Comment faire du vermouth ? La recette maison et les secrets révélés !
Alors, vous vous demandez comment faire du vermouth ? Excellente question ! Imaginez un peu : impressionner vos amis avec un apéritif maison, plus raffiné qu’un simple verre de vin blanc. C’est tout à fait possible, et même étonnamment simple. Le vermouth, c’est ce vin aromatisé, un peu mystérieux, qui apporte une touche d’élégance à nos apéritifs et cocktails. Mais comment ce nectar est-il fabriqué ? Et surtout, comment le faire chez soi ? Accrochez-vous, on vous dévoile tout, avec une pincée d’humour et beaucoup de détails croustillants !
Le vermouth, c’est quoi au juste ?
Avant de nous lancer dans la fabrication, éclaircissons un point essentiel : le vermouth, ce n’est pas juste une boisson sortie de nulle part. C’est avant tout du vin ! Oui, oui, du bon vieux vin blanc, généralement âgé de deux ou trois ans, qui sert de base à cette préparation. On ne part pas de zéro, c’est déjà ça de gagné pour les apprentis chimistes en herbe. Et pour corser un peu les choses, on ajoute de l’alcool ou de la mistelle. La mistelle, c’est un peu le joker du vermouth : un mélange de jus de raisin frais et d’alcool, qui apporte à la fois douceur et force. Avec tout ça, on arrive à un taux d’alcool respectable, entre 14,5% et 22%. De quoi réchauffer les conversations, sans vous envoyer directement au lit !
Et le secret du vermouth, sa magie, réside dans les plantes aromatiques. Là, on entre dans un monde de saveurs insoupçonnées. Quinquina, camomille, cardamome, muscade, vanille… une quarantaine de plantes différentes peuvent être utilisées ! Chaque marque a sa recette secrète, son mélange unique. C’est un peu comme la formule du Coca-Cola, mais en version alcoolisée et beaucoup plus chic. L’absinthe, plante star à l’origine du nom vermouth (de l’allemand « wermut » signifiant absinthe), est souvent de la partie, mais discrètement dosée, rassurez-vous, on ne va pas halluciner en buvant un verre !
Le processus de fabrication du vermouth : une alchimie de saveurs
La fabrication du vermouth, c’est un peu comme une infusion géante, mais avec du vin à la place de l’eau chaude. On prend notre vin blanc de base, on le fortifie avec de l’alcool ou de la mistelle, et ensuite, on laisse infuser toutes ces merveilleuses plantes aromatiques. Imaginez une grande marmite, remplie de vin, où flottent des écorces, des graines, des feuilles, des fleurs, des zestes d’agrumes… Un véritable jardin botanique alcoolisé !
À l’origine, tenez-vous bien, le vermouth était un médicament ! Eh oui, avant d’être l’apéritif branché que l’on connaît, il était utilisé pour ses vertus thérapeutiques. Le vin, l’alcool, les plantes… un remède miracle, ou presque, selon les croyances de l’époque. On laissait macérer tout ça pendant un certain temps, pour que les arômes se mélangent et se développent. Et voilà, le vermouth était né !
Pour ceux qui aiment les détails techniques, voici un petit aperçu du processus : on utilise du vin blanc vieilli, on stoppe la fermentation avec de l’alcool neutre ou de la mistelle, et on infuse ensuite une trentaine de plantes ou d’épices. C’est précis, c’est scientifique, mais le résultat est avant tout une explosion de saveurs en bouche.
Comment faire son vermouth maison : la recette facile
Maintenant, passons à la partie qui vous intéresse le plus : la fabrication maison ! Vous allez voir, c’est plus simple qu’il n’y paraît. Pas besoin d’être un alchimiste de génie pour concocter son propre vermouth. La recette est à la portée de tous, même des plus novices en cuisine (ou en mixologie).
L’ingrédient principal, vous l’aurez deviné, c’est le vin blanc sec. Choisissez-le plutôt neutre, pas trop fort en alcool et légèrement acide. Un vin blanc de table fera parfaitement l’affaire. Ensuite, il vous faudra des plantes aromatiques et des agrumes. Là, laissez libre cours à votre créativité ! Écorce d’orange, camomille, cannelle, citron, gingembre… Les possibilités sont infinies. N’hésitez pas à expérimenter, à créer votre propre signature aromatique. Un peu de sucre viendra adoucir le mélange, et une touche d’alcool à 90°C (ou à défaut, de l’eau-de-vie) renforcera le côté « vermouth ».
La recette de base, pour un litre de vermouth maison, est la suivante :
- 1 litre de vin blanc sec
- 10 cl d’alcool à 90°C
- Un peu de sucre (la quantité dépendra de vos goûts)
- Des plantes aromatiques et agrumes (environ 20-30g au total) : écorce d’orange, camomille, cannelle, etc.
La préparation est enfantine :
- Mélangez le vin blanc, le sucre et l’alcool dans un grand récipient (un bocal en verre, par exemple).
- Ajoutez les plantes aromatiques et les agrumes.
- Laissez macérer le tout pendant une dizaine de jours, au frais et à l’abri de la lumière. Un placard ou le réfrigérateur feront parfaitement l’affaire.
- Filtrez le mélange à l’aide d’un chinois ou d’un filtre à café.
- Mettez en bouteille et conservez au frais.
Et voilà, votre vermouth maison est prêt à être dégusté ! Simple, non ? Vous pouvez ajuster les quantités de sucre et de plantes aromatiques selon vos préférences. N’hésitez pas à goûter et à rectifier l’assaisonnement au fur et à mesure de la macération. C’est ça, la magie de la cuisine maison : on adapte, on personnalise, on crée quelque chose d’unique et à son goût.
Vermouth rouge ou vermouth blanc : quelle différence ?
Vous avez peut-être remarqué qu’il existe deux grandes familles de vermouth : le rouge et le blanc (ou dry). La différence principale, outre la couleur, réside dans la teneur en sucre et les arômes.
Le vermouth rouge, reconnaissable à sa robe cuivrée ou rouge foncé (due à l’ajout de caramel), est plus riche et plus doux que le blanc. Ses saveurs sont plus épicées, avec des notes de vanille, de cannelle, et parfois de fruits secs. Il est parfait pour les cocktails comme le Negroni ou le Manhattan, ou tout simplement servi frais avec une orange.
Le vermouth blanc (ou dry), quant à lui, est plus sec et moins sucré. Sa couleur est légèrement dorée, et son nez est ample et intense. Il est l’ingrédient star du Martini Dry, mais il se déguste aussi très bien seul, frais, avec un zeste de citron. C’est le chouchou des bartenders et mixologues du monde entier, pour son côté élégant et versatile.
Alors, rouge ou blanc ? Le choix dépendra de vos goûts et de l’utilisation que vous souhaitez en faire. Mais l’avantage de faire son vermouth maison, c’est qu’on peut créer les deux versions, et même inventer des variations originales !
Un peu d’histoire et d’origine pour briller en société
Pour impressionner vos convives, rien de tel qu’une petite anecdote historique sur le vermouth. Saviez-vous que le mot « vermouth » vient de l’allemand « wermut », qui signifie absinthe ? Et oui, cette fameuse plante controversée est à l’origine du nom de notre apéritif préféré.
L’histoire du vermouth remonte au XVIIIe siècle, dans la région de Turin, en Italie. C’est là, en 1786, qu’Antonio Benedetto Carpano aurait inventé le vermouth moderne, en s’inspirant d’une recette allemande à base de vin et d’absinthe. Turin est donc considérée comme la capitale historique du vermouth. Mais la France a aussi joué un rôle important dans son développement, notamment les régions de Chambéry et de Marseille à Béziers.
Aujourd’hui, le vermouth est apprécié dans le monde entier, et de nombreuses marques se sont fait un nom dans ce domaine. Martini, Cinzano, Noilly Prat, Lillet… autant de noms qui évoquent l’élégance et le savoir-faire italien et français. Et saviez-vous qu’il existe même des vermouths américains ? Atsby, Brovo Spirits, Hammer & Tongs… la liste est longue, et témoigne de l’engouement mondial pour cet apéritif raffiné.
Comment déguster le vermouth : les règles de l’art
Le vermouth, c’est un apéritif qui se déguste avec soin. Pour apprécier toutes ses saveurs, quelques règles simples sont à respecter.
Tout d’abord, le verre. Oubliez les verres à vin classiques, optez pour un verre court et évasé, comme un verre à bière, ou une coupe à Martini pour les plus sophistiqués. L’important, c’est de mettre en valeur la couleur et les arômes du vermouth.
Ensuite, la température. Le vermouth se sert bien frais, voire très frais. N’hésitez pas à mettre votre bouteille au réfrigérateur quelques heures avant de servir, ou à rafraîchir vos verres au congélateur. Vous pouvez même ajouter quelques glaçons, mais avec modération, pour ne pas trop diluer les saveurs.
Quand boire du vermouth ? Traditionnellement, c’est l’apéritif par excellence, le moment idéal pour se détendre avant le repas, en refaisant le monde avec des amis. Mais le vermouth se déguste aussi très bien en cocktail, dans un Negroni, un Martini, un Manhattan… Laissez libre cours à votre imagination et à vos envies.
Et pour accompagner votre vermouth, quelques olives, un zeste de citron, des amandes grillées… des amuse-bouches simples et élégants, qui sublimeront les saveurs de votre apéritif.
Conservation du vermouth : les bons gestes
Une fois votre bouteille de vermouth ouverte, quelques précautions s’imposent pour préserver sa fraîcheur et ses arômes. Comme il s’agit d’un vin fortifié, le vermouth se conserve mieux qu’un vin classique, mais il n’est pas éternel.
Une bouteille fermée se conserve comme un spiritueux, en position verticale, à température ambiante et à l’abri de la lumière. Mais une fois ouverte, il est préférable de la conserver au frais, au réfrigérateur. Un vermouth sec se conservera environ 6 mois au réfrigérateur, tandis qu’un vermouth rouge pourra tenir jusqu’à un an dans un endroit frais et sec.
Pour optimiser la conservation, vous pouvez utiliser un bouchon hermétique pour refermer la bouteille après chaque utilisation. Et si vous voulez être vraiment pointilleux, vous pouvez transvaser le vermouth restant dans une bouteille plus petite, pour limiter le contact avec l’air.
Alternatives au vermouth : quand on n’en a plus sous la main
Vous voilà pris de court, vous avez envie d’un cocktail à base de vermouth, mais votre bouteille est vide ? Pas de panique, il existe des solutions de remplacement, plus ou moins convaincantes, mais qui peuvent dépanner en cas d’urgence.
Pour remplacer du vermouth doux dans un cocktail, vous pouvez utiliser un amaro (Averna, Nonino, Montenegro, Ramazzotti, Cynar…). Ces liqueurs amères apporteront une complexité aromatique similaire, avec une touche d’amertume en plus.
Si vous n’avez pas de Noilly Prat sous la main, vous pouvez le remplacer par du vermouth blanc sec, ou à la rigueur, par un peu de Cognac. Mais le résultat sera légèrement différent.
Et si vous cherchez une alternative non alcoolisée au vermouth, vous pouvez essayer un mélange de vinaigre de cidre ou de jus de pomme, avec du jus de citron et de l’eau. Pour le vermouth blanc sec, le jus de raisin blanc, le jus de pomme ou le bouillon de légumes avec un peu d’eau peuvent faire l’affaire. Et pour le vermouth rouge, le vin rouge sans alcool, le jus de raisin ou le bouillon de légumes avec un peu de colorant rouge et marron peuvent donner une illusion.
Vermouth ou Martini ? Ne mélangeons pas tout !
Une petite clarification s’impose pour éviter toute confusion : Martini n’est pas un alcool en soi, mais une marque de vermouth ! Martini est la marque de vermouth la plus populaire au monde, mais il existe de nombreuses autres marques, toutes aussi excellentes. Dire « un Martini », c’est un peu comme dire « un Coca-Cola » quand on veut commander un soda. C’est un abus de langage courant, mais il est bon de connaître la différence.
Et pour ceux qui se demandent quelle est la différence entre le vermouth et le ratafia, sachez que le ratafia est une liqueur de fruits ou de moût de raisin macéré dans de l’alcool et du sucre. Rien à voir avec le vermouth, qui est avant tout un vin aromatisé.
Le vermouth, bon pour la santé ? Surprenant, non ?
Accrochez-vous, voici une information étonnante : en 1915, Le Figaro recommandait de boire du Vermouth Martini, le jugeant « inoffensif, tonique et bon pour la santé » ! Évidemment, il ne faut pas prendre cette affirmation au pied de la lettre, et consommer le vermouth avec modération, comme tout alcool. Mais cette anecdote amusante témoigne du passé médicinal du vermouth, et de ses prétendues vertus toniques et digestives. Après tout, les plantes aromatiques qui le composent sont réputées pour leurs bienfaits… Alors, un petit verre de vermouth pour la santé ? Avec modération, bien sûr !
Les ingrédients clés du vermouth : un herbier dans un verre
Pour finir, revenons sur les ingrédients qui font la spécificité du vermouth. La plante essentielle, celle qui lui donne son nom et son caractère, c’est l’artemisia, plus connue sous le nom d’armoise ou d’absinthe. C’est elle qui apporte cette touche amère et aromatique si caractéristique.
Mais le vermouth, c’est bien plus qu’une simple infusion d’absinthe. C’est un véritable bouquet de plantes aromatiques, un mélange subtil et complexe de saveurs. Parmi les ingrédients les plus courants, on retrouve : l’achillée, l’acore odorant, l’aloès, l’angélique officinale, le baume du Pérou, la camomille, la cannelle… Une véritable pharmacopée végétale, qui transforme un simple vin blanc en un apéritif d’exception.
Alors, prêt à vous lancer dans la fabrication de votre propre vermouth ? Avec cette recette maison et tous ces secrets révélés, vous avez toutes les cartes en main pour épater vos amis et savourer un apéritif unique et personnalisé. À votre santé (avec modération, toujours) !
