Brony : Plongée hilarante dans un phénomène internet équinement improbable
Accrochez-vous, car nous allons explorer un univers fascinant, peuplé de créatures colorées et d’adultes… passionnés. Oui, vous avez bien lu. Bienvenue dans le monde des Bronies.
Définition et Terminologie : Mais qu’est-ce qu’un Brony, au juste ?
Un Brony, c’est avant tout un adulte fan de My Little Pony, et plus précisément de la série de 2010, Friendship is Magic. Imaginez un peu : des hommes (principalement, mais pas que) qui s’enthousiasment pour un dessin animé initialement destiné aux jeunes filles. Surprenant ? Un peu. Mais terriblement attachant, comme un poney qui se prend les pieds dans le tapis.
Le terme « Brony » est un mot-valise, contraction de « bro » (frère, pote) et « pony » (poney, évidemment). C’est né sur internet, comme une traînée de poudre arc-en-ciel. Ces fans, souvent catalogués à tort comme des marginaux, sont en réalité une communauté diverse et variée, qui assume pleinement son plaisir devant un dessin animé fun et coloré. Après tout, qui n’a jamais secrètement aimé les licornes ?
Brony selon l’Urban Dictionary : La version sans filtre
L’Urban Dictionary, bible autoproclamée du langage internet, définit un Brony comme un terme désignant typiquement les fans masculins (hétéros, gays, bis, etc.). Clair, net, précis. Et sans langue de bois, comme un sabot de cheval bien ferré.
Pegasister : La gent féminine entre en piste
Et les femmes dans tout ça ? Elles ne sont pas en reste ! Pour elles, on parle de « Pegasister », autre mot-valise, mélange de « pegasus » (pégase, une autre créature mythique équine ailée) et « sister » (sœur). C’est une façon élégante de dire « fan féminine de My Little Pony » sans se sentir englobée par le terme « Brony », parfois perçu comme trop masculin. C’est un peu comme choisir entre une pomme et une carotte, les deux sont délicieuses, mais différentes.
Brony : Question de genre ou de préférence ?
Le mot « Brony », par sa construction même, évoque une connotation masculine. Cependant, certaines femmes s’approprient aussi ce terme. En résumé, Brony peut désigner les hommes, ou les fans hommes et femmes indistinctement. Pegasister, en revanche, est exclusivement réservé aux femmes. Mais au fond, l’important, c’est l’amour des poneys, pas l’étiquette, non ? C’est un peu comme les couleurs de l’arc-en-ciel, elles sont toutes différentes, mais ensemble, c’est bien plus joli.
Et oui, la communauté Brony est majoritairement masculine adulte, mais elle accueille aussi à bras ouverts les adolescentes et les femmes adultes. Certaines fans féminines préfèrent le terme « pegasister », mais la plupart ne font pas de distinction de genre. Dans le monde des poneys, l’égalité règne, que vous soyez un étalon ou une jument.
Fans non-binaires de MLP : L’inclusion avant tout
Les fans plus âgés de la série utilisent donc le mot « brony », un mélange de « bro » et « pony ». Bien que cela se réfère généralement aux fans masculins, le terme est souvent appliqué aux fans de tous les genres. Parce que l’amour des poneys, ça transcende les genres, les orientations, et même les espèces (tant qu’on reste dans le respect, bien sûr).
La Série : My Little Pony : Friendship is Magic, la clé du phénomène
Mais qu’est-ce qui attire autant ces adultes dans My Little Pony : Friendship is Magic ? Ce n’est quand même pas juste pour les couleurs vives, si ? Eh bien, si, un peu, mais pas que.
Pourquoi les adultes craquent pour les poneys ? Les raisons du succès inattendu
Beaucoup d’hommes adultes, donc les fameux « bronies », apprécient My Little Pony : Friendship is Magic pour ses thèmes positifs, ses personnages bien développés, ses histoires captivantes et la communauté vibrante et accueillante qui entoure le fandom. C’est un peu comme un bonbon acidulé : au début, on est surpris, puis on en redemande.
Thèmes et Messages : Plus profond qu’il n’y paraît
La culture Brony est donc cette sous-culture de fans adultes, majoritairement masculins, de la série animée My Little Pony : Friendship is Magic. Ils sont attirés par les personnages, les histoires et les thèmes d’amitié, d’intégrité et de générosité. Mine de rien, ça fait du bien, dans un monde parfois un peu trop cynique, de se replonger dans des valeurs simples et positives. C’est un peu comme une bouffée d’air frais dans une écurie.
Public Cible : Des jeunes filles aux hommes adultes, un succès inattendu
La franchise My Little Pony, initialement destinée aux jeunes filles, a donc conquis un public adulte important, en particulier masculin, les « Bronies », en plus de son public cible initial. C’est un peu comme si un jouet pour enfants devenait un objet de collection pour adultes, la surprise est totale.
Sous la direction d’Hasbro, Lauren Faust a développé la série pour plaire au public cible des jeunes filles, mais a créé des personnages et des décors qui remettaient en question les stéréotypes « girly », en ajoutant des éléments d’aventure et d’humour pour intéresser les parents. Malin, non ? C’est un peu comme cacher des légumes dans un gâteau au chocolat pour les enfants, tout le monde y gagne.
La franchise MY LITTLE PONY a été lancée en 1983 et est rapidement devenue un favori de millions de filles dans le monde entier. Depuis 2003, Hasbro a vendu 100 millions de poneys, faisant de MY LITTLE PONY une marque populaire auprès des filles âgées de 3 à 6 ans, année après année. C’est un véritable empire, plus vaste que la prairie d’un ranch.
Contenu Approprié ? Surprenant, mais familial
Contexte : Nicole Dubuc et Michael Vogel ont introduit des personnages lesbiens à travers Tante Holiday et Tante Lofty. L’épisode « The Last Crusade » a été reconnu comme le premier épisode de Friendship Is Magic à présenter des personnages homosexuels : Tante Holiday et Tante Lofty sont lesbiennes. La série est donc plus moderne et inclusive qu’on ne pourrait le penser au premier abord. C’est un peu comme découvrir que votre voisin d’à côté est un champion d’échecs, on est toujours surpris.
Les personnages disent parfois « heck » (zut alors). D’autres fois, ils s’exclament « what the hay » (mais quel foin) ou « what in tarnation » (mais que diable). Les personnages peuvent utiliser des jurons de substitution comme « For the love of Equestria! » (Pour l’amour d’Equestria !) ou « Oh Celestia! » (Oh Celestia !). Les personnages peuvent parfois être brusques et impolis, comme c’est souvent le cas dans les dessins animés de Lauren Faust et Craig McCracken. Bref, c’est familial, mais pas mièvre. C’est un peu comme un poney fougueux, il a du caractère, mais il reste attachant.
Culture et Communauté Brony : Plus qu’un simple fandom
La communauté Brony, c’est bien plus que des fans devant un écran. C’est un véritable phénomène social, avec ses codes, ses rituels, et même ses mascottes.
Communauté en ligne : Le cyber-pré
Les Bronies sont une communauté majoritairement en ligne, composée à environ 75 à 80 % d’hommes, passionnés par la série télévisée My Little Pony : Friendship is Magic. Internet, c’est leur terrain de jeu, leur prairie virtuelle où ils peuvent galoper librement et échanger sur leur passion commune. C’est un peu comme un immense club hippique en ligne.
Données démographiques : Qui sont ces mystérieux Bronies ?
Les Bronies viennent de tous les horizons, mais sont principalement des hommes âgés de 15 à 35 ans. Ils sont généralement instruits et célibataires (Gilbert 2015). Voilà, les statistiques parlent. C’est un peu comme un recensement de poneys, on finit toujours par trouver des tendances.
Cependant, il y a aussi beaucoup de Bronies qui sont des femmes, des personnes trans ou non-binaires, ou en couple. Les chiffres, c’est bien, mais la réalité est toujours plus nuancée. C’est un peu comme les robes des poneys, il y en a de toutes les couleurs.
Activités : Art, musique, et conventions équines
Brony est donc un mélange entre le mot « bro », signifiant ami, et « pony », l’étrange mutation d’un petit cheval. Et un brony est un homme qui a dépassé l’enfance et qui aime regarder My Little Pony, friendship is magic. Ils créent beaucoup de fan art, de musique ou d’animations. La créativité est au galop dans cette communauté ! C’est un peu comme un concours hippique, mais avec des pinceaux et des instruments de musique.
Beaucoup d’entre eux assistent à des rassemblements, ou BronyCons, à travers le pays. Ces conventions sont l’occasion de se rencontrer « en vrai », de partager sa passion, et de faire la fête, évidemment. C’est un peu comme une grande foire aux poneys, mais avec des humains déguisés en poneys (ou presque).
Valeurs : Amitié, intégrité, charité, le code d’honneur du Brony
La culture Brony est donc cette sous-culture de fans adultes, majoritairement masculins, de la série animée My Little Pony : Friendship is Magic, qui sont attirés par les personnages, les histoires et les thèmes d’amitié, d’intégrité et de charité. Ce sont des valeurs nobles, universelles, et qui font du bien, qu’on soit fan de poneys ou non. C’est un peu comme le code de l’écurie : respect, entraide, et bonne humeur.
Remise en question des stéréotypes : Les poneys brisent les codes
Les Bronies sont perçus comme remettant en question les notions traditionnelles de masculinité en appréciant ouvertement une série souvent associée à la féminité. Et c’est tant mieux ! Briser les stéréotypes, c’est toujours une bonne chose. C’est un peu comme un poney qui refuse de rester dans son box et qui part explorer le monde.
Mascotte : Waffles, le gaufrier national hollandais
Waffles est la mascotte de la communauté brony néerlandaise, donc aussi de BroniesNL ainsi que de PonyCon Holland. En néerlandais, il s’appelle Stroopwafeltje. Waffles est toujours d’humeur à s’amuser. Il adore les fêtes et les jeux, mais il peut parfois être un peu chaotique. Chaque communauté a sa mascotte, son emblème, son petit porte-bonheur. C’est un peu comme l’étalon vedette d’un haras, il représente fièrement sa communauté.
Rencontres : L’amour est dans le pré… des poneys
Trouvez votre Brony ou Pegasister idéal sur www.BronyMate.com ! BronyMate est un site de rencontre pour le fandom My Little Pony (MLP). Nous mettons en relation les Bronies et les Pegasisters. C’est l’endroit où les relations magiques commencent. www.bronymate.com. L’amour, toujours l’amour, même chez les Bronies. C’est un peu comme une parade nuptiale de poneys, chacun cherche sa moitié.
Relations avec d’autres fandoms : Chevaux et autres créatures
Les Bronies ne sont pas seuls dans le vaste monde des fandoms. Ils cohabitent avec d’autres communautés, parfois proches, parfois plus éloignées.
Furries : Cousins ou voisins de box ?
Bronies et furries ne sont pas la même chose. Cependant, certaines personnes sont les deux, et pour cette raison, rapprochent parfois les deux fandoms, que ce soit en créant de l’art anthro MLP, en ayant un fursona MLP, ou de toute autre manière. Il y a des ponts entre les communautés, des points communs, mais aussi des différences. C’est un peu comme comparer des chevaux et des chiens, ce sont tous les deux des animaux, mais ils n’ont pas le même comportement.
Les données montrent que si les bronies (sans surprise) avaient un sentiment positif envers les bronies, les furries avaient des sentiments mitigés : 17 % ont évalué les bronies de manière extrêmement négative, 23 % se sont sentis très ambivalents et 7 % se sont sentis extrêmement positifs. Les relations entre fandoms sont parfois complexes, comme les relations entre voisins de pâturage, il y a parfois des tensions.
Bronies dans l’armée : Les poneys au garde-à-vous
Les Bronies militaires représentent une part importante de la communauté Brony, avec une page Facebook suivie par plus de 9 000 personnes et 9 % des Bronies se déclarant militaires dans le recensement de Herd de 2014, qui a interrogé 21 686 Bronies. Même dans l’armée, on a le droit d’aimer les poneys. C’est un peu comme un cheval de guerre décoré de fleurs, la tendresse n’empêche pas la bravoure.
Psychologie des Bronies : Plus doux que méchants
Edwards et Redden ont constaté que les bronies étaient légèrement plus introvertis et plus agréables que les non-bronies. Ils avaient tendance à être plus tolérants envers les autres et moins souvent victimes de brimades. Voilà qui contredit les clichés ! Les fans de poneys seraient donc des gens plutôt sympas et tolérants. C’est un peu comme un poney docile, il est doux et gentil.
Quatre-vingt-dix-sept pour cent des répondants bronies ont déclaré être célibataires, mais cela par opposition au fait d’être mariés. Célibataire ne veut pas dire seul, surtout quand on a une communauté de poneys à aimer. C’est un peu comme un étalon sauvage, il préfère la liberté.
La conscience d’Hasbro : Le fabricant de jouets surprend par son ouverture
Un nouveau document révèle leurs études sur la culture Brony. Au début du fandom, en particulier vers 2011-2012, Hasbro était très enthousiaste à l’idée que leur marque de poneys devienne essentiellement un mème internet massif. Hasbro a su surfer sur la vague du phénomène Brony, avec intelligence et ouverture d’esprit. C’est un peu comme un éleveur de poneys qui découvre que ses animaux sont devenus des stars du web, il n’y a plus qu’à en profiter.
Termes et concepts apparentés : Pour aller plus loin dans l’univers Brony
Pour finir, éclaircissons quelques termes et concepts liés à l’univers Brony, pour les néophytes qui voudraient approfondir le sujet.
Fandom de franchise : Comme les Trekkies, mais avec des sabots
Non, les Bronies sont un fandom de franchise, comme les Trekkies. C’est-à-dire un fandom centré sur une œuvre de fiction spécifique, avec ses personnages, son univers, ses codes. C’est un peu comme un club de fans de chevaux de course, on est tous là pour la même passion.
Fandom de concept : Plus abstrait, comme les Weebs
Les Furries sont un fandom de concept, comme les Weebs. C’est-à-dire un fandom centré sur une idée, un concept général (les animaux anthropomorphes pour les furries, la culture japonaise pour les weebs). C’est un peu comme un club d’amoureux des animaux en général, ou de la culture asiatique, c’est plus large qu’une seule œuvre.
Equestria Girls : Les poneys version humaine, un spin-off qui divise
La version humaine des personnages de My Little Pony s’appelle Equestria Girls, une franchise dérivée mettant en scène des versions anthropomorphisées des poneys dans un monde humain. C’est un spin-off qui a ses fans, mais qui divise aussi au sein de la communauté Brony. C’est un peu comme une race de poney différente, certains adorent, d’autres préfèrent les poneys classiques.