L’orzo, mais comment l’appeler autrement ? C’est la question à un million, n’est-ce pas ? Eh bien, accrochez-vous, car cette petite pâte malicieuse a plus d’un tour dans son sac… et plus d’un nom aussi ! On l’appelle risoni, pâte langue d’oiseau, parfois même pâtes grecques, riz de blé, kritharaki, risetti ou encore, pour les intimes, pépinettes. C’est un vrai festival de surnoms pour cette star discrète de nos assiettes. Vous êtes-vous déjà retrouvé devant un paquet de pâtes en forme de grains de riz, vous demandant : « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? » Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seul ! L’orzo, avec sa bouille innocente de faux riz, sème parfois la confusion. Mais une fois qu’on a percé ses secrets, on ne peut plus s’en passer. Imaginez un peu : une pâte qui ressemble à du riz, qui se cuisine comme des pâtes, et qui porte des noms à n’en plus finir. C’est presque de la magie culinaire ! Alors, plongeons ensemble dans le monde fascinant de l’orzo et de ses mille et une identités. Préparez-vous à devenir incollable sur cette petite merveille méditerranéenne. Vous verrez, après avoir lu cet article, vous ne regarderez plus jamais l’orzo de la même façon. Et qui sait, vous deviendrez peut-être même son plus grand fan ! Commençons par le commencement : l’orzo, c’est quoi au juste ? Pour faire simple, c’est une pâte alimentaire. Oui, oui, de la même famille que les spaghettis et les coquillettes. Mais attention, l’orzo a son propre style. Sa forme, justement, est son atout charme. Imaginez de petits grains dodus, qui ressemblent à s’y méprendre à de l’orge. D’ailleurs, en italien, « orzo » signifie tout simplement « orge ». Malin, non ? Mais ne vous y trompez pas, l’orzo n’est pas fait avec de l’orge. C’est bel et bien une pâte de blé dur, comme la plupart de ses cousines italiennes. C’est ce blé dur qui lui donne cette texture agréable, à la fois ferme et fondante. Et c’est aussi ce qui fait de l’orzo un allié de choix pour des repas équilibrés. Mine de rien, cette petite pâte est une source de glucides complexes, de fibres et même de protéines. De quoi faire le plein d’énergie sans culpabiliser. Maintenant, parlons des surnoms de notre star. Le plus courant, c’est sans doute risoni. En italien, ça veut dire « gros riz ». Logique, vu sa forme ! Ce nom est souvent utilisé, même en France. Vous le croiserez certainement sur les paquets de pâtes au supermarché. Risoni, orzo, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. C’est la même pâte, sous deux étiquettes différentes. Autre nom poétique : langue d’oiseau. Celui-ci, on le doit surtout à nos amis français. En regardant de plus près l’orzo, on peut effectivement y voir la forme délicate d’une petite langue d’oiseau. C’est mignon, non ? Ce surnom apporte une touche de douceur et de légèreté à cette pâte déjà bien sympathique. Si vous entendez parler de langues d’oiseau, vous savez maintenant de quoi il s’agit. Dans le nord de la France, on entend parfois parler de pâtes grecques. Pourquoi grecques ? Mystère… Peut-être parce que l’orzo est très populaire en Grèce, où on l’appelle kritharaki. Ce nom grec, un peu moins facile à prononcer, est pourtant une autre appellation de notre orzo. Kritharaki, pâtes grecques, c’est toujours la même petite pâte en forme de riz. Et ce n’est pas fini ! On trouve aussi les noms de riz de blé et risetti. Riz de blé, c’est encore une fois une référence à sa forme. Quant à risetti, c’est un diminutif de riso, qui signifie riz en italien. Vous voyez, l’obsession du riz est partout quand il s’agit de l’orzo ! Et pour finir cette liste non exhaustive, n’oublions pas les pépinettes, un terme plus rare, mais qui désigne aussi ces petites pâtes. Alors, avec tous ces noms, comment s’y retrouver ? Le plus simple, c’est de retenir les principaux : orzo et risoni. Ce sont les plus courants et ceux que vous rencontrerez le plus souvent. Mais maintenant, vous savez que langue d’oiseau, pâtes grecques, kritharaki, riz de blé, risetti et pépinettes, c’est aussi de l’orzo, sous d’autres appellations. Vous êtes devenu un expert en orzo, félicitations ! Mais au-delà des noms, comment on cuisine l’orzo ? C’est là que la magie opère vraiment. L’orzo est d’une polyvalence incroyable en cuisine. On peut le préparer de mille et une façons. Le plus simple, c’est de le cuire comme des pâtes classiques, dans de l’eau bouillante salée. En une dizaine de minutes, il est prêt. Mais on peut aussi le faire revenir à la poêle, comme un risotto. C’est d’ailleurs une excellente alternative au riz pour un risotto rapide et facile. L’orzo se marie avec tout. Il est parfait en salade, froide ou tiède. Imaginez une salade fraîcheur avec de l’orzo, des tomates cerises, de la feta, des olives et une vinaigrette citronnée. Un délice ! On peut aussi l’ajouter dans les soupes, pour leur donner de la consistance. Ou le servir en accompagnement de viandes ou de poissons. Laissez libre cours à votre imagination, l’orzo est un terrain de jeu culinaire sans limites. Si jamais vous n’avez pas d’orzo sous la main, pas de panique ! Il existe des alternatives. Vous pouvez le remplacer par d’autres petites pâtes, comme des coquillettes ou des macaronis. Le riz, bien sûr, est aussi une option. Le quinoa ou le farro peuvent également faire l’affaire, pour une touche plus originale. Mais soyons honnêtes, rien ne remplace vraiment l’orzo et sa texture unique. Alors, la prochaine fois que vous croiserez un paquet de pâtes en forme de riz, vous saurez que vous êtes face à l’orzo, alias risoni, alias langue d’oiseau, alias pâtes grecques, alias kritharaki, alias riz de blé, alias risetti, alias pépinettes. Une vraie star aux multiples facettes, prête à sublimer vos repas. N’hésitez plus, adoptez l’orzo, sous toutes ses identités ! Vous ne serez pas déçu du voyage gustatif.
L’orzo, aussi connu sous le nom de « pasta d’orge », en cuisine.
- Sylvie Knockaert
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