Quelle partie d’une crevette ne peut pas être mangée ?
Quelle partie d’une crevette ne peut pas être mangée ? La réponse courte est : presque tout !
Ah, les crevettes ! Ces petites créatures roses qui peuplent nos assiettes et nos rêves de fruits de mer. On se pose souvent la question, face à une assiette bien garnie, de ce qu’il faut laisser de côté. Est-ce que tout se mange ? Y a-t-il des parties à éviter absolument, comme des pièges culinaires cachés ? Accrochez-vous, on plonge dans le monde fascinant et parfois un peu dégoûtant, soyons honnêtes, de l’anatomie de la crevette pour démystifier tout ça.
Préparez-vous à devenir des experts en dégustation de crevettes. Vous ne regarderez plus jamais une gambas de la même manière. On va explorer ensemble les différentes parties de ce crustacé. On va déterminer ce qui est comestible et ce qui l’est moins. Et surtout, on va répondre à cette question cruciale : qu’est-ce qu’on laisse dans l’assiette à la fin du repas ?
1. Les parties comestibles et non comestibles de la crevette : Un inventaire loufoque
Alors, décortiquons cette crevette, façon dissection de SVT, mais en plus appétissant, enfin on essaie !
1.1 Le tractus digestif (la fameuse « veine »)
Qu’est-ce que c’est ? Cette ligne sombre, souvent noire ou verdâtre, qui court le long du dos de la crevette. Imaginez un peu, c’est ni plus ni moins que l’intestin de la bête. Oui, oui, là où transitent les déchets. Glamour, n’est-ce pas ?
Peut-on le manger ? Techniquement, oui ! Incroyable, mais vrai. Selon les experts, ingérer cette « veine » n’est pas dangereux pour la santé. Ouf, on respire. Mais attention, ce n’est pas forcément une partie de plaisir gustatif. Elle peut être un peu granuleuse, voire amère. Disons que ce n’est pas le meilleur morceau.
Certains chefs vous diront même que, esthétiquement parlant, une crevette sans sa « veine » est plus appétissante. C’est un peu comme enlever les imperfections d’une photo avant de la poster. Question de présentation. L’opération qui consiste à retirer ce tractus s’appelle le « déveinage ». Un mot savant pour une action plutôt simple.
Si vous êtes du genre aventureux et que vous mangez des crevettes crues (attention, risque !), la question se complique un peu. L’intestin contient des bactéries, et certains experts déconseillent d’en consommer cru pour éviter les désagréments intestinaux. Mais bon, qui mange des crevettes crues avec l’intestin ? Soyons honnêtes.
Et cette histoire de « veine » verdâtre ou noire qui transporte « poisons et déchets » et qui pourrait provoquer des allergies graves… Soyons réalistes, c’est un peu exagéré. C’est l’intestin, oui, mais après cuisson, les risques sont minimes. On n’est pas en train de manger un concentré de toxines non plus. Restons calmes.
1.2 La carapace
Peut-on la manger ? Alors là, on entre dans le domaine de l’audace culinaire. La carapace, cette armure rigide qui protège la crevette. A priori, on la jette. Et pourtant… Les carapaces sont bourrées de saveur ! Incroyable, non ? Elles peuvent parfumer délicieusement un bouillon, une soupe ou une sauce. C’est un peu le principe du « rien ne se perd, tout se transforme » appliqué aux fruits de mer.
Techniquement, la carapace est composée de chitine, une substance pas toujours très digeste pour nous, les humains. Mais bon, si vous la faites frire ou griller très fort, elle peut devenir croustillante et comestible. Certains aiment ça. Personnellement, je préfère la saveur infusée dans un plat que la carapace croquante sous la dent. Mais chacun ses goûts !
1.3 La tête
La tête, vous avez bien lu. Oui, oui, la tête entière, avec les yeux, les antennes, le cerveau (enfin, ce qui en tient lieu chez une crevette). Tout se mange ! Surprenant, hein ? À l’intérieur de cette petite tête, on trouve des organes vitaux : cerveau, cœur, estomac, organes reproducteurs… Un véritable concentré de vie marine. Appétissant, on a dit, appétissant !
Dans certaines cultures, on adore sucer la tête de crevette pour en extraire les sucs savoureux. C’est un peu comme déguster la bisque de homard directement à la source. Pour les amateurs, c’est un délice. Pour les autres, c’est… comment dire… une expérience. À tenter au moins une fois, pour la culture générale.
1.4 La queue
La queue, en fait, c’est le corps de la crevette. Oui, anatomiquement parlant, c’est un peu faux de parler de queue. Mais dans le langage courant, on appelle « queue » la partie charnue que l’on mange. Vous suivez toujours ?
Garder la queue pendant la cuisson, c’est une bonne idée ! Ça apporte plus de goût, ça évite que la crevette ne se dessèche et ça lui donne une jolie forme appétissante. Visuellement, c’est plus sympa. Et puis, on peut la tenir par la queue pour la tremper dans une sauce, c’est pratique.
1.5 Les œufs (roe) et le tomalli (hépatopancréas)
Le truc jaune dans la tête de crevette, c’est quoi ? Bonne question ! Il s’agit soit des œufs (roe), soit du tomalli (hépatopancréas). Deux options gourmandes. Les œufs, c’est la masse d’œufs des femelles. Considérée comme un délice par certains connaisseurs. Le tomalli, c’est un organe crémeux, au goût beurré, un peu comme le tomalli du homard. C’est l’hépatopancréas, l’équivalent du foie et du pancréas chez les mammifères. Bon appétit !
Ces œufs, on les retrouve parfois orange dans les crevettes cuites. C’est normal, pas de panique. Ce n’est pas une maladie bizarre. C’est juste la nature qui fait bien les choses, ou pas, selon votre point de vue.
1.6 Les structures blanches en forme de ver
Des vers blancs dans mes crevettes ? Horreur ! Calmez-vous, ce ne sont pas des vers. Ce sont les organes reproducteurs mâles des crevettes. Plus précisément, les testicules. Charmant, n’est-ce pas ? On en trouve surtout dans les grosses crevettes. Rassurez-vous, c’est parfaitement comestible et sans danger. Même si l’aspect n’est pas forcément des plus engageants. Mais après tout, on mange bien des escargots, alors quelques testicules de crevette, c’est peanuts !
2. Quand faut-il éviter de manger des crevettes ? Les signaux d’alarme
Même si la crevette est un aliment plutôt sûr, il y a des cas où il vaut mieux s’abstenir. Soyons vigilants !
2.1 La péremption
Ça sent bizarre… Règle numéro un avec les fruits de mer : si ça sent trop fort le poisson, ou une odeur suspecte, direction poubelle ! Pas de pitié pour les crevettes douteuses. Le risque d’intoxication alimentaire est bien trop élevé pour jouer les aventuriers du goût.
Des taches vertes ou bleues ? Autre signe qui doit vous alerter : des taches de moisissures vertes ou bleues sur les crevettes. Là, c’est clair, c’est poubelle direct. Même pas la peine d’y réfléchir à deux fois. Les moisissures et les fruits de mer, ça ne fait pas bon ménage. Vous risqueriez une belle intoxication.
2.2 Les crustacés crus ou peu cuits
Attention aux personnes fragiles ! Les personnes âgées, les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes immunodéprimées doivent éviter de consommer des crustacés crus ou peu cuits. Le risque d’intoxication alimentaire est plus élevé pour ces populations. La prudence est de mise. Mieux vaut une crevette bien cuite qu’une nuit blanche aux toilettes.
3. Sécurité et préparation : les bases
Pour déguster des crevettes en toute sérénité, quelques règles de base s’imposent.
3.1 Le déveinage : mode d’emploi
Comment enlever cette fameuse « veine » ? C’est simple comme bonjour, enfin presque. Avec un couteau pointu, on incise le dos de la crevette sur toute la longueur. On écarte délicatement la chair et on retire le tractus intestinal. Voilà, le tour est joué ! Pour les plus visuels, il existe des tas de tutos sur YouTube. Le déveinage n’aura plus de secret pour vous.
3.2 La cuisson : le secret de la réussite
Bien cuire, c’est la clé ! Une crevette mal cuite, c’est la porte ouverte aux bactéries, virus et parasites. Pas très ragoûtant. La cuisson, c’est la garantie d’éliminer ces indésirables et de rendre la crevette sûre à consommer. Et puis, une crevette bien cuite, c’est tellement meilleur !
3.3 Les « points noirs » : pas de panique !
Des taches noires sur la carapace ? Pas de panique, ce n’est pas un signe de péremption. C’est ce qu’on appelle la « mélanose » ou « points noirs ». C’est une réaction naturelle d’oxydation, comme quand une pomme coupée noircit. C’est dû à des enzymes présentes dans la crevette. C’est sans danger, juste pas très esthétique. Pour éviter ça, les professionnels utilisent parfois des produits chimiques. Mais bon, à la maison, on s’en fiche un peu, non ?
4. Facteurs de qualité : bien choisir ses crevettes
Toutes les crevettes ne se valent pas. Qualité, fraîcheur, provenance… Quelques critères à prendre en compte pour faire le bon choix.
4.1 La contamination : attention à la provenance
D’où viennent vos crevettes ? Certaines zones géographiques sont plus à risque en termes de contamination. L’Inde, l’Indonésie et le Mexique sont parfois pointés du doigt. Privilégiez les crevettes sauvages, plus chères, certes, mais souvent plus savoureuses et moins susceptibles d’être contaminées par des toxines environnementales. Le prix de la qualité et de la tranquillité d’esprit.
4.2 La fraîcheur : le test du bicarbonate
Comment vérifier la fraîcheur ? Un petit truc de chef : le bicarbonate de soude ! Un bain rapide dans une eau bicarbonatée et vos crevettes retrouvent une texture ferme et un goût frais. Magique ! Le bicarbonate, c’est un peu la baguette magique des crevettes.
4.3 Le temps de cuisson : chrono en main !
Cuisson éclair ! Les crevettes cuisent très vite, en quelques minutes seulement. Attention à ne pas les surcuire, sinon elles deviennent caoutchouteuses et sèches. Le but, c’est une chair juteuse et moelleuse. En général, 3 minutes de cuisson suffisent. Chrono en main !
5. Autres considérations : allergies, sodium, mercure…
Quelques points à ne pas négliger, surtout si vous avez des préoccupations de santé particulières.
5.1 Allergènes : attention aux allergies !
Allergie aux crustacés ? Les crevettes font partie des 14 allergènes alimentaires majeurs. Si vous êtes allergique, pas de crevette, évidemment. Et vérifiez bien les étiquettes des plats préparés, la crevette se cache parfois là où on ne l’attend pas.
5.2 Taux de sodium : modération pour certains
Attention au sel ! Les crevettes contiennent naturellement du sodium, plus que les poissons blancs comme le cabillaud. Si vous suivez un régime pauvre en sel, modérez votre consommation de crevettes. Mais bon, de temps en temps, on peut bien se faire plaisir, non ?
5.3 Taux de mercure : les gros poissons à surveiller
Mercure et fruits de mer. En général, les crevettes sont plutôt épargnées par la contamination au mercure. Ce sont surtout les gros poissons prédateurs (requin, espadon, thon rouge…) qui sont à surveiller. Pour les crevettes, on peut manger raisonnablement sans trop de souci. Ouf, on respire encore une fois.
6. Crevettes vs gambas : le grand débat
Crevette, gambas, c’est pareil ? Question existentielle. En fait, il y a une différence, mais elle est subtile. Les gambas sont plus grandes que les crevettes, et elles ont des pinces sur trois de leurs cinq paires de pattes, contre deux paires pour les crevettes. Visuellement, les pattes des crevettes sont plus prononcées que celles des gambas. Mais bon, dans le langage courant, on utilise souvent les deux termes indifféremment. L’important, c’est de se régaler, non ?
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur les crevettes ! Vous pouvez maintenant les déguster en connaisseurs, en sachant ce que vous mangez et ce que vous laissez de côté. Alors, à vos fourchettes et bon appétit ! Et n’oubliez pas, la vie est trop courte pour manger des crevettes mal préparées.
