Comment s’appelle ce fameux gâteau de Noël qui embaume toute l’Alsace ? Accrochez-vous, c’est un peu spécial !
Ah, Noël ! Cette période magique où les guirlandes scintillent, les sapins trônent fièrement et… les questions existentielles fusent ! Parmi elles, une interrogation cruciale pour tout gourmet qui se respecte : mais comment diable s’appelle ce fameux gâteau de Noël alsacien qui nous fait saliver d’avance ?
Figurez-vous qu’en Alsace, on ne fait pas les choses à moitié. Ici, pas de « bûche de Noël » unique et basta ! Non, non, non ! On parle de tout un arsenal de délices, de petites douceurs qui se grignotent sans fin, et ça, mes amis, ça porte un nom : les Bredele. Oui, Bredele, avec un « e » à la fin, comme « bretzel » mais en beaucoup, beaucoup plus festif et moins salé (quoique, imaginez des bretzels sucrés de Noël… idée à creuser ?).
Bredele, Bredalas, Petits Gâteaux de Noël : mais quelle est la différence ? (Spoiler : il n’y en a pas vraiment !)
Alors, attention, parce qu’on entre dans le vif du sujet et ça peut devenir légèrement technique. Vous entendrez peut-être parler de « Bredalas » par-ci, de « Bredele » par-là, et même de « Petits Gâteaux de Noël » pour les âmes les plus pragmatiques. Panique à bord ? Pas du tout ! C’est un peu comme si vous demandiez comment s’appelle le chien de votre voisin et qu’on vous répondait « médor », « le chien », ou « la bête à quatre pattes qui aboie ». C’est la même chose, mais dit de différentes manières.
En gros, Bredele est le terme le plus courant et officiel, celui que vous trouverez dans les livres de recettes, sur les panneaux des boulangeries et dans la bouche de tous les Alsaciens dignes de ce nom. Bredalas, c’est un peu le diminutif affectueux, la version « mignonnette » du Bredele, un peu comme dire « minou » à votre chat (sauf que là, on parle de biscuits, donc on ne va pas les caresser, enfin, faites comme vous voulez, mais je ne garantis rien sur la réaction du Bredele). Quant à « Petits Gâteaux de Noël« , c’est la version descriptive, pour ceux qui veulent aller droit au but et éviter de se prendre la tête avec les subtilités linguistiques.
Pourquoi « Bredele » ? Mystère et boule de pâte !
Maintenant, la question à un million d’euros : mais d’où ça vient ce nom bizarre de « Bredele » ? Là, mes amis, on entre dans le domaine des hypothèses et des légendes. Personne n’a de réponse gravée dans le marbre (et encore moins dans un Bredele, ce serait dommage de le casser).
Certains linguistes, ces détectives des mots, pensent que « Bredele » pourrait venir du mot allemand « Brot », qui signifie « pain ». Logique, non ? Après tout, un biscuit, c’est un peu un petit pain sucré et croustillant. D’autres, plus romantiques, y voient une origine celtique ou romaine, liée à des rites anciens et des offrandes aux dieux (parce que oui, même les dieux apprécient les petits gâteaux, il faut bien les soudoyer pour avoir un beau temps à Noël, non ?).
Et puis, il y a l’explication la plus simple, la plus terre-à-terre, celle que j’aime bien : peut-être que « Bredele », ça sonne juste bien, ça roule sous la langue comme une petite bouchée sucrée, c’est facile à dire même la bouche pleine de miettes de cannelle… Après tout, parfois, les meilleures explications sont les plus évidentes, non ?
Les Bredele, bien plus que des gâteaux, une institution alsacienne !
Mais au-delà du nom, ce qui compte vraiment, c’est l’esprit des Bredele. Car en Alsace, ces petits gâteaux de Noël, c’est bien plus qu’une simple gourmandise. C’est une véritable institution, un pilier de la culture locale, un symbole de convivialité et de partage. Imaginez : pendant toute la période de l’Avent, les maisons alsaciennes se transforment en ateliers de pâtisserie géants.
Grand-mères, mamans, enfants, cousins, amis… tout le monde met la main à la pâte (sans mauvais jeu de mots, enfin, si, un peu quand même). On sort les recettes ancestrales, transmises de génération en génération (et parfois jalousement gardées, comme des secrets d’état). On pétrit, on découpe, on enfourne, on décore… La maison embaume les épices, la vanille, la cannelle… C’est une ambiance magique, hors du temps, qui nous replonge en enfance en un clin d’œil.
Et le résultat ? Une montagne de petits gâteaux plus variés les uns que les autres :
- Les Spritz, ces petits sablés allongés, décorés de chocolat ou de sucre glace. Les stars incontestées des plateaux de Bredele.
- Les Butterbredele, ces sablés au beurre fondants à souhait, souvent décorés de motifs de Noël. Un classique indémodable.
- Les Leckerli, ces biscuits épicés à base de miel et de fruits confits. Pour les amateurs de saveurs intenses.
- Les Anisbredele, ces petits gâteaux à l’anis, reconnaissables à leur petite « bosse » sur le dessus. Un goût particulier, mais quand on aime, on adore !
- Les Zimtsterne, ces étoiles à la cannelle, recouvertes d’un glaçage blanc. Magnifiques et délicieuses.
- Et bien d’autres encore ! Pain d’épices, macarons, sablés aux noisettes, Florentins… la liste est longue et varie selon les familles et les régions.
Bref, les Bredele, c’est un peu comme une boîte de chocolats de Noël, mais en version « biscuits » et avec 100 fois plus de charme et d’authenticité. C’est le cadeau gourmand par excellence à offrir et à s’offrir, à déguster avec un bon thé chaud, un vin chaud réconfortant ou un chocolat chaud crémeux (rayez la mention inutile, ou pas, soyons fous, prenons les trois !).
Alors, prêts à vous lancer dans l’aventure Bredele ?
Maintenant que vous savez tout (ou presque) sur les Bredele, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : vous lancer dans la préparation de ces délicieuses douceurs alsaciennes ! N’ayez pas peur, ce n’est pas si compliqué que ça en a l’air. Il existe des milliers de recettes sur internet, dans les livres de cuisine, et même dans les vieux cahiers de recettes de vos grands-mères (si vous avez la chance d’en avoir, gardez-les précieusement, ce sont des trésors !).
Alors, à vos fourneaux, et que la magie de Noël opère dans votre cuisine ! Et surtout, n’oubliez pas de partager vos Bredele avec vos proches, c’est ça, le plus important. Parce que Noël, c’est avant tout une fête de partage et de convivialité, et les Bredele, c’est le symbole gourmand parfait de ces valeurs.
Joyeux Bredele à tous ! (Oui, ça se dit, enfin, je crois, et puis même si ça ne se dit pas, moi, je le dis !).