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Abats de Volaille : Ces Morceaux Incontournables à Redécouvrir dans Votre Cuisine

  • Sylvie Knockaert
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Abats : Ces Morceaux Oubliés qui Méritent Votre Attention (et Votre Appétit)

Les abats. Rien que le mot peut en rebuter certains, évoquant des images peu ragoûtantes. Pourtant, derrière ce terme un peu barbare, se cachent des trésors nutritionnels et gustatifs. Alors, de quoi parle-t-on exactement quand on évoque les abats ? Accrochez-vous, on vous emmène dans le monde fascinant – et délicieux, promis – des produits tripiers.

Définition : Abats, Abattis, Produits Tripiers – Le Point sur le Vocabulaire

Imaginez un animal. Maintenant, oubliez les filets mignons et les entrecôtes. Les abats, ce sont toutes ces parties internes, ces organes souvent délaissés sur l’étal du boucher, mais qui méritent tellement mieux. Pour être précis, les abats désignent les organes internes comestibles des animaux de boucherie. Foie, reins, cœur, langue, cervelle, tripes, pieds, joues… la liste est longue et variée. En anglais, on les appelle joliment « variety meats » ou « organ meats », histoire de rendre la chose un peu plus glamour.

Et les abattis alors ? C’est simple : ce sont les abats, mais de volaille. Pensez tête de poulet (si, si, ça se mange !), crête de coq, cou, ailes, pattes, cœur, gésier, foie, rognons… Tout ça, ce sont des abattis. Vous suivez ? Bien. Dernier point de vocabulaire : « abats » et « produits tripiers », c’est bonnet blanc et blanc bonnet. On peut utiliser les deux termes indifféremment. En résumé, les abats, c’est tout ce qui n’est pas muscle dans la bête. Ils s’opposent donc à la viande rouge ou blanche, ces muscles que l’on connaît bien.

Le Bestiaire des Abats : Un Inventaire à la Prévert

Alors, quels sont ces fameux abats ? Préparez-vous, la liste est impressionnante :

  • Foie : de volaille, de veau, de bœuf… Le foie, star des abats, déclinable à l’infini.
  • Rognons : de veau ou de bœuf, pour les amateurs de saveurs prononcées.
  • Cœur : de volaille ou de bœuf, un muscle plein de goût.
  • Gésier : spécifique à la volaille, texture particulière garantie.
  • Langue : de bœuf ou de veau, fondante et savoureuse après une longue cuisson.
  • Cervelle : texture crémeuse, goût délicat, pour les palais aventureux.
  • Rate : saveur forte et particulière, à découvrir.
  • Tripes : préparations variées, textures multiples, un monde à explorer.
  • Pieds : de porc ou de veau, pour les amateurs de collagène et de plats mijotés.
  • Joues : de porc ou de bœuf, fondantes à souhait après cuisson.
  • Estomac : panse de bœuf (tripes), pour les vrais connaisseurs.
  • Oreilles : de porc, croustillantes à souhait.
  • Mamelles : de vache, texture particulière, à découvrir (ou pas).
  • Tête de veau : un classique de la cuisine française, pour les repas dominicaux.
  • Animelles : pour les plus audacieux, il s’agit des testicules de jeunes animaux (taureau, bélier…). On les appelle aussi « rognons blancs ».

Et ce n’est pas tout ! On pourrait aussi parler des abats de gibier, mais on va s’arrêter là pour aujourd’hui. L’idée est de vous montrer la diversité incroyable des abats. De quoi varier les plaisirs et sortir des sentiers battus de la viande classique.

Les Abats : Petits Prix, Grands Nutriments

Alors, pourquoi diable devrions-nous nous intéresser à ces drôles de morceaux ? La réponse est simple : les abats sont de véritables bombes nutritionnelles. Et en plus, ils sont souvent moins chers que les morceaux de viande traditionnels. Que demander de plus ?

  • Protéines de haute qualité : Les abats sont bourrés de protéines, et des protéines de bonne qualité, facilement digestibles en prime. Parfait pour entretenir vos muscles, booster votre système immunitaire et rester en pleine forme.
  • Mine de fer : Surtout le foie de veau, champion toutes catégories. Le fer, c’est essentiel pour lutter contre la fatigue, transporter l’oxygène dans le corps et fabriquer du collagène pour des os solides. Dites adieu aux coups de pompe de 16h !
  • Cocktail de vitamines : Vitamine A à gogo (surtout dans le foie, attention à ne pas en abuser), vitamines du groupe B (B12 en particulier, précieuse pour les végétariens qui en manquent souvent), vitamine D… De quoi faire le plein de vitalité.
  • Concentré de minéraux : Potassium, cuivre, sélénium, zinc, magnésium… Des minéraux indispensables pour le bon fonctionnement de l’organisme, et présents en quantités généreuses dans les abats.
  • Coenzyme Q10 (CoQ10) : Le cœur, en particulier, est une excellente source de CoQ10, un antioxydant précieux pour la santé cardiovasculaire et la production d’énergie. Votre cœur vous remerciera.

En résumé, manger des abats, c’est un peu comme prendre un complément alimentaire naturel. Ça soutient les muscles, renforce l’immunité, aide à la production de collagène, favorise l’oxygénation des os, booste la testostérone (grâce au magnésium)… Bref, c’est tout bénef’ ! Et le foie de poulet alors ? C’est la cerise sur le gâteau : exceptionnellement riche en protéines et en potassium, une source incroyable de vitamines A, C, B6 et B12, et l’une des meilleures sources d’acide folique connues. Impressionnant, non ?

Abats : Le Mode d’Emploi (et les Mises en Garde)

Attention, manger des abats, ce n’est pas non plus open bar. Comme pour tout, il y a des précautions à prendre et des inconvénients à connaître. On fait le point :

  • Modération, le maître mot : N’en mangez pas tous les jours. Les abats, en particulier les organes comme les reins et le foie, filtrent les toxines. Du coup, ils peuvent en accumuler, notamment le cadmium. Trop d’abats, c’est potentiellement trop de toxines. Restez raisonnable.
  • Vitamine A, attention au surdosage : Le foie est blindé de vitamine A. C’est super, mais trop de vitamine A, c’est l’hypervitaminose A, et c’est toxique. Encore une fois, modération.
  • Bactéries à surveiller : Les abats peuvent contenir plus de bactéries que d’autres morceaux de viande. D’où l’importance d’une cuisson impeccable pour éviter les intoxications alimentaires. On ne rigole pas avec ça.
  • Cholestérol, à doser : La plupart des abats sont riches en cholestérol. Si vous avez déjà des problèmes de cholestérol, consommez-les avec modération. Après, ils sont globalement pauvres en graisses et peu caloriques, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. La cervelle, par contre, est championne du cholestérol, plus que le jaune d’œuf !
  • Purines et acide urique : Foie et autres abats sont riches en purines. Si vous êtes sujet à la goutte ou aux calculs rénaux, mieux vaut limiter votre consommation d’abats, car les purines peuvent augmenter la production d’acide urique.
  • Diabétiques, prudence : Certains abats sont à éviter pour les diabétiques, notamment les viandes grasses en général. Demandez conseil à votre médecin.

En résumé : oui aux abats, mais avec discernement. Comme disait Paracelse, « tout est poison, rien n’est poison, c’est la dose qui fait le poison ». Ça marche aussi pour les abats.

Comment Apprivoiser les Abats : Conseils de Consommation et de Préparation

Convaincu par les bienfaits des abats, mais un peu perdu quant à la façon de les cuisiner et de les consommer ? Pas de panique, voici quelques conseils :

  • Fréquence idéale : 1 à 2 fois par semaine, en petite quantité (environ 100g). C’est suffisant pour profiter des bénéfices sans les inconvénients.
  • Cuisson, impératif bactériologique : Cuisez soigneusement les abats pour tuer les bactéries et éviter les intoxications. C’est la base.
  • Rognons, le truc anti-odeur : Pour enlever l’odeur d’urine des rognons (charmant, n’est-ce pas ?), plongez-les quelques minutes dans de l’eau bouillante légèrement vinaigrée. Miracle !
  • Bébé et abats, à partir de 1 an : On peut commencer à donner des abats (bien cuits, évidemment) aux bébés à partir de 1 an, boudin noir inclus. Pour une diversification alimentaire variée et riche en fer.
  • Vitamine C, l’alliée du fer : Pour une meilleure absorption du fer contenu dans les abats, mangez-les avec des fruits et légumes riches en vitamine C. Un jus d’orange, une salade de crudités, et le tour est joué.

En cuisine, les abats se prêtent à de nombreuses préparations : foie poêlé, rognons en sauce, tripes à la mode de Caen, pâté de foie, haggis écossais… Laissez libre cours à votre imagination et à vos envies !

Abats : Un Peu de Culture et de Législation

Pour finir, quelques anecdotes et infos insolites sur les abats :

  • Poumons interdits aux USA : Aux États-Unis, les poumons d’animaux sont interdits à la consommation humaine depuis 1971 ! La raison ? Les contaminants que les animaux respirent peuvent se loger dans les poumons. Ambiance.
  • Haggis écossais bientôt aux USA ? : Le haggis, ce plat écossais traditionnel à base d’abats de mouton (et d’avoine, d’oignon…), pourrait être autorisé à la vente aux États-Unis pour la première fois depuis 50 ans. La saga du haggis continue.
  • Abats = anti-gaspi : Manger des abats, c’est aussi une façon de lutter contre le gaspillage alimentaire. Plutôt que de jeter ces morceaux nutritifs, autant les cuisiner et les savourer. Écolo et économique !
  • Fricassée, plat de copains : La fricassée, ce plat traditionnel français à base d’abats, était autrefois un signe d’amitié. Quand on tuait le cochon, on offrait une fricassée aux voisins et aux amis. Convivial, non ?
  • Abats cachés dans la dinde : Si vous achetez une dinde entière, regardez bien à l’intérieur de la cavité. Vous y trouverez souvent un petit sac contenant les abattis : cou, gésier et foie. De quoi faire une petite sauce savoureuse pour accompagner votre volaille. Mais attention, parfois il manque des morceaux, ou ils sont cassés. Les aléas de l’emballage des abats…

Alors, prêt à vous laisser tenter par les abats ? N’ayez plus peur de ces morceaux souvent mal-aimés. Osez les découvrir, cuisinez-les avec amour, et vous serez surpris par leurs saveurs et leurs bienfaits. Les abats, ces trésors cachés de la gastronomie, n’attendent que vous !

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Sylvie Knockaert

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