Malawah : La Crêpe qui Traverse les Cultures, de la Somalie à Israël (et Au-delà !)
Vous avez déjà entendu parler de Malawah ? Non ? Accrochez-vous, car on part en voyage culinaire sans quitter notre cuisine ! Le Malawah, ou Malawax (en somali, , et en arabe ملوح), c’est une crêpe sucrée qui a plus d’un tour dans son sac. Originaire de Somalie, cette douceur s’est frayée un chemin jusqu’au Moyen-Orient, et a même donné naissance à une cousine israélienne tout aussi délicieuse, le Malawach (avec un « ch » cette fois). Alors, prêts à démystifier cette galette aux mille visages ?
Le Malawah Somali : Douceur d’Afrique de l’Est
Commençons par le commencement : le Malawah originel, celui de Somalie. Prononcez « ma-la-wah » (facile, non ?). Cette crêpe est un véritable symbole de la gastronomie somalienne, et vous la trouverez partout où la diaspora somalienne a posé ses valises. C’est simple, c’est bon, et ça réconforte comme un câlin de grand-mère.
Parlons chiffres (parce que pourquoi pas ?) : une portion de Malawah, c’est environ 390 calories. Bon, on ne va pas se mentir, c’est pas de la salade. Mais regardez les détails :
- Calories : 390
- Lipides : 20g
- Dont saturés : 11g
- Dont trans : 0g (ouf !)
Alors oui, il y a un peu de gras, mais c’est ça qui donne le goût, non ? Et puis, on ne mange pas du Malawah tous les jours (enfin, on essaie…).
Le Malawach Israélien/Yéménite : Quand l’Histoire s’Invite à Table
Passons maintenant à la version israélienne, ou plutôt yéménite-israélienne, le Malawach (avec un « ch », suivez bien !). Ici, on change de registre. On parle d’une pâte feuilletée frite, une sorte de flatbread gonflé et croustillant à souhait. C’est un peu comme si un croissant et une crêpe avaient eu un enfant illégitime, mais délicieux.
Les Origines, s’il Vous Plaît !
Le Malawach a des racines yéménites bien ancrées. Figurez-vous que cette merveille est une variation de la pâte feuilletée, introduite au Yémen par des Juifs expulsés d’Espagne (oui, rien que ça !). Ces exilés espagnols avaient le feuilletage dans le sang, et ils l’ont partagé avec le Yémen, qui a ensuite donné naissance au Malawach. Aujourd’hui, c’est un incontournable du petit-déjeuner en Israël, adopté par toutes les communautés, et ça voyage même au-delà des frontières.
Préparation : L’Art de la Patience (et du Gras)
La préparation du Malawach, c’est un peu une affaire de longue haleine. Traditionnellement, la pâte prend plusieurs jours à préparer, avec des périodes de repos entre chaque étape. C’est un peu comme une relation amoureuse, ça demande du temps et de l’attention. Mais le résultat en vaut la peine, croyez-moi.
Pour les impatients (et ceux qui ont faim tout de suite), voici une version express :
- Graissez généreusement vos mains (oui, généreusement, on a dit !).
- Aplatissez délicatement chaque escargot de pâte Malawach en un disque plat, aussi large que votre poêle.
- Faites chauffer votre poêle (bien chaude, on veut que ça croustille !).
- Déposez le Malawach dans la poêle et faites frire pendant 2 à 3 minutes, jusqu’à ce que le dessous soit doré à souhait.
- Retournez-le et faites cuire encore 2 minutes de l’autre côté.
- Répétez l’opération jusqu’à épuisement des stocks (de pâte, pas de votre patience, on espère !).
Astuce de pro : Pour une version encore plus rapide, utilisez de la pâte congelée. Directement du congélateur à la poêle chaude, couvrez, et retournez régulièrement jusqu’à ce que ce soit doré et croustillant (environ 4 ou 5 fois). Magique !
Comment Déguster le Malawach ? L’Art de l’Accompagnement
Le Malawach, c’est un peu comme une toile vierge, il se marie avec tout (ou presque). Traditionnellement, on le sert avec :
- Des œufs durs (simples, efficaces).
- Du shkug (une sauce tomate épicée qui réveille les papilles).
- Des tomates fraîches râpées (pour la fraîcheur et l’acidité).
En Israël, c’est un classique du matin, souvent accompagné d’œuf dur, de tomate râpée et de zhoug (une autre sauce piquante, parce qu’on aime quand ça pique !). Certains aiment même le revisiter avec une salsa de tomates légère et un œuf coulant. Bref, les possibilités sont infinies, laissez parler votre créativité !
Popularité : Une Star du Petit-Déjeuner Israélien
Le Malawach est devenu une véritable star en Israël. Tout le monde en raffole, peu importe ses origines. C’est un peu le symbole d’une cuisine multiculturelle et savoureuse. Et puis, soyons honnêtes, qui peut résister à une pâte feuilletée frite ?
Nom Hébreu : Question de Langue
En hébreu, on l’appelle Malawach ou Melawwaḥ (מלוואח). C’est un peu comme « chocolatine » et « pain au chocolat », chacun son camp !
Nutrition (On y Revient, Parce que C’est Important)
Alors, on a vu les calories du Malawah somali, mais qu’en est-il du Malawach israélien ? Accrochez-vous :
- Une portion de Malawach pan phyllo (Ta’amti) : 464 calories (ça commence à chiffrer…).
- Un Malawach Benny’s Domestic (1 pièce) : 532 calories, 88g de glucides (dont 88g de glucides nets), 17g de lipides, et 6g de protéines. Oui, c’est un repas complet en soi !
Bon, on ne va pas se mentir, le Malawach, c’est pas le plat le plus léger du monde. Mais c’est tellement bon, qu’on se dit que la vie est trop courte pour se priver. Avec modération, bien sûr (ou pas, on ne juge personne !).
Comment Manger le Malawah (ou Malawach) ? Les Bonnes Manières (ou Pas)
Il n’y a pas vraiment de règles pour manger le Malawah. On le déchire avec les doigts, on le trempe dans les sauces, on l’enroule autour des œufs durs… Bref, on fait comme on veut ! L’important, c’est de se régaler.
Avec Quoi Servir le Malawah ? Les Accords Parfaits
On a déjà évoqué les classiques (œufs, tomates, sauces piquantes). Mais vous pouvez aussi l’accompagner de :
- Fromage frais (pour la douceur et le contraste).
- Olives (pour le côté méditerranéen).
- Houmous (pour un repas complet et végétarien).
- Même du miel ou de la confiture pour une version sucrée-salée audacieuse !
Les Cousins du Malawach : Tour du Monde des Flatbreads
Le Malawach n’est pas seul au monde. Il a des cousins dans d’autres cultures, qui lui ressemblent comme deux gouttes d’huile (parce que oui, c’est souvent frit). On pense notamment à :
- Les crêpes aux oignons verts chinoises (scallion pancakes) : même principe de pâte feuilletée, mais avec de l’huile à la place du beurre, et des oignons verts pour le côté parfumé.
- Le paratha indien : une autre galette feuilletée, parfois enrichie d’œuf dans la pâte.
- Le m’smen marocain : encore une galette feuilletée, à base d’huile et de semoule.
Chaque flatbread a sa propre technique, ses propres ingrédients, mais l’esprit reste le même : une pâte plate, croustillante et délicieuse.
Malawach vs. Jachnun : Le Duel des Pâtes Yéménites
Dernière question, mais pas des moindres : quelle est la différence entre le Malawach et le Jachnun ? Figurez-vous qu’ils partagent la même base de pâte ! Le Jachnun est un autre pain juif yéménite, traditionnellement préparé pour Shabbat. La différence principale, c’est la cuisson : le Malawach est frit à la poêle, tandis que le Jachnun est cuit à basse température pendant de longues heures, ce qui lui donne une texture moelleuse et caramélisée. En gros, c’est un peu comme comparer une crêpe et un far breton, même famille, mais pas le même résultat.
Voilà, vous savez tout (ou presque) sur le Malawah et le Malawach. Alors, quelle version allez-vous tester en premier ? Et surtout, avec quoi allez-vous l’accompagner ? Les paris sont ouverts !