Le Strass
  • Accueil
  • Santé
  • Nutrition
  • Cuisine
    • Expiration
    • Conservation
    • Recette
  • Restaurant
  • À Propos
  • Contact

Archives

  • mai 2025
  • avril 2025
  • janvier 2025
  • avril 2024
  • mars 2024
  • février 2024

Catégories

  • Conservation
  • Cuisine
  • Expiration
  • Non classé
  • Nutrition
  • others
  • produits
  • Recette
  • Restaurant
  • Riz
  • Santé
  • techniques
Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes
LE STRASS
  • Accueil
  • Santé
  • Nutrition
  • Cuisine
    • Expiration
    • Conservation
    • Recette
  • Restaurant
  • À Propos
  • Contact
  • Cuisine

Herbes amères pour Pessah : quels choix pour une tradition culinaire?

  • Sylvie Knockaert
  • 7 minutes de lecture
Herbes amères pour Pessah : quels choix pour une tradition culinaire
Total
0
Shares
0
0
0

Quelles sont donc ces fameuses herbes amères que l’on doit absolument mastiquer à Pessah ? Raifort, laitue romaine, endives… Accrochez-vous, ça pique un peu (beaucoup) !

Ah, Pessah ! La fête du pain azyme, du Séder interminable, des questions des enfants (et parfois des adultes), et surtout… des herbes amères. Mais au fait, quelles sont précisément ces herbes qui sont là pour nous rappeler que l’esclavage en Égypte, c’était pas vraiment les vacances au Club Med ?

Ne vous inquiétez pas, on est là pour éclaircir tout ça avec une bonne dose d’humour et quelques infos croustillantes (contrairement aux herbes amères, qui elles, ne croustillent pas du tout de joie). Alors, préparez vos papilles (et votre verre d’eau), on plonge dans le monde fascinant (et un peu piquant) des herbes amères de Pessah !

Le Maror, c’est quoi ce truc ?

Commençons par le commencement. Ces herbes amères, dans le jargon Pessah, ça s’appelle le Maror. Un nom qui sonne déjà un peu comme une grimace, non ? En hébreu, מָרוֹר (mârôr) signifie tout simplement « herbe amère ». Jusque-là, tout est logique. La Bible, ce livre sacré qui nous raconte plein d’histoires (parfois un peu longues, soyons honnêtes), nous prescrit de consommer ce Maror avec la viande pascale et le pain azyme, la fameuse Matsa. Imaginez un peu le tableau : agneau, pain sans levain, et une bonne dose d’amertume pour faire passer le tout. Appétissant, n’est-ce pas ?

Plus sérieusement, le Maror n’est pas là pour nous gâcher le repas (enfin, pas complètement). Il a un rôle symbolique très fort. Il est là pour nous remémorer l’amertume de l’esclavage que nos ancêtres ont enduré en Égypte. Parce que bon, l’esclavage, c’était pas vraiment une partie de plaisir. Et pour bien nous imprégner de cette idée, rien de tel qu’une bonne bouffée d’herbe amère. C’est un peu comme une piqûre de rappel gustative. « Hé, vous vous souvenez de l’esclavage ? C’était pas top, hein ? »

Sur le plateau du Séder, ce plateau spécialement conçu pour le repas de Pessah, le Maror trône en bonne place. Avec l’absence de l’offrande pascale (parce que bon, on n’a pas tous un Temple de Jérusalem sous la main), il est devenu un élément central du Séder. Un peu comme la star amère du spectacle. Tout le monde sait qu’il va falloir y passer, mais personne n’est vraiment impatient.

Alors, quelles herbes amères on met sur la table ?

Maintenant que vous savez ce qu’est le Maror et pourquoi il est là, la question cruciale demeure : quelles sont ces fameuses herbes amères ? La tradition nous offre un petit éventail de choix, histoire de varier les plaisirs (ou pas, vu l’amertume). Parmi les herbes les plus couramment utilisées, on retrouve :

  • Le raifort : Ah, le raifort ! Le champion de l’amertume, le roi de la grimace, le maître incontesté des sensations fortes. Si vous voulez vraiment ressentir l’amertume de l’esclavage, le raifort est votre allié. Attention, ça pique, ça monte au nez, ça fait pleurer (et ce ne sont pas des larmes de joie). Le raifort, c’est un peu comme le piment, mais en version amertume. Certains le râpent frais, d’autres utilisent la racine. Dans tous les cas, préparez-vous à une expérience gustative… intense.
  • La laitue romaine : Attendez, la laitue romaine ? Celle qu’on met dans la salade César ? Oui, oui, c’est bien elle. Mais attention, il faut la choisir un peu « vieillie », car c’est à ce moment-là qu’elle développe son amertume. Une laitue romaine fraîche et croquante, c’est délicieux dans une salade. Une laitue romaine un peu fatiguée, c’est parfait pour le Maror. La vie est parfois pleine de surprises. L’avantage de la laitue romaine, c’est que c’est un peu moins violent que le raifort. C’est une amertume plus douce, plus subtile. Un peu comme une amertume pour débutants.
  • Les endives : Les endives, ces petites feuilles blanches et croquantes qu’on adore (ou qu’on déteste, il n’y a pas de juste milieu). Elles aussi font partie du club des herbes amères autorisées pour Pessah. Les endives ont une amertume un peu particulière, légèrement sucrée sur la fin. C’est un peu l’amertume « gourmande ». Si vous trouvez le raifort trop agressif et la laitue romaine trop timide, les endives pourraient être un bon compromis.

Certaines traditions utilisent aussi d’autres herbes amères, comme la chicorée sauvage ou le pissenlit. L’idée, c’est de choisir une plante qui a un goût bien amer, histoire de bien marquer les esprits. Après tout, on ne commémore pas l’esclavage avec des fraises Tagada.

Comment on mange le Maror ? (et surtout, comment on survit ?)

Maintenant, la question cruciale : comment on mange ce Maror ? Parce que bon, manger une cuillère de raifort pur, ça ne fait rêver personne. La tradition Séfarade a une solution plutôt astucieuse : on trempe le Maror dans du Harosset. Le Harosset, c’est cette pâte de fruits secs et de vin rouge qui symbolise le mortier utilisé par les esclaves en Égypte. Et figurez-vous que le Harosset, en plus d’être délicieux, adoucit un peu l’amertume du Maror. C’est un peu comme mettre du sucre dans son café pour les âmes sensibles. L’amertume est toujours là, mais elle est plus supportable. C’est un peu comme l’esclavage édulcoré (bon, faut pas pousser non plus, l’esclavage reste l’esclavage).

La tradition Ashkénaze, elle, a une approche un peu plus « brute de décoffrage ». On mange le Maror tel quel, sans le tremper dans le Harosset. C’est un peu comme un test de résistance à l’amertume. « Êtes-vous prêt à affronter l’amertume de l’esclavage sans artifice ? » Si vous êtes du genre aventurier gustatif, lancez-vous dans le Maror version Ashkénaze. Sinon, la version Séfarade avec Harosset est tout à fait honorable.

Dans tous les cas, la quantité de Maror à consommer n’est pas énorme. On parle d’un « Kazaït », soit environ 27 grammes. C’est l’équivalent d’une bonne cuillère à soupe. Suffisant pour ressentir l’amertume, pas assez pour vous traumatiser à vie. Et puis, après le Maror, il y a toujours le reste du Séder, avec des plats un peu plus… joyeux. On vous promet qu’il y a de la Matsa, de l’agneau (ou du poisson), et même du vin (avec modération, bien sûr). Pessah, ce n’est pas que l’amertume, c’est aussi la liberté retrouvée et le partage en famille.

Au-delà de Pessah : l’amertume, c’est bon pour la santé !

Mine de rien, ces herbes amères de Pessah nous font découvrir un monde gustatif un peu oublié : celui de l’amertume. Dans nos sociétés modernes, on a tendance à privilégier le sucré, le salé, l’acide, l’umami… mais l’amertume, on la laisse un peu de côté. Et pourtant, l’amertume a plein de vertus ! Saviez-vous que les aliments amers sont excellents pour le foie ? Ils aident à éliminer les toxines et à stimuler la digestion. Alors, la prochaine fois que vous croisez une endive ou un pissenlit, ne faites pas la grimace, dites-vous que c’est bon pour votre santé (et pour votre foie, qui vous remerciera sûrement après les excès de Pessah).

Parmi les aliments amers bénéfiques pour notre organisme, on retrouve :

  • Le pissenlit : Cette petite fleur jaune qu’on trouve dans les jardins (et qu’on a souvent envie d’arracher) est en fait une mine de bienfaits. Ses feuilles sont amères, mais excellentes en salade (avec une vinaigrette un peu sucrée pour adoucir le tout).
  • L’artichaut : L’artichaut, ce légume un peu bizarre avec ses feuilles imbriquées, est aussi un champion de l’amertume. Mais une fois cuit, avec un peu d’huile d’olive et de citron, c’est un délice.
  • Le chardon marie : Moins connu que le pissenlit et l’artichaut, le chardon marie est une plante aux propriétés hépatoprotectrices exceptionnelles. Son goût est amer, mais on peut le consommer en infusion ou en complément alimentaire.
  • La moutarde : La moutarde, surtout la moutarde forte, doit son goût piquant et amer aux graines de moutarde. Elle est parfaite pour relever les plats et stimuler la digestion.
  • La laitue romaine : Oui, encore elle ! La laitue romaine, en plus d’être une herbe amère de Pessah, est aussi bonne pour la santé. Elle apporte des fibres, des vitamines, et cette petite amertume qui fait du bien au foie.
  • Le brocoli : Le brocoli, ce légume vert qu’on adore faire manger aux enfants (ou pas), a aussi une légère amertume. Mais c’est une amertume discrète, presque imperceptible pour les palais non avertis.
  • Les agrumes : Certains agrumes, comme le pamplemousse et l’orange amère, ont une amertume bien présente. Leur jus est parfait pour un petit déjeuner tonique et détoxifiant.
  • Les choux : De nombreux choux, comme le chou-fleur, le chou vert, le chou frisé, ont une légère amertume. Mais c’est une amertume douce, qui se marie bien avec d’autres saveurs.
  • Les épinards : Les épinards, surtout crus, peuvent avoir une certaine amertume. Pour l’atténuer, on peut les blanchir rapidement à l’eau bouillante.

Et pour les vrais aventuriers de l’amertume, sachez que la substance la plus amère connue au monde, c’est la quassine, extraite du bois du quassia. Mais bon, on ne vous conseille pas d’aller croquer dans un morceau de bois de quassia pour votre prochain Séder. Le raifort, la laitue romaine ou les endives feront très bien l’affaire. Promis.

Pessah, le régime détox avant l’heure ?

En y réfléchissant bien, Pessah, avec ses Matsot sans levain, ses légumes frais, ses herbes amères, et ses restrictions sur les aliments fermentés, c’est un peu comme un régime détox avant l’heure. Pendant une semaine, on met notre système digestif au repos, on fait le plein de vitamines et de fibres, et on se reconnecte avec des saveurs plus authentiques. Alors, oui, les herbes amères, c’est pas toujours la joie au premier abord. Mais elles ont leur rôle à jouer dans cette fête de Pessah, tant sur le plan symbolique que sur le plan gustatif et même… détoxifiant. Alors, la prochaine fois que vous croquerez dans une endive ou que vous râperez du raifort pour votre Séder, pensez à tous ces bienfaits (et à l’esclavage en Égypte, bien sûr). Et surtout, n’oubliez pas le verre d’eau à portée de main. On ne sait jamais, l’amertume, ça peut surprendre !

Et voilà, vous savez tout (ou presque) sur les herbes amères de Pessah. Alors, prêts à affronter le Maror avec le sourire (crispé) ? Bon Séder et… bonne dégustation (si on peut dire ça) !

Total
0
Shares
Share 0
Tweet 0
Pin it 0
Sylvie Knockaert

Similaire
Découvrir
  • Cuisine

Kokotxas : Le Poisson Méconnu à Découvrir et à Déguster

  • Laura Goyer
Tzatziki : Accord Parfait avec Viandes, Sandwiches et Dips Appétissants
Découvrir
  • Cuisine

Tzatziki : Accord Parfait avec Viandes, Sandwiches et Dips Appétissants

  • Ayngelina Borgan
Les légumes populaires pour le découpage en dés et leurs techniques de préparation
Découvrir
  • Cuisine

Les légumes populaires pour le découpage en dés et leurs techniques de préparation

  • Ayngelina Borgan
Différences entre le Napoléon et le mille-feuille : Ingrédients, origines et variétés régionales
Découvrir
  • Cuisine

Différences entre le Napoléon et le mille-feuille : Ingrédients, origines et variétés régionales

  • Ayngelina Borgan

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Edito
Le Strass Editorial LeStrass est la destination idéale pour trouver de l'inspiration culinaire. Que vous cherchiez des articles écrits par des chefs professionnels ou des critiques de restaurants élaborées par des experts, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour réussir votre prochaine création culinaire. LeStrass a été créé par une équipe passionnée de gastronomie et de cuisine.
La Crème de la crème
  • Quelle mandoline choisir Guide des meilleurs trancheurs pour tous les niveaux 1
    • produits
    Quelle mandoline choisir ? Guide des meilleurs trancheurs pour tous les niveaux
  • Peut-on utiliser un robot culinaire comme une mandoline pour des tranches parfaites 2
    • techniques
    Peut-on utiliser un robot culinaire comme une mandoline pour des tranches parfaites ?
  • Julienne des carottes au robot culinaire : avantages, méthode et alternatives 3
    • techniques
    Julienne des carottes au robot culinaire : avantages, méthode et alternatives
  • Julienne et Lanières : Comprendre les Différences pour Sublimer Vos Plats 4
    • techniques
    Julienne et Lanières : Comprendre les Différences pour Sublimer Vos Plats
  • Quels légumes peut-on consommer sans les éplucher Top 7 à découvrir. 5
    • Cuisine
    Quels légumes peut-on consommer sans les éplucher ? Top 7 à découvrir.
  • Cuisson des carottes : méthodes efficaces pour obtenir une texture tendre 6
    • Recette
    Cuisson des carottes : méthodes efficaces pour obtenir une texture tendre
Rubriques
  • Conservation
  • Cuisine
  • Expiration
  • Non classé
  • Nutrition
  • others
  • produits
  • Recette
  • Restaurant
  • Riz
  • Santé
  • techniques
Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes
  • Le Strass
  • Editoriale
  • Confidentialité
  • À Propos
  • Contact
Besoin d'inspiration pour apprendre à cuisiner ? Qu'il s'agisse d'articles rédigés par des chefs ou d'avis d'experts sur des restaurants, Le Strass est l'endroit où il faut être pour réussir sa prochaine idée culinaire.

Input your search keywords and press Enter.