Explorons le Vocabulaire: Des « Shoures » aux « Cheeks », en Passant par le « Gravy Train »
Le langage, mes amis, est un terrain de jeu fascinant, un véritable labyrinthe de mots aux significations parfois obscures et souvent surprenantes. Aujourd’hui, embarquons-nous pour une exploration lexicologique décalée, un périple au cœur des sonorités et des sens cachés derrière des mots qui chatouillent l’oreille et interpellent l’esprit. Accrochez-vous, ça va valser entre les « shoures » pluvieux, les « cheeks » insolents et les « gravy trains » inespérés.
« Shour » : Quand la Pluie Devient Poésie (ou Presque)
Commençons notre voyage par un mot qui évoque la mélancolie des jours gris : « Shour« . Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle marque de yaourt à boire, mais bien d’un terme ancien, cousin du mot anglais « shower ». Imaginez une bonne « shour of rain« , une averse comme on les aime (ou pas, selon votre humeur). Nos ancêtres médiévaux utilisaient ce mot pour décrire une « fall of rain, shower of rain, snow, etc. » C’était aussi synonyme de « rainstorm, downpour« , et même employé au figuré. On parlait même de « ~ fou » pour qualifier un temps « rainy, stormy« . Avouez que ça a un certain charme désuet, non?
Et la prononciation alors ? Mystère et boule de gomme ! Le contenu fourni ne nous donne pas la clé de la prononciation exacte de « shour ». Un mystère de plus à ajouter à la liste, mais cela n’enlève rien à la saveur du mot. Et ne le confondez surtout pas avec « shore » (la rive) ou « sure » (sûr), ce serait dommage de prendre la plage pour une averse, ou l’inverse.
« Shoar » : L’Art Subtil de Soutenir et de Consolider
Passons maintenant à un homophone, enfin presque : « Shoar« . Ce terme, plus terre-à-terre, désigne une forme alternative de « shore« , mais pas la rive cette fois. « Shoar » peut aussi bien évoquer la « land alongside the sea« , la bonne vieille côte, mais également un « prop or strut« , comprenez une étaie, un support. Imaginez un charpentier médiéval, affairé à « shorer » une poutre branlante. Moins poétique que la pluie, certes, mais ô combien utile !
Suhoor et Iftar : Les Repères Gourmands du Ramadan
Changeons de registre et mettons le cap sur le Ramadan, mois sacré pour les musulmans, et ses deux piliers culinaires : le Suhoor et l’Iftar. Le Suhoor, c’est ce « pre-dawn meal eaten before sunrise« , ce repas pris avant l’aube, juste avant le début du jeûne. C’est le coup de pouce énergétique pour affronter la journée. Considéré comme un « blessed act« , il est vivement encouragé. Un Suhoor réussi, c’est un mélange savant d’œufs, de glucides lents, de fruits, de légumes, de noix et de yaourt. De quoi tenir le coup jusqu’au soir, sans sombrer dans la fringale.
Et le soir venu, c’est l’Iftar, la délivrance ! Ce « meal that breaks the fast at sunset » est bien plus qu’un simple repas. C’est un moment de « gratitude and togetherness« , de partage en famille et entre amis. On commence souvent par des dattes et de l’eau ou du lait, histoire de réhydrater le corps en douceur, avant d’attaquer un repas plus consistant. L’Iftar, c’est la récompense après une journée de privation, un symbole de solidarité et de spiritualité.
Pendant le Ramadan, les règles sont claires : « Muslims abstain from food and drink from dawn (Fajr) to sunset (Maghrib)« . Après l’Iftar, on peut se restaurer et boire à sa guise jusqu’à l’aube, où le cycle recommence avec le Suhoor. Un rythme de vie particulier, ponctué par la foi et la convivialité.
« Shout » : Quand la Générosité Se Décline à la Pinte (et Pas Que)
Direction maintenant les pubs d’Australie, de Nouvelle-Zélande et d’Angleterre, terres d’origine du mot « Shout« . Non, il ne s’agit pas ici de crier à tue-tête, mais bien d’un « act of spontaneous giving« . Dans la culture pub, « shout » signifie offrir une tournée. « C’est ma tournée ! », s’exclame généreusement l’un des convives. Un geste de camaraderie, mais aussi, peut-être, une manière élégante de prendre congé (« polite way of leaving the group to go elsewhere« ). Alors, la prochaine fois que vous êtes au pub, soyez attentif au « shout » ambiant, vous pourriez bien bénéficier d’une tournée gratuite.
« That’s a Shame » : L’Art Subtil de la Condoléance Britanno-Saxonne
Restons dans la sphère anglo-saxonne avec l’expression « That’s a shame« . Rien à voir avec la honte ici, il s’agit plutôt d’exprimer « sympathy, disappointment, or regret« . Face à une mauvaise nouvelle, un « That’s a shame » exprime votre compassion, votre compréhension de la situation. C’est une façon douce de dire « c’est dommage », bien loin du ton réprobateur de « Shame on you« . Pour varier les plaisirs, vous pouvez aussi opter pour « That’s a pity » ou « It’s unfortunate« . L’art de la nuance, tout en délicatesse.
« Cheeks » : Des Joues aux Fesses, un Glissement Sémantique Inattendu
Attention, dérapage contrôlé vers le registre familier avec le mot « Cheeks« . Si au premier abord, on pense aux joues roses et potelées des enfants, en argot, « your cheeks are also your buttocks or bottom« . Et ce n’est pas tout ! « Cheek » peut aussi désigner une attitude « rude or sassy« , un brin insolente. Alors, la prochaine fois qu’on vous dira que vous avez du « cheek », prenez-le comme un compliment… ou pas, selon le contexte et le ton.
« Shower » : Pluie, Douche et Origines Germaniques
Revenons à l’eau, mais cette fois sous forme de « Shower« , la douche que l’on prend pour se rafraîchir et se nettoyer. Prononciation « UK transcription for ‘shower’: Modern IPA: ʃáwə Traditional IPA: ˈʃaʊə 2 syllables: « SHOW » + « uh »« . Un mot qui a traversé les âges, puisque « The earliest known use of the noun shower is in the Old English period ( pre-1150 )« . Et ses racines sont germaniques, « shower is a word inherited from Germanic« . De quoi prendre sa douche quotidienne avec une conscience linguistique accrue.
Sool, Shaur, Shaoor, Sehri, Shore… et Bien d’Autres Encore !
Notre exploration ne s’arrête pas là. Le monde des mots est vaste et regorge de trésors cachés. Saviez-vous que « Sool » signifie « alcohol » en coréen, et désigne même toutes les catégories d’alcools de riz coréens ? Ou que « Shaur » en Urdu (شعور) évoque la « Knowledge, wisdom, intelligence, sense« , et bien plus encore ? Et « Shaoor » (شعور-دار), toujours en Urdu, renforce cette idée de sagesse et de discernement.
N’oublions pas le Sehri, ce repas matinal pendant le Ramadan, crucial pour « perform prayer and eat food« . « There is a great reward for eating Sehri« , nous dit-on. Et si vous le manquez accidentellement, pas de panique, « Missing Suhoor and Fajr unintentionally does not invalidate your Niyyah, and your fast will remain valid« . Ouf, soulagement ! À Dhaka, « Dhaka district and city’s last time for Sehri today is at: Dawn 4:45 minutes« . L’heure tourne !
Quant à « My Shore« , cela peut désigner « the land along the edge of a sea, lake, broad river, etc.« , mais aussi, plus poétiquement, « my native shore« , le pays natal. Et « Another shore » peut évoquer « The shore of enlightenment; nirvana, or the state of enlightenment« . Des rivages spirituels, en somme.
« Shore up« , c’est « to support or help« , tandis que « come ashore« , c’est tout simplement « comes from the sea onto the shore« . Logique, non ? Et si on vous parle de « 70 Shore A« , il s’agit de « the hardness of a material is measured as “70” on the Shore A hardness scale« , comme pour un « tire tread« . Technique, mais utile à savoir.
« Biting the Dust », « Spoar », « Good God », « Good Tidings », « Gravy Train » et Autres Expressions Savoureuses
Le voyage continue avec une série d’expressions et de mots tout aussi colorés. « Biting the Dust« , c’est ni plus ni moins que « to die » ou « to end in failure« . Moins joyeux, mais imagé. « Spoar« , c’est une « trail, trace (something leftover from a presence in the past)« , une « trace, very small amount« , ou encore un « track, path« . Une empreinte du passé, en quelque sorte.
« Good God« , c’est l’expression de « surprise, outrage, or horror« . Réaction universelle face à l’inattendu. « Good Tidings« , en revanche, c’est « to share positive news or information« , de bonnes nouvelles à propager. Et le « Gravy (Slang)« , ah, le « gravy » ! C’est « Something extra, easy, or a bonus, often implying a source of easy money or gain« . « It’s all gravy« , tout va bien, c’est facile. Le « Gravy train« , c’est la « situation or job that provides easy money or benefits« . Et « Pure gravy« , c’est le bonus, le petit plus inespéré. Qui ne rêve pas de monter dans le « gravy train » ?
« Good Shout », « Shute », « Bummer », « Ashame », « Walk of Shame », « Frosting », « Buns », « Bathroom », « Brown Shower »… La Langue dans Tous Ses États
On continue cette farandole de mots avec « Good Shout« , un « Good idea. ( British; informal )« . Simple, efficace. « Shute« , c’est une « alternative spelling of « chute, » meaning a sloping channel or passage down which things can slide« . Mais aussi « A steep road through a cleft in a hill » en Angleterre, un « surname« , et même « A young branch of a tree or plant« . Polysémique, ce « shute » !
« Bummer« , c’est quand « something is disappointing or unfortunate« . Un petit coup de blues passager. « Ashame« , c’est « feeling shame; distressed or embarrassed by feelings of guilt, foolishness, or disgrace« . La honte, dans tous ses états. Le « Walk of shame« , c’est ce « return trip home the morning after an unplanned sexual encounter« , avec les vêtements de la veille et un certain malaise. Ambiance.
« Frosting (Slang)« , attention, arnaque ! C’est « the practice of stealing a car while the owner has left it idling to defrost the windows and heat the engine« . Vol à la portière, version hivernale. « Buns (Slang)« , en langage SMS américain, ce sont les « buttocks or rear end« . On y revient toujours. Le « Bathroom – British Equivalent » ? « toilet, loo, or WC« , selon le degré de formalité. Et enfin, le « Brown Shower (Slang)« , terme cru et scatologique, « refers to the act of defecating on another person, often for sexual stimulation« . Âmes sensibles, s’abstenir.
Hygiène Ancestrale et Mots Oubliés
Un petit détour par l’hygiène s’impose. Saviez-vous que la fréquence de la douche recommandée est de « showering 2-3 times a week, or even less frequently » ? Moins que ce que l’on pourrait penser. Et avant la douche moderne, on pratiquait « bathing in natural water sources (rivers, lakes, etc.), using basins or tubs, and employing cloths, sponges, or even abrasive materials like sand or ashes« . Retour aux sources, littéralement.
Quelques mots anciens pour finir cette exploration : « Holy (Old word)« , c’est « hālig » en vieil anglais. La fin de la période vieil anglais, c’est « 1150« . Le mot moyen anglais pour « péché », c’est « sinne« . « Stoof« , c’est un « foot stove« , mais aussi un « (historical) public bathing house« . « Shole« , c’est une « a plank or plate placed beneath an object (such as a shore) to give increased bearing surface« . « Fash« , c’est « to trouble; bother; annoy« . « Shaurya« , c’est « courage, » « valor, » or « bravery« . « Munafiq« , c’est « A religious hypocrite (Islam)« . « Petrus« , c’est « « rock »« . Et pour conclure en beauté, « shore« , c’est aussi « to support or help« , et « come ashore« , c’est « Someone or something that comes ashore comes from the sea onto the shore« .
Voilà, notre voyage au pays des mots s’achève. J’espère que cette exploration vous aura amusé et éclairé, et que vous regarderez désormais le langage avec un œil nouveau, plus curieux et plus gourmand. N’hésitez pas à « shouter » votre mot préféré dans les commentaires !