Quels sont les 13 desserts traditionnels ? Plongée gourmande au cœur de la Provence !
Ah, les 13 desserts ! Vous vous demandez sûrement de quoi il s’agit, n’est-ce pas ? Imaginez un peu : Noël en Provence, la table débordante de victuailles, les rires qui fusent… et soudain, l’arrivée triomphante des 13 desserts. Oui, vous avez bien entendu, TREIZE ! Pas un de plus, pas un de moins. C’est une institution, une tradition sacrée, presque aussi importante que le Père Noël lui-même (enfin, presque !).
Alors, concrètement, quels sont ces fameux 13 desserts ? Accrochez-vous, car on part pour un voyage gustatif qui sent bon la Provence et les fêtes de fin d’année. Préparez-vous à saliver, car après avoir lu cet article, vous n’aurez qu’une envie : organiser un Noël provençal, juste pour goûter à ces délices !
La liste (non exhaustive, mais presque) des 13 desserts, ou comment ne pas choisir et tout prendre !
Voici donc la liste tant attendue, celle qui fait frémir les papilles et qui donne envie de se ruer sur le premier marché de Noël venu. Attention, cette liste n’est pas gravée dans le marbre, il existe des variations selon les familles et les villages, mais on retrouve toujours une base commune. Considérez ça comme une « suggestion gourmande » plutôt qu’un décret officiel !
- Les 4 mendiants : C’est le quatuor infernal, la base de la base. Chacun représente un ordre religieux mendiant et une couleur :
- Les figues sèches (Franciscains – gris) : Douces, moelleuses, un classique indémodable. On pourrait presque se contenter de ça, mais non, il y en a encore 12 autres !
- Les raisins secs (Dominicains – blanc) : Petites bombes de sucre concentré, parfaites pour donner un coup de peps après le repas copieux.
- Les amandes (Carmélites – marron) : Croquantes, légèrement amères, elles apportent une texture intéressante et un petit côté « sophistiqué ».
- Les noix ou noisettes (Augustins – noir) : Rustiques, avec un goût prononcé, elles rappellent les saveurs de l’automne et la générosité de la nature.
- Les dattes : Exotiques, sucrées à souhait, elles nous transportent instantanément au soleil, même en plein hiver. On les imagine presque cueillies sous les palmiers, alors qu’elles viennent probablement du supermarché du coin… peu importe, on adore !
- La pâte de coing : Acidulée, parfumée, avec une texture un peu particulière, elle divise souvent l’opinion. Soit on aime, soit on déteste, il n’y a pas de juste milieu. Mais elle fait partie du lot, alors on fait avec, n’est-ce pas ?
- Les fruits confits : Ah, les fruits confits ! Ces petites merveilles brillantes et colorées, souvent moquées mais toujours présentes. On les aime pour leur côté régressif et leur explosion de saveurs sucrées. Et puis, soyons honnêtes, ça décore joliment la table !
- La pompe à huile (ou fougasse douce) : C’est LA star des 13 desserts. Une sorte de galette à l’huile d’olive, légèrement sucrée et parfumée à la fleur d’oranger. Moelleuse à souhait, elle se déguste sans faim et sans fin. Attention, addiction garantie ! Surtout, ne la coupez pas au couteau, c’est sacrilège ! On la rompt à la main, comme le pain.
- Le nougat blanc : Doux, crémeux, avec des amandes et du miel, il fond littéralement dans la bouche. Un délice qui rappelle les douceurs orientales et qui apporte une touche de légèreté après les desserts plus consistants.
- Le nougat noir : Plus corsé, plus croquant, avec du miel de lavande et des amandes caramélisées, il offre un contraste intéressant avec le nougat blanc. Pour les amateurs de saveurs plus intenses et moins sucrées.
- Les oreillettes : Ces finesBugnes croustillantes et saupoudrées de sucre glace sont un vrai péché mignon. Légères comme des plumes, on en mange sans s’en rendre compte. Attention, risque de finir le plat en douce !
- Les calissons d’Aix : Petits losanges à base de pâte d’amandes et de melon confit, recouverts d’un glaçage royal. Un symbole de la Provence, élégant et raffiné. Parfait pour impressionner la galerie (ou juste se faire plaisir, c’est selon).
- Les fruits frais (oranges, mandarines, raisins blancs…) : Pour apporter une touche de fraîcheur et de vitamines (on essaie de se donner bonne conscience, hein !). Après tous ces desserts riches, un peu de fruits frais ne fait jamais de mal. Et puis, ça ajoute de la couleur à la table.
Pourquoi 13 desserts ? Mystère et boule de gomme (ou plutôt, mystère et nougat !)
Alors, pourquoi 13 ? C’est la question que tout le monde se pose, n’est-ce pas ? Plusieurs théories circulent, plus ou moins farfelues. La plus communément admise est la référence à la Cène, le dernier repas du Christ avec ses 12 apôtres. Jésus et les 12 apôtres, ça fait 13, CQFD ! Symboliquement, ça représente donc Jésus entouré de ses disciples à la table de Noël. Une belle image, pleine de sens et de spiritualité (ou pas, si vous êtes juste là pour les desserts !).
D’autres y voient une référence aux 13 mois lunaires de l’année, ou encore aux 13 tribus d’Israël. Bref, les interprétations sont nombreuses et variées. Le plus important, finalement, c’est de se régaler et de perpétuer cette belle tradition provençale, peu importe l’explication exacte.
Les 13 desserts : plus qu’une tradition, un art de vivre (et de manger !)
Au-delà de la simple liste de desserts, les 13 desserts sont un véritable symbole de partage, de convivialité et de gourmandise. C’est l’occasion de se réunir en famille, de partager un moment de joie et de célébration, et surtout, de se faire plaisir ! Parce que Noël, c’est avant tout la fête des enfants, des cadeaux… et des desserts, soyons honnêtes !
Alors, cette année, pourquoi ne pas tenter l’aventure des 13 desserts ? Rassemblez vos proches, préparez une belle table, sortez vos plus belles assiettes (et vos plus grands estomacs !) et lancez-vous. Succès garanti auprès de vos convives (et peut-être quelques kilos en plus sur la balance, mais ça, c’est un détail !). Joyeux Noël et… bon appétit, bien sûr !