Mais dis-moi, comment appelle-t-on ce poisson ? Ah oui, le cabillaud… ou la morue ? Attends, il y en a d’autres ?
Alors là, accroche-toi bien, parce que c’est un peu comme les prénoms de tes cousins éloignés : ça devient vite compliqué ! Tu te demandes sûrement, l’air un peu perdu devant ton étal de poissonnerie : « Quels sont donc ces fameux trois noms du cabillaud ? ». Eh bien, prépare-toi à plonger dans le grand bain des appellations piscicoles !
Oui, tu as bien entendu, il n’y a pas une, ni deux, mais bien TROIS façons de nommer ce poisson qui finit si souvent pané dans nos assiettes (avoue !). Et attention, on ne parle pas de surnoms affectueux ou de diminutifs mignons, non non non. On parle de véritables distinctions, un peu comme si on parlait de trois frères cabillauds, chacun ayant son propre nom de famille… enfin, presque !
Le Cabillaud, Morue, et… les Autres !
Bon, pour commencer simple, disons que « cabillaud » et « morue », c’est un peu bonnet blanc et blanc bonnet. C’est le même poisson, mais on change de nom selon sa fraîcheur… ou presque ! C’est comme si tu t’appelais Jean quand tu es en pleine forme et Jean-Claude quand tu as un peu la mine basse. Un peu bizarre, non ? Mais c’est la pêche, bébé, faut pas chercher la logique partout !
En réalité, la nuance est subtile, mais elle existe. Traditionnellement, on parle de cabillaud quand le poisson est frais, tout juste sorti de l’eau, prêt à être cuisiné et dégusté dans sa plus simple expression. Imagine-le encore frétillant, l’écaille brillante, sentant bon la mer… Bon, ok, peut-être pas frétillant si tu l’achètes en filet, mais tu vois l’idée !
Et la morue alors ? Eh bien, la morue, c’est un peu la version « longue conservation » du cabillaud. C’est notre poisson qui a subi une cure de jouvence… enfin, plutôt une cure de sel et de séchage ! On le transforme, on le sale, on le sèche, et hop, adieu le cabillaud frais, bonjour la morue prête à traverser les âges (ou au moins quelques mois). C’est un peu comme transformer des raisins frais en raisins secs, le goût change, la texture aussi, mais à la base, c’est toujours du raisin, enfin, toujours du cabillaud !
Mais Attends, Il y a Plus ! Les Variétés de Cabillaud
Et là, attention, on corse un peu l’affaire. Parce qu’en fait, quand on parle de cabillaud (ou de morue, soyons fous), il n’y a pas qu’UNE seule sorte de poisson. Non non non, la nature est bien plus joueuse que ça. Il existe en réalité trois espèces principales de cabillaud. Trois frères, on disait, chacun avec son nom, son caractère… et son lieu de pêche préféré !
1. Le Cabillaud de l’Atlantique (Gadus morhua), le Star du Casting
Lui, c’est un peu la star du groupe. Le cabillaud de l’Atlantique, avec son nom scientifique à faire pâlir un biologiste : Gadus morhua. C’est le plus connu, le plus pêché (attention à la surpêche, hein !), celui qu’on trouve le plus facilement sur nos étals. On le pêche principalement de janvier à mars, quand il a décidé de pointer le bout de son nez (ou plutôt de sa nageoire) dans nos eaux. Imagine-le comme le mannequin vedette, toujours sous les projecteurs, mais un peu fatigué par le rythme effréné des défilés… ou plutôt des filets de pêche !
- Nom commun principal: Cabillaud de l’Atlantique, Morue de l’Atlantique
- Nom scientifique: Gadus morhua
- Période de pêche: Janvier à mars
2. Le Cabillaud du Pacifique (Gadus macrocephalus), le Discret Globe-Trotteur
Ensuite, on a le cabillaud du Pacifique, un peu plus discret, mais tout aussi intéressant. Son nom scientifique, c’est Gadus macrocephalus, ça claque aussi, non ? Lui, il a un côté globe-trotteur, il préfère les eaux du Pacifique, forcément. Et la bonne nouvelle, c’est qu’on peut le pêcher toute l’année, mais surtout en hiver. C’est un peu le bon copain qu’on peut appeler à n’importe quelle heure, il est toujours là pour nous dépanner… en poisson frais, bien sûr !
- Nom commun principal: Cabillaud du Pacifique, Morue du Pacifique
- Nom scientifique: Gadus macrocephalus
- Période de pêche: Toute l’année, surtout en hiver
3. Le Cabillaud du Groenland (Gadus ogac), l’Aventurier des Glaces
Et enfin, le petit dernier, le cabillaud du Groenland, ou Gadus ogac pour les intimes. Lui, c’est un peu l’aventurier de la famille. Il aime les eaux froides, très froides, celles du Groenland, tu l’auras deviné. On le pêche aussi toute l’année, mais il est un peu moins courant sur nos étals, il faut avouer. C’est un peu le cousin éloigné qu’on voit moins souvent, mais qu’on est toujours content de retrouver pour les grandes occasions… ou pour une bonne soupe de poisson !
- Nom commun principal: Cabillaud du Groenland, Morue du Groenland
- Nom scientifique: Gadus ogac
- Période de pêche: Toute l’année
Alors, On Récapitule ? Les Trois Mousquetaires du Cabillaud !
Allez, pour ne pas te perdre dans cette jungle de noms de poissons, on résume tout ça en mode « fastoche » :
- Le Cabillaud de l’Atlantique (Gadus morhua) : Le plus classique, pêché de janvier à mars.
- Le Cabillaud du Pacifique (Gadus macrocephalus) : Le globe-trotteur, pêché toute l’année.
- Le Cabillaud du Groenland (Gadus ogac) : L’aventurier des glaces, pêché toute l’année aussi.
Et pour la petite histoire, rappelle-toi : cabillaud frais, morue salée et séchée. C’est la base !
Et Maintenant, On Passe à la Pratique !
Alors, la prochaine fois que tu iras chez le poissonnier, tu pourras frimer un peu en demandant : « Avez-vous du cabillaud de l’Atlantique, ou plutôt du Pacifique aujourd’hui ? ». Effet garanti ! Bon, par contre, s’il te regarde avec des yeux ronds, ne dis pas que ça vient de moi !
Et pour finir en beauté, une petite anecdote : figure-toi qu’il y a même des débats passionnés entre experts pour savoir s’il faut dire « le » cabillaud ou « la » cabillaude. C’est pour dire à quel point ce poisson nous passionne, jusqu’au bout des écailles ! Mais bon, là, on va peut-être un peu loin… Le principal, c’est de se régaler, non ? Alors, à tes fourneaux et bon appétit, moussaillon !