Quelle ethnie consomme le plus de porc ? Accrochez-vous, ça va grésiller !
Alors, quelle ethnie se goinfre le plus de porc ? Accrochez-vous à vos saucisses, car la réponse est… roulement de tambour… il n’y a pas d’ethnie championne du monde de la boustifaille de cochon ! Oui, je sais, décevant, hein ? Mais attendez, ce n’est pas aussi simple qu’un jambon-beurre.
Figurez-vous que la question n’est pas tant de savoir quelle ethnie adore le plus le groin, mais plutôt quels pays et quelles cultures sont les plus porcophiles. Et là, mes amis, on entre dans un monde fascinant de lardons, de ribs et de charcuteries en tout genre !
Le cochon à la conquête du monde : un festin planétaire
Oubliez les clichés, le porc n’est pas réservé à une seule ethnie. C’est une star internationale, un peu comme le foot ou les spams sur Internet. Si vous pensiez que seuls les Chinois se damnaient pour un bon porc laqué, détrompez-vous ! Le cochon voyage, il se démocratise, il s’invite à toutes les tables (ou presque).
Bon, soyons honnêtes deux secondes. Quand on parle de consommation massive de porc, un pays se détache du lot comme un jambon de pays au milieu d’une salade : la Chine. Oui, la Chine, ce géant aux milliards d’habitants, est le plus gros consommateur mondial de porc. C’est simple, ils engloutissent à eux seuls environ la moitié du porc produit sur la planète ! Un appétit de sanglier, je vous dis !
Avec ses régions économiques spéciales comme Hong Kong et Macao, la Chine affiche des chiffres de consommation qui feraient pâlir d’envie un boucher. Hong Kong, par exemple, caracole en tête avec une consommation de porc par habitant à faire exploser le cholestérol : environ 55 kilos par an ! Macao et la Chine continentale ne sont pas en reste, avec respectivement 52 et 37 kilos par personne. Autant dire qu’en Chine, le cochon est roi, bien plus que le panda, c’est dire !
Champion toutes catégories vs. champion par habitant : le match des gourmands
Attention, nuance importante ! Si la Chine est le champion du monde incontesté de la consommation totale de porc, c’est surtout grâce à sa population gargantuesque. Si on regarde la consommation par habitant, le classement change un peu. Figurez-vous que ce sont les Serbes qui montent sur la première marche du podium ! Oui, la Serbie, ce petit pays d’Europe de l’Est, devance tout le monde quand il s’agit de manger du cochon par tête de pipe. Le Monténégro, pays voisin, arrive juste derrière, confirmant que les Balkans sont une terre de cochonnailles.
L’Union Européenne dans son ensemble n’est pas mal non plus, avec une consommation de porc plus qu’honorable. Et les États-Unis, pays de la barbaque par excellence, se placent aussi parmi les gros consommateurs, même s’ils sont un peu moins fans de porc que les Européens ou les Asiatiques. Iowa, l’état américain connu pour ses champs de maïs à perte de vue, est aussi le champion national de la production et de la consommation de porc. Normal, le cochon adore le maïs, c’est son petit péché mignon.
Quand le cochon se heurte aux interdits : religions et tabous
Mais alors, pourquoi tout le monde ne se gave-t-il pas de porc ? Eh bien, il y a des freins, des barrières, des « pas touche à mon cochon » religieux ou culturels. Certaines religions, comme le judaïsme et l’islam, interdisent formellement la consommation de porc depuis des millénaires. Pour eux, le cochon est impur, « haram », un animal à éviter comme la peste porcine (sans mauvais jeu de mots). Le Coran est très clair là-dessus : pas de cochon, niet, nada ! Certaines branches du christianisme ont aussi des réticences envers le porc, même si c’est moins strict que chez les juifs et les musulmans.
Du coup, dans les pays à forte population musulmane ou juive, la consommation de porc est quasi inexistante. L’Algérie, le Soudan du Sud et la Mauritanie sont en bas du classement mondial, avec une consommation de porc par habitant proche du zéro absolu. L’Indonésie, pays musulman le plus peuplé du monde, fait aussi profil bas côté cochon, pour des raisons religieuses évidentes. Après tout, chacun ses croyances et ses préférences culinaires, n’est-ce pas ?
Pourquoi on aime tant le cochon : histoire, économie et gourmandise
Maintenant, creusons un peu. Pourquoi le porc est-il si populaire dans certaines cultures, au point de devenir un aliment de base ? Plusieurs raisons à cela. D’abord, l’histoire et la culture jouent un rôle énorme. Dans les cuisines asiatiques et européennes, le porc est une star depuis des siècles. En Chine, par exemple, il est bien plus qu’une simple viande, c’est un pilier de la gastronomie nationale. Son gras, sa texture, son goût… tout dans le porc plaît aux papilles des Chinois.
Ensuite, il y a l’aspect économique. Le cochon, c’est une bête rentable, facile à élever, qui grandit vite et qui ne coûte pas un bras (enfin, ça dépend des morceaux). Comparé au bœuf, qui demande plus de temps, d’espace et de ressources, le cochon est un investissement plus sûr pour nourrir les populations. Et puis, il y a le côté « rien ne se perd, tout se transforme ». Dans le cochon, on mange tout, du groin à la queue, en passant par les oreilles, les pieds et les intestins (âmes sensibles, s’abstenir). Une optimisation maximale qui plaît aux économes.
Enfin, n’oublions pas le plaisir gustatif ! Le porc, c’est bon, tout simplement. Sa chair tendre, son goût savoureux, sa polyvalence en cuisine… on peut le griller, le rôtir, le braiser, le fumer, le transformer en saucisse, en jambon, en pâté… Bref, le cochon est un caméléon culinaire qui s’adapte à toutes les envies et à toutes les sauces. Sans parler de son gras, qui donne du moelleux et de la saveur à tous les plats. Bon, pour la ligne, c’est moins ça, mais pour les papilles, c’est le bonheur !
Le porc et la santé : entre plaisir et prudence
Attention quand même, le porc n’est pas non plus un aliment miracle. Il a ses petits défauts, ses zones d’ombre. Le principal reproche qu’on lui fait, c’est sa richesse en graisses saturées et en sodium. Ces deux-là, consommés en excès, peuvent augmenter les risques de maladies cardiovasculaires. Alors, on ne va pas diaboliser le porc, mais il faut le consommer avec modération, comme tous les plaisirs de la table.
Il y a aussi les questions de sécurité alimentaire. Le porc peut parfois contenir des parasites ou des substances potentiellement cancérigènes si les animaux sont mal élevés ou mal nourris. D’où l’importance de choisir de la viande de qualité, provenant d’élevages respectueux et contrôlés. Mieux vaut privilégier un bon morceau de porc fermier qu’une barquette de lardons industriels bourrés d’additifs, vous ne croyez pas ?
Zoom sur quelques pays porcophiles : Chine, Japon, États-Unis… et les autres
Pour finir ce tour du monde du cochon, arrêtons-nous un instant sur quelques pays particulièrement fans de couenne et de saucisses.
Chine, l’empire du milieu… du porc
On l’a déjà dit, la Chine est le numéro un mondial de la consommation de porc. Mais ce n’est pas juste une question de quantité, c’est aussi une question de culture. En Chine, le porc est partout, dans tous les plats, à toutes les sauces. Il est tellement populaire qu’il supplante souvent le bœuf, considéré comme moins économique et moins esthétique (oui, oui, esthétique !). Le cochon, lui, est facile à nourrir, il ne sert pas à travailler dans les champs (contrairement au bœuf) et il a une image plus « sympathique » dans l’imaginaire chinois.
Japon, le pays du tonkatsu et du ramen au porc
Au Japon, le porc est aussi une viande très appréciée, peut-être même la plus populaire. Les Japonais en mangent plus que de poulet et de bœuf réunis ! Le tonkatsu, cette côtelette de porc panée et frite, est un plat national, tout comme le ramen, cette soupe de nouilles agrémentée de tranches de porc fondant. Les Japonais aiment le porc pour sa tendreté, sa saveur et sa capacité à se marier avec toutes sortes d’ingrédients et de préparations.
États-Unis, le pays du bacon et des ribs
Les États-Unis sont aussi de gros producteurs et consommateurs de porc, même si le bœuf reste leur viande préférée. Le bacon, croustillant et fumé, est une institution américaine, incontournable au petit-déjeuner ou dans les burgers. Les ribs, ces travers de porc grillés et laqués, sont aussi un classique des barbecues et des fêtes entre amis. L’Iowa, cet état du Midwest, est le cœur battant de l’industrie porcine américaine, avec ses élevages intensifs et ses millions de cochons.
Et ailleurs ?
Bien sûr, il y a plein d’autres pays où le porc est à l’honneur. En Europe, l’Allemagne, l’Espagne, la Pologne et la France sont de grands amateurs de charcuterie, de saucisses et de plats à base de porc. En Asie du Sud-Est, le Vietnam, la Thaïlande et les Philippines ne sont pas en reste. Et en Amérique latine, le Brésil et le Mexique sont aussi de gros consommateurs, même si le bœuf et le poulet y sont souvent plus présents.
Le porc haut de gamme : quand la qualité a un prix
Pour finir, un petit mot sur le porc de luxe, le caviar de la cochonnaille. Si vous voulez vous offrir le nec plus ultra, direction l’Espagne, pays du Jamón Ibérico de Bellota. Ce jambon d’exception, issu de porcs ibériques noirs élevés en liberté et nourris aux glands, est considéré comme le meilleur (et le plus cher) jambon du monde. Une seule patte peut coûter plusieurs milliers d’euros ! Un délice pour les palais fortunés.
Si vous cherchez un porc de qualité un peu plus abordable, tournez-vous vers les races anciennes, comme le Berkshire ou le Duroc. Ces cochons rustiques, élevés dans de bonnes conditions, produisent une viande persillée, savoureuse et tendre à souhait. De quoi se régaler sans se ruiner (enfin, presque).
Conclusion : le porc, une viande universelle… ou presque
Alors, verdict ? Quelle ethnie mange le plus de porc ? La réponse est toujours la même : il n’y a pas d’ethnie championne, mais plutôt des pays et des cultures qui ont une affinité particulière avec le cochon. La Chine, la Serbie, le Monténégro, l’Union Européenne, les États-Unis… tous ces endroits ont en commun une forte consommation de porc, pour des raisons historiques, économiques, culturelles et gustatives. Bien sûr, il y a des exceptions, des pays où le porc est tabou ou peu consommé, pour des motifs religieux ou culturels. Mais dans l’ensemble, le porc reste une viande populaire et appréciée dans de nombreuses régions du monde. Un aliment universel, en quelque sorte, même si certains préfèrent le bœuf, le poulet ou le poisson. L’important, c’est qu’il y en ait pour tous les goûts (et toutes les ethnies, bien sûr) ! Et maintenant, si vous me permettez, je vais me faire une petite tranche de jambon, ça m’a mis l’eau à la bouche tout ça…
