Quels poissons de fond faut-il absolument éviter ? Le guide (un peu cru) pour ne pas finir comme une sirène à trois yeux !
Alors, vous vous demandez quels poissons de fond il vaut mieux éviter ? Excellente question ! Imaginez un peu : vous êtes là, prêt à concocter un festin de poisson, l’eau à la bouche… Mais attendez ! Tous les poissons ne se valent pas, surtout ceux qui ont une fâcheuse tendance à fouiller la vase.
La réponse courte et directe, histoire de ne pas vous faire languir : mieux vaut éviter de consommer régulièrement des poissons de fond comme le poisson-chat, le buffle, la carpe, le tambour et l’esturgeon. Pourquoi ? Accrochez-vous, ça devient un peu technique (mais promis, on reste fun !).
Plongée (sans tuba) dans le monde fascinant (et parfois cracra) des poissons de fond
Les poissons de fond, ce sont ces créatures marines qui ont décidé que le fond de l’eau, là où tout se dépose, était l’endroit idéal pour trouver leur pitance. Un peu comme ceux qui adorent fouiller les brocantes, mais en version aquatique et avec moins de risque de tomber sur une vieille collection de timbres.
Le hic, c’est que le fond de l’eau, c’est un peu la poubelle de l’océan (ou de la rivière, ou du lac, selon votre spot de pêche). Et dans cette poubelle, on trouve parfois des choses pas très ragoûtantes, notamment des produits chimiques bien cracra, comme les fameux PCB.
Les PCB, ces invités indésirables dans nos assiettes
Les PCB, ou polychlorobiphényles pour les intimes, sont des substances chimiques qui ont été utilisées pendant des années dans l’industrie. Le problème, c’est que ces petites bêtes sont persistantes et toxiques. Elles se retrouvent un peu partout, y compris dans nos rivières et nos océans, et finissent par se concentrer dans les sédiments, la fameuse vase où nos poissons de fond aiment bien traîner.
Et devinez quoi ? Ces poissons, en fouillant la vase pour se nourrir, avalent aussi ces charmants PCB. Et comme les PCB aiment bien la graisse, ils se stockent tranquillement dans le corps du poisson. Résultat : plus le poisson est âgé et gros (et donc a eu le temps de manger de la vase contaminée), plus il risque d’être chargé en PCB.
Alors, quels sont ces poissons à éviter précisément ? Le casting des suspects
Selon les amis de la rivière Kaw (et ils s’y connaissent en poissons, croyez-moi), certains poissons de fond sont plus susceptibles d’accumuler ces vilains produits chimiques. Voici la liste noire, pour que vous puissiez faire les bons choix au marché ou au bord de l’eau :
- Le poisson-chat : Avec ses moustaches de dandy et son air un peu pataud, il pourrait presque inspirer la sympathie. Presque. Mais sous ses airs innocents, il cache un penchant pour la vase et les PCB. Mieux vaut le laisser tranquille.
- Le buffle : Non, on ne parle pas de l’animal à cornes qui galope dans les prairies. Le buffle, c’est aussi un poisson de fond, et pas le plus clean du lot. À éviter, donc.
- La carpe : Ah, la carpe ! Ce poisson vénéré en Asie, symbole de longévité… Mais dans nos contrées, elle a parfois un petit côté « éboueur des eaux ». À consommer avec modération, voire à oublier complètement si vous êtes du genre prudent.
- Le tambour : Ce poisson au nom musical n’a rien à voir avec un instrument de percussion. C’est un autre poisson de fond, qui, comme ses copains, peut être un peu chargé en produits indésirables. On passe notre tour.
- L’esturgeon : Attention, l’esturgeon, c’est un cas un peu particulier. C’est lui qui nous donne le caviar, ce mets de luxe. Mais même le luxe a ses limites. Certaines espèces d’esturgeons sont menacées, et en plus, ils peuvent aussi accumuler des contaminants. Alors, caviar ou pas, la prudence est de mise.
« OK, mais du coup, qu’est-ce qu’on mange ? » Les alternatives pour se régaler sans risque
Pas de panique ! Ce n’est pas la fin des haricots… euh, des poissons ! Il existe plein d’autres poissons délicieux et moins susceptibles d’être contaminés. Privilégiez les poissons qui vivent plutôt en surface ou en pleine eau, et qui se nourrissent moins dans la vase. Pensez par exemple à :
- La truite : Fine, savoureuse, et généralement élevée dans des eaux plus propres. Un bon choix pour se faire plaisir sans souci.
- Le saumon : Riche en oméga-3 et délicieux sous toutes ses formes. Optez de préférence pour du saumon sauvage (avec modération, car les stocks sont fragiles) ou du saumon d’élevage responsable.
- Le thon : Un classique, mais attention à la surpêche et à la teneur en mercure de certaines espèces (thon rouge notamment). Préférez le thon blanc ou le thon albacore, et consommez-le avec modération.
- Les sardines et les maquereaux : Petits mais costauds en nutriments ! Ces poissons gras sont excellents pour la santé et généralement moins contaminés que les gros poissons prédateurs.
Quelques conseils supplémentaires pour une consommation de poisson plus sereine (et plus fun !)
Pour finir, voici quelques astuces pour profiter des bienfaits du poisson sans vous transformer en détecteur de PCB ambulant :
- Variez les espèces : Ne vous focalisez pas toujours sur les mêmes poissons. Plus vous variez, moins vous risquez de vous exposer à une accumulation de contaminants spécifiques. Et puis, c’est plus fun de découvrir de nouvelles saveurs !
- Privilégiez les petits poissons : En général, les petits poissons vivent moins longtemps et ont moins le temps d’accumuler les contaminants. Et en plus, ils sont souvent moins chers ! Que demander de plus ?
- Cuisinez malin : Certaines techniques de cuisson permettent de réduire la teneur en graisses du poisson, et donc potentiellement la quantité de PCB (puisque ces derniers se stockent dans la graisse). La cuisson à la vapeur, au grill ou au four sont de bonnes options.
- Écoutez les recommandations locales : Les autorités sanitaires locales publient souvent des recommandations de consommation de poisson, en fonction de la contamination des eaux de votre région. N’hésitez pas à les consulter !
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur les poissons de fond à éviter. Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de poisson, faites le bon choix, régalez-vous, et gardez le sourire ! Votre corps (et vos papilles) vous remercieront.