Le Croissant est-il une Pâtisserie ? La Vérité Croustillante Révélée ! Ah, le croissant ! Cette viennoiserie dorée et feuilletée, star incontestée de nos petits-déjeuners et pauses gourmandes. Vous vous êtes sûrement déjà posé la question, en dégustant ce délice croustillant : « Mais au fond, un croissant, est-ce que c’est vraiment une pâtisserie ? » La réponse, mes amis, est un peu plus nuancée qu’il n’y paraît. Techniquement, et tenez-vous bien, le croissant n’est PAS une pâtisserie. Oui, oui, vous avez bien lu. Avant de crier au scandale et de jeter votre croissant par la fenêtre, laissez-moi vous expliquer. En réalité, le croissant appartient à une autre catégorie, celle des viennoiseries. Un mot un peu bizarre, je vous l’accorde, mais tellement précis ! Viennoiserie, ça sonne presque comme une danse, non ? Imaginez une valse légère et aérienne, comme la pâte feuilletée d’un croissant justement. Mais alors, quelle est la différence entre une pâtisserie et une viennoiserie ? C’est là que ça devient intéressant. Pour faire simple, imaginez deux familles de gourmandises. D’un côté, la famille des pâtisseries, avec ses gâteaux élégants, ses tartes colorées et ses éclairs sophistiqués. De l’autre, la famille des viennoiseries, plus rustique, plus « petit-déjeuner », avec ses croissants, ses pains au chocolat et ses brioches moelleuses. La pâtisserie, c’est un peu la haute couture de la gourmandise. On y travaille des crèmes délicates, des mousses aériennes, des décors minutieux. C’est l’art de la précision, du détail, du « waouh » visuel et gustatif. Pensez aux macarons colorés, aux opéras complexes, aux religieuses coquines… Bref, la pâtisserie, c’est la fête pour les yeux et les papilles. La viennoiserie, c’est plutôt le « prêt-à-porter » de la gourmandise. C’est plus simple, plus direct, mais tout aussi délicieux. On se concentre sur la pâte, sur le feuilletage, sur le goût du beurre. C’est le confort food par excellence, le petit plaisir réconfortant du matin ou de l’après-midi. Imaginez le pain au chocolat chaud qui fond dans la bouche, la brioche dodue et parfumée, le croissant croustillant à souhait… La viennoiserie, c’est le bonheur simple et efficace. Et pourquoi « viennoiserie » ? Parce que, comme son nom l’indique, ces délices sont inspirés de la tradition viennoise. Oui, Vienne, la capitale de l’Autriche ! C’est là-bas, au pays de la valse et de Sissi, qu’est née cette manière si particulière de travailler les pâtes levées feuilletées. D’ailleurs, le mot « viennoiserie » vient de « Vienne ». Logique, non ? Alors, d’où vient cette confusion ? Pourquoi on a tendance à mettre les croissants dans la même catégorie que les éclairs et les Saint-Honoré ? Peut-être parce qu’on trouve souvent les viennoiseries et les pâtisseries au même endroit : à la boulangerie-pâtisserie. C’est vrai que c’est pratique d’avoir tout sous la main, mais ça brouille un peu les pistes. La boulangerie, c’est le royaume du pain, sous toutes ses formes. Baguette croustillante, pain de campagne rustique, pain complet nourrissant… C’est l’art de la fermentation, du pétrissage, de la cuisson au four à bois. Le boulanger, c’est un peu l’alchimiste des farines, celui qui transforme des ingrédients simples en aliments essentiels. La pâtisserie, on l’a vu, c’est le domaine des douceurs sophistiquées. Le pâtissier, c’est un artiste du sucre, de la crème, du chocolat. Il crée des œuvres d’art comestibles, des plaisirs éphémères qui nous font oublier tous nos soucis. Et la viennoiserie, alors ? Elle se situe un peu à la croisée des chemins. Elle emprunte des techniques à la boulangerie (la pâte levée) et à la pâtisserie (le beurre, le sucre). C’est un peu le « best of » des deux mondes. Le viennoisier, c’est un artisan polyvalent, capable de faire lever une pâte et de la rendre incroyablement feuilletée. Alors, la prochaine fois que vous mordrez dans un croissant, pensez à tout ça. Pensez à la viennoiserie, à Vienne, à la valse des saveurs. Et surtout, savourez chaque bouchée de ce délice qui, techniquement, n’est pas une pâtisserie, mais qui est tellement plus que ça. C’est un petit morceau de bonheur croustillant, un rayon de soleil doré, une invitation à la gourmandise. Et si jamais quelqu’un vous pose encore la question « Est-ce qu’un croissant, c’est une pâtisserie ? », vous pourrez lui répondre avec un sourire entendu : « Techniquement non, mais gustativement, absolument oui ! ». Et puis, soyons honnêtes, est-ce que ça change vraiment quelque chose au plaisir de déguster un bon croissant ? La réponse, je crois, est non. L’important, c’est de se régaler, peu importe l’étiquette qu’on lui colle. Alors, à vos croissants, et vive la viennoiserie !
Le croissant est-il une pâtisserie? Analyse et définition.
- Sylvie Knockaert
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