Quel légume fait le plus grimper votre glycémie ? La réponse pourrait vous surprendre (ou pas !)
Alors, vous vous demandez quel est ce diable de légume qui se cache derrière les pics de glycémie ? Ne cherchez plus ! Accrochez-vous bien, car la réponse risque de vous faire tiquer, surtout si vous êtes du genre à adorer les frites.
Le grand champion des légumes qui font grimper le sucre dans le sang, mesdames et messieurs, c’est… la pomme de terre !
Oui, oui, vous avez bien entendu. La bonne vieille patate, celle qu’on mange à toutes les sauces. Mais attention, pas n’importe quelle pomme de terre. On parle ici surtout de la pomme de terre blanche, et encore plus spécifiquement, de la pomme de terre blanche cuite au four.
Pommes de terre : légume ou bombe glycémique ?
Maintenant, avant de jeter toutes vos pommes de terre à la poubelle en criant au scandale, laissez-moi vous expliquer un peu mieux. Les pommes de terre, c’est vrai, sont des légumes. Mais tous les légumes ne se valent pas en termes d’impact sur notre santé. Et là, on parle surtout de la glycémie, ce fameux taux de sucre dans le sang qui nous préoccupe tant.
L’American Medical Association a même sorti une petite bombe : « Les pommes de terre, en particulier les pommes de terre blanches, ont une charge glycémique très élevée. Résultat : une pomme de terre blanche au four peut faire grimper la glycémie encore plus qu’un beignet glacé. » Avouez que ça calme, hein ?
Un beignet glacé, vous imaginez bien que ce n’est pas vraiment un modèle de vertu nutritionnelle. Alors, quand on apprend qu’une simple pomme de terre peut faire pire, on se dit qu’il y a un petit problème quelque part.
Pourquoi la pomme de terre est-elle si « sucrée » ?
Le coupable, ici, c’est l’amidon. Les pommes de terre, et surtout les pommes de terre blanches, sont bourrées d’amidon. Et l’amidon, c’est quoi ? C’est une forme complexe de glucides, qui se transforme en glucose (du sucre) une fois digéré. Et plus un aliment se transforme rapidement en glucose, plus il fait grimper la glycémie.
C’est ce qu’on appelle l’index glycémique (IG) et la charge glycémique (CG). L’IG mesure la vitesse à laquelle un aliment fait augmenter la glycémie par rapport à un aliment de référence (souvent le glucose pur ou le pain blanc). La CG, elle, prend en compte la quantité de glucides dans une portion normale de l’aliment.
Les pommes de terre blanches ont un IG et une CG élevés. Ce qui veut dire qu’elles font grimper la glycémie rapidement et fortement. Et ça, ce n’est pas forcément l’idéal, surtout si vous avez des problèmes de glycémie, comme le diabète, ou si vous essayez de contrôler votre poids.
Toutes les pommes de terre sont-elles logées à la même enseigne ?
Bonne nouvelle ! Toutes les pommes de terre ne sont pas des ennemies jurées de votre glycémie. Il y a des nuances à apporter. Déjà, le mode de cuisson joue un rôle important.
- Pommes de terre bouillies : Elles ont un IG un peu moins élevé que les pommes de terre au four ou frites. La cuisson à l’eau préserve un peu mieux l’amidon résistant, qui a un impact moins important sur la glycémie.
- Pommes de terre refroidies : Incroyable mais vrai, laisser refroidir des pommes de terre cuites (bouillies ou au four) après cuisson augmente leur teneur en amidon résistant. Et l’amidon résistant, c’est notre ami ! Il est moins digeste, donc moins de sucre rapidement disponible, et en plus, il nourrit nos bonnes bactéries intestinales.
- Pommes de terre nouvelles : Elles ont tendance à avoir un IG un peu plus bas que les pommes de terre plus mûres.
- Patates douces : Souvent confondues avec les pommes de terre classiques, les patates douces sont différentes. Elles ont un IG un peu moins élevé et sont plus riches en fibres et en vitamines. Un bon substitut si vous aimez le goût sucré de la pomme de terre.
Alors, faut-il bannir les pommes de terre de son assiette ?
Pas de panique ! Il ne s’agit pas de diaboliser les pommes de terre. Elles ont aussi des qualités nutritionnelles : vitamine C, potassium, fibres (surtout la peau). Tout est une question de modération et de bon sens.
Si vous surveillez votre glycémie, voici quelques astuces pour continuer à profiter des pommes de terre sans faire exploser votre taux de sucre :
- Choisissez les bonnes variétés : Privilégiez les pommes de terre nouvelles, les pommes de terre rouges ou les patates douces.
- Modérez les portions : Ne vous servez pas une montagne de pommes de terre à chaque repas. Une portion raisonnable, c’est l’équivalent d’une pomme de terre de taille moyenne.
- Variez les modes de cuisson : Optez pour la cuisson à l’eau ou à la vapeur plutôt que la friture ou le four. Et pensez à laisser refroidir vos pommes de terre cuites de temps en temps.
- Associez-les à d’autres aliments : Mangez vos pommes de terre avec des protéines (viande, poisson, œufs, légumineuses) et des légumes non féculents (salade, brocolis, haricots verts). Les fibres et les protéines ralentissent l’absorption du glucose.
- Écoutez votre corps : Chaque personne réagit différemment aux aliments. Testez votre glycémie après avoir mangé des pommes de terre pour voir comment votre corps réagit.
En conclusion (et avec humour)
La pomme de terre blanche au four, championne incontestée des légumes qui font monter la glycémie. Voilà, vous êtes prévenus ! Mais pas de panique, la vie est trop courte pour se priver totalement de frites de temps en temps. L’important, c’est de connaître l’impact des aliments sur notre corps et de faire des choix éclairés. Et puis, si vraiment vous avez une envie irrépressible de pomme de terre au four, faites-vous plaisir… mais peut-être pas tous les jours !
Et n’oubliez pas, l’humour, c’est aussi bon pour la santé (et pour faire passer les messages sérieux !). Alors, à vos fourchettes, et mangez intelligemment !