Navettes de Marseille : Mais, Dis-Donc, Ça Goûte À Quoi, Ces Biscuits Bizarres ?
Alors, la question qui brûle toutes les lèvres (et qui titille toutes les papilles), c’est : mais à quoi diable ça goûte, une navette de Marseille ? Accrochez-vous, parce qu’on va plonger dans le monde fascinant et un peu déroutant de ce biscuit emblématique.
Imaginez un peu : vous êtes à Marseille, le soleil tape, les cigales chantent à tue-tête, et là, on vous tend une navette. Visuellement, c’est déjà une expérience. Ça ressemble vaguement à une petite barque, un peu sèche sur les bords, avec une couleur qui hésite entre le beige et le légèrement doré. On se dit, « Tiens, c’est original ». Mais en bouche, alors ?
La première chose qui frappe, c’est… la texture. Oubliez le moelleux fondant d’un macaron ou le croustillant friable d’un sablé. La navette, c’est autre chose. C’est sec, mais d’une manière intéressante. C’est un peu comme croquer dans une biscotte un peu épaisse, mais en plus dense. Certains diront « c’est dur », d’autres « c’est ferme ». Moi, je dirais que ça demande de la mâche, ce qui vous laisse le temps d’apprécier… ou pas… le reste des saveurs.
Et quelles saveurs ! La navette traditionnelle, la VRAIE, l’unique, celle qui fait battre le cœur des Marseillais pur jus, est parfumée à l’eau de fleur d’oranger. Alors, l’eau de fleur d’oranger, c’est un peu comme la coriandre : soit on adore, soit on déteste. Il n’y a pas vraiment de juste milieu.
Pour ceux qui aiment, c’est un parfum délicat, floral, légèrement sucré, qui évoque le printemps, les jardins ensoleillés, et peut-être même les souvenirs de vacances chez mamie (si mamie utilisait de l’eau de fleur d’oranger, bien sûr). C’est une saveur subtile, mais tenace, qui persiste en bouche et qui se marie étonnamment bien avec le côté sec du biscuit.
Pour les autres, ceux qui grimacent à la seule évocation de l’eau de fleur d’oranger, eh bien… disons que la première bouchée peut être surprenante, voire même un peu déroutante. On peut entendre des comparaisons hasardeuses comme « ça goûte le savon » ou « on dirait du parfum ». Bon, soyons honnêtes, il y a une petite note florale qui peut rappeler certains produits de beauté, mais c’est loin d’être désagréable (enfin, pour ceux qui savent apprécier les subtilités gustatives, n’est-ce pas ? ).
Mais attendez, l’aventure gustative ne s’arrête pas là ! Parce que, oui, il existe des navettes qui osent s’aventurer hors des sentiers battus de l’eau de fleur d’oranger. Il y a notamment la navette à l’anis. Alors là, on change complètement de registre. L’anis, c’est puissant, c’est frais, c’est… réglisse noire !
Si vous êtes fan de réglisse noire, vous allez probablement adorer la navette à l’anis. C’est une saveur beaucoup plus marquée, plus affirmée que l’eau de fleur d’oranger. Ça divise aussi, évidemment. Certains diront que c’est un délice anisé qui réveille les papilles, d’autres que ça a un goût de médicament pour enfants. Les goûts et les couleurs, hein, ça ne se discute pas (sauf peut-être sur Twitter, mais c’est une autre histoire).
Ce qu’il faut retenir, c’est que la navette, c’est un peu un OVNI de la biscuiterie française. Ce n’est pas un biscuit facile, instantanément addictif comme un cookie dégoulinant de chocolat. C’est un biscuit qui se mérite, qui s’apprivoise, qui demande un peu d’ouverture d’esprit et de curiosité gustative.
D’ailleurs, on dit souvent que la navette, c’est un goût qui s’acquiert. Et c’est bien vrai. La première fois, on peut être un peu perplexe. On se dit « bof, c’est sec, ça a un goût bizarre… ». Et puis, on y revient. On en reprend une. Puis une autre. Et petit à petit, on commence à comprendre. On commence à apprécier cette texture particulière, ce parfum subtil (ou puissant, selon la version), cette tradition qui se cache derrière ce biscuit un peu rustique.
Avec ses 7 centimètres et plus de longueur, sa forme effilée aux deux extrémités, la navette n’est pas juste un biscuit, c’est un symbole. Un symbole de Marseille, de tradition, d’artisanat. C’est un peu comme la tour Eiffel pour Paris, ou le Mont Saint-Michel pour la Normandie, mais en version comestible (et moins photogénique, soyons honnêtes).
Alors, la prochaine fois que vous croiserez une navette sur votre chemin, n’hésitez pas. Osez la goûter. Laissez-vous surprendre. Peut-être que vous n’aimerez pas. Peut-être que vous adorerez. Mais au moins, vous aurez vécu l’expérience navette. Et ça, c’est déjà quelque chose.
Et si vous n’êtes toujours pas convaincu, dites-vous que manger une navette, c’est un peu comme apprendre le Marseillais : au début, ça paraît bizarre, un peu rude, et puis, petit à petit, on se rend compte que c’est plein de charme et d’authenticité. Alors, prêt à embarquer pour un voyage gustatif made in Marseille ?
Type de Navette | Saveur Principale | Description du Goût | Avis Général |
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Navette Traditionnelle | Eau de Fleur d’Oranger | Florale, subtilement sucrée, parfumée | Goût acquis, apprécié par les amateurs de saveurs délicates |
Navette à l’Anis | Anis (Réglisse Noire) | Puissante, fraîche, réglissée | Divise, aimée par les fans de réglisse noire, peut être perçue comme médicinale par d’autres |
Alors, verdict ? Êtes-vous plutôt team « eau de fleur d’oranger » ou team « anis » ? Ou peut-être team « je préfère les macarons » ? N’hésitez pas à partager votre avis en commentaire ! Et surtout, n’oubliez pas : la vie est trop courte pour ne pas goûter à des biscuits bizarres et délicieux comme les navettes de Marseille.
En résumé : Le goût d’une navette de Marseille est unique et dépend de la saveur. La navette traditionnelle à l’eau de fleur d’oranger offre un goût floral et subtil, tandis que la navette à l’anis propose une saveur anisée prononcée. La texture est sèche et ferme, ce qui contribue à l’expérience gustative globale. C’est un biscuit qui peut demander un peu d’habitude pour être pleinement apprécié, mais qui représente une part importante du patrimoine culinaire marseillais.