Quelle partie du sureau est toxique ? La réponse surprenante (et quelques blagues au passage)
Ah, le sureau ! Cette plante aux multiples facettes, à la fois amie et potentiellement… euh… moins amicale. Vous vous demandez quelle partie du sureau est toxique ? C’est une excellente question, et vous êtes au bon endroit pour éclaircir ce mystère botanique, le tout avec une pincée d’humour pour faire passer la pilule (non toxique, promis !).
La réponse courte, pour ceux qui sont pressés (ou qui ont peur de se faire empoisonner en lisant cet article) : Certaines parties du sureau, et plus précisément certaines espèces, sont toxiques, surtout lorsqu’elles sont consommées crues. Le champion de la toxicité, c’est le sureau hièble (Sambucus ebulus), aussi appelé yèble. Ses baies sont à éviter comme la peste si vous ne voulez pas transformer votre estomac en machine à laver en mode essorage intensif.
Maintenant, si vous avez un peu plus de temps (et que votre curiosité botanique est plus forte que votre peur), accrochez-vous, on plonge dans les détails croustillants (mais toujours non toxiques, rassurez-vous) du sureau !
Sureau noir vs Sureau Hièble : Le match des sosies toxiques (ou pas)
Imaginez deux frères, l’un est un chef étoilé adoré de tous, l’autre… disons qu’il a une passion un peu trop prononcée pour les farces et attrapes, surtout celles qui impliquent des laxatifs. C’est un peu l’histoire du sureau noir (Sambucus nigra) et du sureau hièble (Sambucus ebulus). Ils se ressemblent, ils poussent parfois au même endroit, mais leurs intentions sont radicalement différentes.
Le sureau noir, c’est la star du sirop, des confitures, des beignets de fleurs délicats. Ses baies, une fois cuites, sont de véritables petites bombes de saveurs et de bienfaits. On en fait même du vin, c’est dire à quel point il est apprécié (avec modération, bien sûr, on parle du vin de sureau, pas de la toxicité !).
Le sureau hièble, lui, est un peu le cousin éloigné qu’on évite d’inviter aux fêtes de famille. Ses baies sont toxiques crues. Et quand on dit toxique, on ne parle pas d’un petit chatouillement dans la gorge. On parle de troubles digestifs bien costauds, capables de vous faire regretter amèrement votre curiosité botanique un peu trop aventureuse.
Qu’est-ce qui rend le sureau hièble si… peu recommandable ?
Le coupable, mesdames et messieurs, s’appelle la sambucine. C’est une substance un peu capricieuse qui se cache dans les baies, les feuilles, les tiges et même les racines du sureau hièble. Et elle n’est pas là pour faire de la figuration. La sambucine, c’est elle qui provoque ces charmants troubles digestifs dont on parlait plus haut :
- Douleurs abdominales (du genre à vous faire croire que vous avez avalé un hérisson).
- Diarrhées (prévoyez le papier toilette, beaucoup de papier toilette).
- Vomissements (histoire de rajouter un peu de fun à la fête).
Charmant programme, n’est-ce pas ? Alors, on évite de jouer les aventuriers avec le sureau hièble. Surtout que, contrairement à son cousin noir, il n’y a aucune raison de le consommer. Ses baies ne sont pas particulièrement savoureuses, même cuites (et on ne va pas prendre le risque de les cuire quand même, soyons sérieux !).
Alors, on peut manger quoi dans le sureau, finalement ?
Ne paniquez pas ! Le sureau n’est pas une plante entièrement diabolique. Le sureau noir, lui, a beaucoup à offrir, à condition de respecter quelques règles simples :
- Les fleurs de sureau noir : C’est le printemps en beignet ! Les fleurs de sureau noir, parfumées et délicates, sont parfaites pour faire des beignets croustillants, des sirops rafraîchissants ou même des infusions apaisantes. On les consomme cuites, bien sûr.
- Les baies de sureau noir : L’automne en confiture ! Les baies de sureau noir, bien mûres et cuites, sont délicieuses en confitures, gelées, jus, compotes… La cuisson est essentielle pour neutraliser les substances potentiellement désagréables (mais moins toxiques que dans le sureau hièble).
En résumé, avec le sureau noir, on cuisine, on se régale, on profite de ses bienfaits. Avec le sureau hièble, on admire de loin, on prend des photos (pour les réseaux sociaux, c’est toujours joli), mais on ne touche à rien, surtout pas aux baies !
Comment reconnaître le bon du mauvais sureau ? Le guide de survie du cueilleur amateur
Parce qu’on n’est jamais trop prudent, voici quelques astuces pour ne pas confondre le gentil sureau noir avec son cousin farceur, le sureau hièble :
Caractéristique | Sureau noir (Sambucus nigra) | Sureau hièble (Sambucus ebulus) |
---|---|---|
Taille | Arbuste ou petit arbre, jusqu’à 10 mètres de haut | Plante herbacée, ne dépasse pas 2 mètres de haut |
Fleurs | Grandes inflorescences en corymbes (plates), fleurs blanc crème | Inflorescences plus petites, en cymes (plus allongées), fleurs blanches à rosées |
Baies | Petites baies noires, brillantes, pendantes | Baies noires, dressées, moins brillantes |
Odeur des feuilles froissées | Agréable, aromatique | Désagréable, herbacée, parfois un peu âcre |
Si vous avez un doute, le plus simple est de s’abstenir. Mieux vaut rater une potentielle récolte de sureau noir que de finir aux toilettes pour la journée ! Et si vous êtes vraiment passionné par la cueillette, investissez dans un bon guide botanique avec des photos bien nettes, ça peut sauver des estomacs (et des vacances !).
Le mot de la fin (non toxique, promis juré !)
Voilà, vous savez maintenant tout (ou presque) sur la toxicité du sureau. Retenez bien la leçon : le sureau noir, c’est chouette (cuit !), le sureau hièble, on évite (cru et cuit, soyons prudents !). Et si jamais vous avez un doute après avoir consommé du sureau sauvage, n’hésitez pas à consulter un médecin ou un centre antipoison. Mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand il s’agit de plantes potentiellement toxiques. Sur ce, je vous laisse, je vais aller me faire une bonne infusion de fleurs de sureau noir (pour vérifier que je n’ai pas dit de bêtises, bien sûr !).