Quelle est la viande la plus mauvaise pour le corps humain ? La réponse pourrait vous surprendre (ou pas !)
Alors, parlons franchement, vous vous demandez quelle est cette fameuse viande qu’il faudrait éviter comme la peste si on tient un tant soit peu à sa santé ? Vous êtes au bon endroit ! Accrochez-vous, ça va saigner… (métaphoriquement, bien sûr, on parle de viande, après tout).
La palme de la viande la moins recommandable, mesdames et messieurs, revient aux viandes transformées. Oui, oui, celles qui trônent fièrement sur les étals de charcuterie et qui font saliver plus d’un. Mais attention, derrière leur aspect appétissant se cachent quelques petits secrets pas très jolis jolis pour votre organisme.
Viandes transformées : les championnes du pire pour votre santé
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une institution qu’on ne peut pas vraiment accuser de raconter des salades (sauf peut-être de poulet, et encore), a été on ne peut plus claire : les viandes transformées, c’est classé « cancérogène pour l’homme ».
Cancérigène, le mot qui fait frissonner, n’est-ce pas ? Et ce n’est pas pour rien. Dans la catégorie des viandes transformées, on retrouve tout un tas de « délices » industriels :
- La charcuterie (saucisson, jambon, pâté, rillettes…). Bref, tout ce qui est bon mais qu’on devrait peut-être regarder d’un peu plus loin.
- Les saucisses et merguez industrielles. Celles qui sont parfaites pour un barbecue improvisé, mais un peu moins parfaites pour votre espérance de vie.
- Le bacon. Ah, le bacon… Croustillant, fumé, addictif. Et malheureusement, lui aussi dans le collimateur.
- Les viandes en conserve. Pratiques, certes, mais souvent bourrées d’additifs et de sel.
Mais pourquoi ces viandes sont-elles si mauvaises, me direz-vous, les yeux pleins d’espoir que je vous dise le contraire ? Eh bien, c’est une combinaison de facteurs peu ragoutants :
- Le mode de préparation : fumage, salaison, ajout de conservateurs (nitrates, nitrites…). Ces procédés, bien que donnant du goût et permettant la conservation, peuvent générer des composés chimiques peu recommandables pour nos cellules.
- La forte teneur en sel : pour la conservation et le goût, on sale, on sale, on sale… Or, trop de sel, c’est mauvais pour la tension artérielle et le cœur.
- Les graisses saturées : souvent présentes en quantité non négligeable dans ces produits, elles contribuent à augmenter le mauvais cholestérol.
La viande rouge : un cran en dessous, mais pas parfaite
Après les viandes transformées, vient la viande rouge. L’OMS la classe comme « probablement cancérogène pour l’homme ». C’est un peu moins pire que les viandes transformées, mais ça ne veut pas dire qu’on peut en abuser sans risque.
Qu’est-ce qu’on entend par viande rouge ? Principalement :
- Le bœuf. Steak, entrecôte, rôti…
- Le porc. Côtelettes, filet mignon…
- L’agneau. Gigot, côtelettes…
- Le veau. Escalope, blanquette…
La viande rouge, consommée avec excès, pourrait augmenter les risques de certains cancers, notamment le cancer colorectal. Là encore, plusieurs raisons sont avancées :
- Le fer héminique : c’est un type de fer présent dans la viande rouge, plus facilement absorbé par l’organisme que le fer non héminique (d’origine végétale). Mais en excès, il pourrait favoriser la formation de composés cancérigènes.
- La cuisson à haute température : barbecue, grill, poêle… Ces modes de cuisson peuvent générer des amines hétérocycliques et des hydrocarbures aromatiques polycycliques, des substances potentiellement cancérigènes.
- Les graisses saturées : toujours elles ! En excès, elles augmentent le risque de maladies cardiovasculaires.
Alors, doit-on devenir végétarien du jour au lendemain ?
Non, pas de panique ! Il ne s’agit pas de bannir complètement la viande de votre assiette (sauf si vous le souhaitez, bien sûr). L’idée est de consommer la viande avec modération et de faire les bons choix.
Voici quelques conseils pour une consommation de viande plus éclairée :
- Limitez au maximum les viandes transformées : charcuterie, saucisses industrielles, bacon… Considérez-les comme des produits d’exception, à consommer occasionnellement et en petite quantité. Votre corps vous remerciera.
- Modérez votre consommation de viande rouge : quelques portions par semaine, c’est largement suffisant. Variez les plaisirs avec d’autres sources de protéines.
- Privilégiez les viandes blanches : poulet, dinde, lapin… Elles sont généralement moins grasses et moins associées aux risques pour la santé (mais attention à la peau du poulet, riche en graisses !).
- Variez vos sources de protéines : légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots…), œufs, poisson, tofu, tempeh… Il existe mille et une façons de se faire plaisir et de manger équilibré sans viande à tous les repas.
- Cuisinez sainement : préférez la cuisson à la vapeur, à l’eau, au four à basse température. Évitez les cuissons à haute température qui carbonisent les aliments.
- Choisissez la qualité : si vous consommez de la viande, privilégiez la qualité à la quantité. Optez pour des viandes issues d’élevages respectueux du bien-être animal et nourris avec une alimentation saine. Le bio, c’est un plus.
En conclusion (humoristique, évidemment)
Alors, quelle est la viande la plus mauvaise pour le corps humain ? Sans hésitation, les viandes transformées remportent la palme du « bad boy » de votre assiette. La viande rouge n’est pas en reste, mais elle est un cran en dessous. Les viandes blanches sont plus fréquentables, mais toujours avec modération.
L’important, c’est de manger varié et équilibré, de ne pas tomber dans les excès et de se faire plaisir, bien sûr ! La vie est trop courte pour se priver de tout, mais elle est aussi trop précieuse pour la gâcher avec de mauvaises habitudes alimentaires.
Alors, la prochaine fois que vous serez tenté par une montagne de charcuterie, pensez à cet article et dites-vous : « Non, merci, je préfère garder mon corps en bon état de marche le plus longtemps possible ! » Et puis, une petite salade de lentilles, ça peut être drôlement bon aussi, vous verrez ! (si, si, je vous assure).
Sur ce, bon appétit et à bientôt pour de nouvelles aventures culinaires (et saines, si possible) !