Poulet, Poulet Partout: Le Guide Non-Exhaustif (et Délicieusement Impertinent) du Roi de la Volaille
Ah, le poulet. Ce n’est pas juste de la nourriture, mes amis, c’est une institution. Prononcez-le avec moi, avec un petit air supérieur, comme si vous commandiez le vin le plus cher: « poo-lay ». Voilà, vous y êtes. Vous parlez maintenant la langue du poulet avec un certain panache. Mais quel poulet devrions-nous donc honorer de notre attention (et de nos papilles) ?
Le Poulet de Bresse: Le Nec Plus Ultra, Le Coq en Or
Si le poulet avait une aristocratie, le Poulet de Bresse en serait le roi, la reine et toute la cour. Imaginez un poulet avec une réputation tellement impeccable qu’on le surnomme « le meilleur poulet de table au monde ». C’est le Poulet de Bresse. Et cette excellence a un prix, mes chers gourmets. Comptez environ 40 euros le kilo chez les bouchers parisiens. Oui, vous avez bien lu. C’est plus cher que votre loyer (peut-être). C’est le poulet le plus onéreux du globe, rien que ça.
Et bonne chance pour en trouver un, figurez-vous ! Seuls 5% de ces volailles d’exception quittent la France. Déguster un Poulet de Bresse au restaurant relève donc de l’événement spécial, voire du luxe inouï. Mais quel goût a donc ce poulet à prix d’or ? Certains disent qu’il a un goût « giboyeux ». Moi, je dirais plutôt qu’il offre une saveur presque acidulée, légèrement acidifiée, et même douce. Herbacé, végétal, intensément aromatique. Un poème en bouche, si vous voulez mon avis.
Physiquement, le Poulet de Bresse, mes amis, n’a rien à voir avec le poulet anémique que vous croisez au supermarché. Le Poulet RougeTM, par exemple, arbore une silhouette élancée. Son corps, et donc son blanc, est plus longiligne. Ses cuisses sont interminables et fermes. Moins grassouillet, plus racé, avec une saveur plus riche, plus profonde. C’est le mannequin des poulets, en somme.
Attention, petite précision pour les puristes : si ces poulets sont élevés hors de France, on doit les considérer comme des « American Bresse ». C’est bon à savoir, pour briller en société. Et anecdote croustillante : les Bresse sont les seuls poulets au monde à bénéficier d’une protection gouvernementale. Oui, oui, vous avez bien entendu. Le gouvernement français veille sur ses poulets comme sur la Joconde. C’est dire le sérieux de l’affaire.
Les Autres Poulets: Une Ménagerie de Saveurs
Bien sûr, le Poulet de Bresse n’est pas le seul coq au village (jeu de mots subtil, vous appréciez ?). « Poulet’s », un restaurant apparemment, a son plat signature : un poulet rôti à la broche, lentement, jusqu’à ce qu’il devienne doré à souhait. Servi avec une sauce au choix : crème de champignons, airelles, ou Diane (une sauce brune avec bacon de dinde et champignons). Appétissant, n’est-ce pas ?
Et puis, il y a les poulets français, en général. Figurez-vous que chaque région de France, ou presque, a sa propre race rustique, souvent héritée du Moyen-Âge. Ces poulets de race pure sont élevés dans de petites fermes à travers l’Hexagone, et portent souvent le nom de leur village d’origine. Les élevages étant modestes, seuls quelques spécimens parviennent à quitter leur terroir natal. Un peu comme des stars locales qui restent fidèles à leur public de proximité.
Enfin, mention spéciale au GG French Poulet. Une race originaire de Sabres, en France, mais qui a le mal du pays, semble-t-il. Car ils sont expédiés en Malaisie à l’âge d’un jour ! Ils grandissent là-bas, puis retournent à Singapour pour être abattus. Un véritable poulet globe-trotteur, avec un bilan carbone discutable, mais c’est une autre histoire.
Et Daghmira dans Tout Ça?
Alors, me direz-vous, « Poulet Daghmira », qu’est-ce que c’est exactement ? Eh bien, le mystère reste entier, si l’on en croit les maigres indices à notre disposition. Mais avouons-le, avec une telle variété de poulets d’exception et de façons de les préparer, « Poulet Daghmira » sonne comme une promesse alléchante. Peut-être une recette secrète, une spécialité régionale, un tour de main ancestral… L’exploration culinaire ne fait que commencer, et c’est tant mieux ! Alors, à vos fourneaux, et que le meilleur poulet gagne (nos cœurs et nos estomacs, bien sûr).