Atchoum ! Plongée hilarante et instructive dans le monde fascinant de l’éternuement
Ah, l’éternuement. Ce petit cataclysme nasal qui nous surprend parfois en public, nous laissant un peu penauds, mais souvent soulagés. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce qui se cache derrière ce « atchoum » retentissant ? Accrochez-vous, car on va explorer ensemble le monde fascinant – et parfois un peu bizarre – de l’éternuement. Promis, vous ne regarderez plus jamais un éternuement de la même façon.
D’où vient ce mot étrange ?
Commençons par les bases : d’où vient ce mot « éternuer » ? Figurez-vous qu’il a une histoire plutôt longue et sinueuse. Le mot « éternuer » vient du vieil anglais « fneosan », qui signifiait déjà à peu près la même chose : renifler ou éternuer. Les linguistes, ces détectives des mots, ont même retrouvé sa trace jusqu’au proto-germanique « fneusanan », et encore plus loin, à la racine proto-indo-européenne « pneu-« . Tout ça pour dire que l’éternuement, c’est un truc qui nous suit depuis un sacré bout de temps ! Et si vous voulez impressionner vos amis au prochain dîner, vous pouvez même utiliser le mot savant pour éternuement : sternutation. Effet garanti, ou remboursé !
Mais au fait, qu’est-ce qui se passe exactement quand on éternue ?
La sternutation, donc, notre fameux éternuement, c’est en fait une expulsion d’air soudaine, violente et involontaire. Imaginez vos membranes muqueuses du nez et de la bouche qui, soudainement irritées, décident de faire le grand ménage. C’est un peu comme un « reset » brutal de vos voies respiratoires supérieures. Votre corps dit « stop », et expulse tout ce qui le dérange à une vitesse impressionnante. C’est un réflexe de défense, un peu comme quand vous retirez votre main d’une plaque chauffante, mais version nasale et beaucoup plus bruyante.
« À vos souhaits ! » et autres politesses internationales
Après un éternuement, il y a souvent une réponse sociale, un petit rituel bien ancré. En français, on dit « à vos souhaits ! ». Dans le monde anglophone, c’est le fameux « bless you ! ». En hébreu, on opte pour le paisible « shalom ». Et saviez-vous qu’en Espagne, si vous éternuez plusieurs fois de suite, on a même une formule spéciale ? Au premier éternuement, c’est « Salud ! » (santé !), et au deuxième, tenez-vous bien, c’est « dinero ! » (argent !). Comme quoi, l’éternuement peut même porter chance, enfin… peut-être.
Pourquoi j’éternue tout le temps ? Le mystère des éternuements à répétition
Si vous éternuez comme une mitraillette, votre corps essaie probablement de vous dire quelque chose. Le plus souvent, il s’agit d’expulser un irritant : poussière, pollen, squames d’animaux, fumée… Bref, tout ce qui chatouille désagréablement vos narines. Les allergies sont aussi de grandes championnes de l’éternuement. Pollen, moisissures, poils de chat… La liste est longue et réjouissante, n’est-ce pas ? Les rhumes, la grippe, et même le fameux COVID-19 peuvent aussi transformer votre nez en fontaine. Et attention, certains sprays nasaux ou médicaments, comme les corticoïdes, peuvent paradoxalement provoquer des éternuements. Sans oublier le mystérieux et amusant syndrome ACHOO (Autosomal Dominant Compelling Helio-ophthalmic Outburst Syndrome). En gros, pour faire simple, c’est quand le soleil vous fait éternuer. Et pour finir en beauté, les aliments épicés, le parfum, ou même une lumière vive peuvent aussi titiller vos muqueuses nasales et déclencher une salve d’éternuements.
Stop ! Comment arrêter un éternuement en pleine course ?
Ah, la question cruciale ! Comment stopper ce fichu éternuement qui arrive toujours au mauvais moment ? Il existe des techniques de grand-mère, plus ou moins farfelues. On raconte que dire « pastèque » ou un autre fruit rigolo pourrait aider. Pourquoi pas, après tout ? Mais la méthode la plus logique, soyons honnêtes, c’est d’éviter les déclencheurs. Si vous savez que le pollen vous transforme en éternueur compulsif, planquez-vous à l’intérieur au printemps ! Bon, c’est peut-être un peu radical, mais efficace.
Le paravent à éternuements : le bouclier anti-microbes
Dans notre monde moderne obsédé par l’hygiène, le paravent à éternuements, aussi appelé écran anti-toux, a fait son apparition. C’est une barrière physique transparente, souvent en plexiglas, conçue pour limiter la propagation des joyeusetés microscopiques que l’on projette joyeusement quand on éternue ou que l’on tousse. Pratique dans les cantines, les buffets, ou les bureaux en open space, pour éviter de partager vos microbes avec toute l’assemblée.
Superstitions et éternuements : quand l’éternuement devient prédiction
Les éternuements ont toujours été entourés de superstitions. Dans certaines cultures, un éternuement isolé est signe qu’on dit du bien de vous. Deux éternuements, par contre, annonceraient des ragots moins flatteurs. Trois éternuements ? C’est le signe que quelqu’un est secrètement amoureux de vous. Et quatre… attention, tragédie en famille ! Alors, la prochaine fois que vous éternuerez, comptez bien, on ne sait jamais ce que l’avenir vous réserve.
L’éternuement inversé : quand Médor fait des siennes
Et pour finir en beauté, parlons de l’éternuement inversé, ou respiration paroxystique, particulièrement courant chez nos amis les chiens. Imaginez un éternuement… mais à l’envers. Au lieu d’expulser l’air, le chien l’aspire bruyamment, ce qui peut donner l’impression qu’il est en détresse respiratoire. Pas de panique, c’est généralement bénin, même si c’est un peu impressionnant la première fois. Si votre chien se met à « éternuer à l’envers », pas de panique, c’est juste sa façon un peu bizarre de se dégager les sinus.
Voilà, vous savez (presque) tout sur l’éternuement ! La prochaine fois que vous entendrez un « atchoum », vous pourrez briller en société avec vos nouvelles connaissances. Et rappelez-vous, l’éternuement, c’est bruyant, parfois gênant, mais ô combien fascinant !