédia, la cuisine gastronomique est souvent servie en petites portions dans les établissements chics.
Logique, non ? On est là pour savourer, pas pour se remplir la panse comme après un buffet à volonté.
On parle ici de restaurants où les nappes sont en lin, les verres en cristal, et où le serveur a l’air de sortir d’un film d’espionnage.
Ce ne sont pas vos frites-mayo du coin. Non, non. On est dans le domaine de l’art culinaire, mesdames et messieurs !
Des restaurants qui ressemblent à des galeries d’art, avec des serveurs qui parlent à voix basse et des plats qui ressemblent à des tableaux abstraits.
Et ces portions réduites ? C’est fait exprès ! C’est pour une clientèle qui apprécie les bonnes choses.
Des gens qui ont probablement plus d’argent que de temps pour manger un steak de 500 grammes.
Alors, amuse-bouche ou mignardise, quelle est la différence ? C’est subtil, mais il y en a une.
L’amuse-bouche, c’est un peu comme l’apéritif de luxe. C’est la mise en bouche, la petite bouchée qui ouvre l’appétit, qui excite les papilles avant le plat principal.
Un genre de « teasing » culinaire. Ça peut être une huître unique, une mini-soupe froide, une tartine microscopique avec un truc bizarre dessus.
La mignardise, elle, arrive plutôt à la fin du repas, avec le café. C’est la petite douceur, la touche sucrée ou salée qui clôture le festin en beauté.
Un mini-macaron, un carré de chocolat noir intense, une gelée de fruits exotiques… Des petits plaisirs qui laissent un souvenir impérissable.
En résumé, amuse-bouche et mignardise, c’est la même famille, mais pas les mêmes rôles. Les deux sont petites, raffinées, et destinées à émerveiller vos sens sans vous alourdir l’estomac.
C’est l’art de la dégustation, la quintessence du « moins, c’est plus ». Et c’est sacrément bon, il faut bien l’avouer.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez ces mini-chefs-d’œuvre dans un restaurant branché, vous saurez comment les appeler.
Plus besoin de vous sentir perdu ou intimidé face à ces portions lilliputiennes. Vous êtes maintenant un expert en « small posh food » !
Et qui sait, peut-être que vous aussi, vous vous mettrez à faire des mignardises pour impressionner vos amis ?
Imaginez la scène : « Chéri(e), j’ai préparé des mignardises pour ce soir ! ». Effet garanti.
Bon appétit, et surtout, amusez-vous bien avec ces petites merveilles !