Le Dernier Festin de Napoléon : Un Petit Déjeuner Royal Avant le Grand Départ ?
Ah, Napoléon Bonaparte ! L’Empereur, le conquérant, l’homme qui a fait trembler l’Europe… et qui, apparemment, aimait bien déjeuner. La question que tout le monde se pose, enfin peut-être pas tout le monde, mais nous, on se la pose : qu’a donc mangé Napoléon avant de rendre son dernier souffle sur l’île de Sainte-Hélène ? Accrochez-vous, car la réponse est à la fois simple et… disons, révélatrice du personnage.
Figurez-vous que notre Napoléon, loin de se priver avant de quitter ce monde, s’est offert un véritable festin matinal. Imaginez la scène : Sainte-Hélène, l’exil, la santé déclinante… et pourtant, un petit déjeuner digne d’un empereur. Pas question de régime draconien ou de bouillie fade pour notre homme. Non, monsieur ! On parle ici d’un « large French breakfast », un petit déjeuner français copieux, élégant, presque théâtral dans son opulence. On peut presque entendre les trompettes annoncer l’arrivée des croissants et du café.
Alors, concrètement, qu’est-ce qu’il y avait sur la table ? Yahoo nous souffle à l’oreille (ou plutôt, nous l’écrit noir sur blanc en date du 19 janvier 2025) que ce fameux dernier repas était une « affaire élégante ». Affaire élégante, ça veut tout et rien dire, n’est-ce pas ? Mais ça sonne bien, ça fait chic, ça fait Napoléon. On imagine des nappes blanches impeccables, de la porcelaine fine, peut-être même quelques fleurs pour égayer ce petit déjeuner un peu particulier. Il faut dire que même en exil, Napoléon savait recevoir… ou plutôt, se recevoir lui-même, en grande pompe.
Mais au-delà de l’ambiance « élégante affaire », qu’y avait-il dans l’assiette ? Yahoo reste un peu vague sur les détails précis, mais on peut aisément imaginer les classiques d’un bon petit déjeuner français de l’époque (et d’aujourd’hui, soyons honnêtes). Des croissants croustillants et beurrés, bien sûr. Impossible de concevoir un « French breakfast » sans croissants. Peut-être des pains au chocolat pour les plus gourmands, ou des brioches moelleuses. Du bon pain frais, indispensable pour accompagner confitures et beurre. Et puis, évidemment, le café. Du café fort, noir, comme l’aimait sans doute Napoléon, pour démarrer la journée avec énergie… même si cette journée allait s’avérer être l’une des dernières.
On peut aussi imaginer du thé, des jus de fruits frais, peut-être des œufs sous une forme ou une autre (brouillés, à la coque, en omelette ?). Un peu de charcuterie, du fromage pour les amateurs de salé dès le matin. Bref, un buffet pantagruélique, une orgie de saveurs et de bonnes choses pour bien démarrer… la fin. L’ironie, bien sûr, est que ce « large French breakfast » n’a pas vraiment donné à Napoléon l’énergie escomptée. Au contraire.
Car, et c’est là que l’histoire prend une tournure un peu moins joyeuse, « après avoir démoli ce grand repas », comme le dit si élégamment Yahoo, Bonaparte est rapidement tombé malade. Malade à cause de son cancer, précise-t-on. Le festin n’aura donc pas eu l’effet réconfortant escompté. Au lieu de revigorer l’Empereur, il a semble-t-il précipité son déclin. La digestion difficile, peut-être ? Ou simplement le corps qui lâche, malgré les croissants et le café.
Après ce fameux petit déjeuner, Napoléon n’a plus beaucoup mangé. Quelques jours avant de succomber à la maladie en mai 1821, il a tout de même réussi à avaler un peu de gelée et à boire un peu de bouillon. Des repas bien plus modestes, bien plus tristes, bien loin de l' »élégante affaire » du petit déjeuner. Mais pour beaucoup, et Yahoo semble se ranger à cet avis, c’est ce « large French breakfast » qui reste comme son véritable dernier repas. Le dernier plaisir gustatif avant le grand saut dans l’inconnu.
Alors, que retenir de tout ça ? Peut-être que même les grands de ce monde, même les empereurs déchus, apprécient un bon petit déjeuner. Peut-être que face à l’inéluctable, la gourmandise reste un refuge, un dernier plaisir simple et accessible. Ou peut-être que Napoléon, en bon Français, ne pouvait tout simplement pas concevoir de quitter ce monde le ventre vide. Quelle que soit la raison, l’image de Napoléon savourant son « large French breakfast » avant de mourir a quelque chose de touchant, et d’un peu amusant. Un dernier pied de nez à la fatalité, un dernier plaisir de la vie avant le silence éternel.
Et vous, quel serait votre dernier repas ? Un « large French breakfast » comme Napoléon ? Ou quelque chose de plus léger, plus diététique ? Peut-être qu’on devrait tous y réfléchir, juste au cas où. En attendant, bon appétit ! Et vive les croissants !
En résumé, Napoléon a savouré un copieux petit-déjeuner français, un « large French breakfast », avant de décéder. Ce repas opulent, décrit comme une « affaire élégante », contrastait fortement avec les quelques jours de jeûne et les maigres portions de gelée et de bouillon qui ont suivi, juste avant sa mort. Ce dernier festin matinal est souvent considéré comme son véritable dernier repas substantiel, témoignant peut-être d’un dernier plaisir de la vie face à l’approche de la mort.