Quel est le poisson le plus plat ? Plongée hilarante dans le monde des aplatisseurs des mers !
Ah, les poissons plats ! Ces créatures marines qui semblent avoir raté le cours de géométrie en première année de l’école des poissons. Vous vous demandez quel est le poisson le plus plat ? Eh bien, accrochez-vous à vos palmes, car on va plonger dans un océan de réponses, toutes plus plates les unes que les autres (sans mauvais jeu de mots, promis… enfin, presque).
Les poissons plats : une famille nombreuse et… plate !
Avant de désigner le champion de la platitude, faisons les présentations. Les poissons plats, c’est un peu comme la famille Adams, mais en version aquatique et moins gothique, quoiqu’on puisse débattre de l’esthétique de certains spécimens. Dans cette joyeuse bande, on retrouve des noms aussi évocateurs que la sole, le flétan, le turbot, la limande, et bien sûr, notre star du jour, la plie. Tous ces poissons ont un point commun : ils semblent avoir été écrasés par un rouleau compresseur sous-marin. Mais rassurez-vous, c’est tout à fait normal chez eux !
Ces poissons, aussi appelés pleuronectiformes pour les intimes (et les passionnés de mots compliqués), sont des maîtres du camouflage. Ils vivent sur le fond marin, et leur forme aplatie leur permet de se fondreIncroyablement dans le décor, tel un tapis de sable vivant. C’est un peu leur superpouvoir, en mode ninja des profondeurs. Imaginez-vous, champion de cache-cache sous-marin grâce à votre morphologie… C’est pas la classe, ça ?
La plie : championne de la platitude modeste
Alors, si on parle de platitude « standard », la plie pourrait bien décrocher la médaille d’or. Ce poisson, qui peut mesurer jusqu’à un mètre de long et peser près de 5 kilos (autant dire qu’il y a de quoi faire un bon fish and chips !), est un véritable symbole du poisson plat. La plie a une particularité amusante : elle a les yeux du même côté de la tête, le côté droit pour être précis. On dit d’elle que c’est un poisson « droitier » ou « dextre ». C’est un peu comme si la nature avait décidé de tout mettre au même endroit, histoire de simplifier la vie (ou de nous compliquer la tâche quand on essaie de dessiner un poisson réaliste de mémoire).
La plie, c’est un peu le poisson plat « de base », celui auquel on pense quand on imagine un poisson aplati. Elle est fréquente dans nos assiettes, et c’est un choix plutôt judicieux, car elle est savoureuse et relativement abordable. Bref, la plie, c’est une valeur sûre de la platitude gustative.
Le flétan : le géant aplati des profondeurs
Mais attention, dans la catégorie « poisson le plus plat », il y a un concurrent de taille (c’est le cas de le dire) : le flétan. Alors que la plie joue dans la cour des « plats mais raisonnables », le flétan, lui, évolue dans la catégorie des « plats et géants ». Le flétan atlantique, par exemple, est le plus grand poisson plat du monde. Imaginez un peu : ce monstre marin peut dépasser les 2,5 mètres de long et peser jusqu’à 300 kilos ! Autant dire que si vous croisez un flétan dans l’eau, vous avez plus intérêt à le prendre en photo qu’à essayer de le mettre dans votre panier de pêche.
Le flétan, c’est le roi incontesté des poissons plats en termes de taille. Sa platitude est à l’échelle de sa grandeur : impressionnante. Il existe plusieurs types de flétans, comme le flétan du Pacifique ou le flétan noir (ou flétan du Groenland), chacun ayant ses propres mensurations de star aplatie. Le flétan est un poisson très prisé pour sa chair, mais attention, sa pêche est parfois controversée en raison de la fragilité de certaines populations.
Turbot et sole : les plats de luxe
Si on monte encore en gamme dans le monde des poissons plats, on arrive au turbot et à la sole. Ces deux-là, ce sont un peu les poissons plats « VIP ». Le turbot, avec sa forme presque ronde et sa chair ferme et savoureuse, est souvent considéré comme le « roi des poissons plats ». C’est un poisson noble, que l’on retrouve sur les tables des grands restaurants. La sole, quant à elle, est réputée pour sa chair délicate et son goût raffiné. Elle aussi fait partie des poissons plats haut de gamme.
Turbot et sole ne sont peut-être pas les plus « plats » au sens strict du terme (disons qu’ils sont plutôt « ovales aplatis » que « rectangles plats »), mais ils incarnent l’excellence dans l’univers des poissons plats gastronomiques. Si vous voulez impressionner vos convives avec un poisson plat digne de ce nom, le turbot ou la sole sont d’excellents choix.
Et le poisson le plus délicieux, alors ?
Maintenant qu’on a fait le tour des poissons plats les plus emblématiques, parlons goût ! Car, soyons honnêtes, la platitude, c’est bien joli, mais ce qu’on veut savoir, c’est : quel est le poisson plat le plus savoureux ? Eh bien, là, les avis divergent, comme toujours quand il s’agit de cuisine. Mais quelques noms reviennent régulièrement :
- Le turbot : On l’a déjà dit, il est réputé pour sa chair ferme et savoureuse. Beaucoup le considèrent comme le poisson plat le plus goûteux.
- La sole : Sa chair fine et délicate fait aussi des émules. C’est un classique de la gastronomie française.
- Le flétan : Malgré sa taille impressionnante, le flétan a une chair blanche et agréable, surtout lorsqu’il est bien cuisiné.
- La plie : Plus modeste que les précédents, la plie n’en est pas moins délicieuse, surtout fraîche et bien préparée.
En dehors des poissons plats, si on élargit un peu notre horizon gustatif, on peut citer :
- Le merlan : Souvent considéré comme l’un des poissons les plus délicieux et les plus consommés. Ses qualités gustatives et nutritionnelles en font un choix populaire.
- Le saumon : Incontournable ! Le saumon est sans conteste le poisson le plus populaire et le plus savoureux pour beaucoup. Attention cependant au saumon d’élevage, qui peut poser des problèmes environnementaux et de santé.
- Le buri : Un poisson japonais peu connu chez nous, mais très apprécié au Japon, surtout en hiver. Sa chair se déguste crue ou cuite.
Poisson plat et santé : un duo gagnant ?
Les poissons plats, en plus d’être aplatis, sont-ils bons pour la santé ? La réponse est oui ! Comme la plupart des poissons, les poissons plats sont une excellente source de protéines, de vitamines et de minéraux. Et certains d’entre eux, comme le flétan, sont riches en oméga-3, ces fameux acides gras bénéfiques pour le cœur et le cerveau.
Pour faire le plein d’oméga-3, on peut aussi se tourner vers d’autres poissons gras comme le hareng, la sardine, le maquereau, ou la truite. Ces poissons sont excellents pour la santé et il est recommandé d’en consommer régulièrement, au moins deux fois par semaine, en alternant poissons gras et poissons maigres.
En revanche, il y a quelques poissons qu’il vaut mieux éviter, ou du moins consommer avec modération. Le WWF recommande par exemple d’éviter le thon rouge, l’espadon, le loup sauvage, la raie et le cabillaud de l’Atlantique Nord, en raison de la fragilité de leurs populations. Et le saumon d’élevage est pointé du doigt pour sa teneur en polluants et en graisses saturées.
Le prix de la platitude : ça coûte cher d’être aplati ?
Abordons maintenant la question du portefeuille. Les poissons plats, ça coûte cher ou pas ? Eh bien, ça dépend desquels ! Comme on l’a vu, le turbot et la sole sont des poissons plutôt onéreux, réservés aux occasions spéciales ou aux budgets confortables. Le flétan peut aussi être assez cher, surtout le flétan atlantique, qui est une espèce prisée et parfois rare.
La plie et la limande, en revanche, sont généralement plus abordables. Ce sont de bons choix pour se faire plaisir sans se ruiner. Et si vous voulez vraiment manger du poisson sans casser votre tirelire, tournez-vous vers les sardines, les maquereaux ou les harengs. Ces poissons sont non seulement excellents pour la santé, mais aussi très économiques.
Si on parle de poissons « chers » au sens absolu, le champion toutes catégories est le thon rouge. Un thon rouge de 222 kilos s’est vendu pour la modique somme de 1,38 million d’euros au Japon, soit plus de 6 000 euros le kilo ! Mais bon, le thon rouge, même s’il est parfois présenté à plat sur les étals, n’est pas vraiment un poisson plat au sens strict du terme. C’est plutôt un poisson « rond » qui a été découpé en tranches plates. Nuance.
Conclusion : la platitude, une affaire de point de vue (et de poisson)
Alors, quel est le poisson le plus plat ? Si on parle de platitude « typique », la plie est un excellent candidat. Si on parle de platitude « géante », le flétan remporte la palme. Et si on parle de platitude « gastronomique », le turbot et la sole se disputent le podium.
En fait, la question du « poisson le plus plat » est un peu comme celle du « meilleur poisson » : il n’y a pas de réponse unique. Tout dépend de ce qu’on entend par « plat », de ses goûts personnels, de son budget, et de l’humeur du jour. L’important, c’est de se faire plaisir et de varier les espèces pour profiter de tous les bienfaits de la mer (sans se faire aplatir le moral par l’addition, si possible).
Alors, la prochaine fois que vous irez chez votre poissonnier, jetez un œil aux poissons plats. Ils ont peut-être une forme un peu bizarre, mais ils ont beaucoup de goût et de qualités à revendre. Et puis, avouez-le, ils sont quand même un peu rigolos avec leur allure de crêpe marine !
