Recette alcaline : Guide complet pour des repas sains et un corps équilibré

L’alimentation alcaline : le guide décalé pour un corps au top (ou presque)

Vous avez déjà entendu parler de l’alimentation alcaline et vous vous demandez si c’est juste une lubie de plus ou si ça vaut le coup de troquer votre steak-frites contre une salade d’algues ? Accrochez-vous, on décortique tout ça pour vous, avec un brin d’humour et beaucoup de bon sens.

C’est quoi, au juste, cette histoire d’alcalinité ?

L’alimentation alcaline, qu’on appelle aussi régime sans acidité (parce que les publicitaires aiment bien les trucs qui sonnent compliqués), c’est simple comme bonjour : on mange des fruits, des légumes, des racines, des tubercules, des noix, des légumineuses… et on limite la viande et les produits laitiers. L’idée derrière tout ça ? Notre sang est légèrement alcalin, et certains pensent qu’en mangeant alcalin, on reste en pleine forme. Après, est-ce que ça marche vraiment comme ça ? On va voir ça ensemble.

Les stars de l’assiette alcaline : qui sont-elles ?

Si vous voulez jouer les équilibristes de l’acidité, voici quelques aliments à mettre au menu :

La banane : Avec son indice PRAL de -6,9 (on y reviendra sur cet indice mystérieux), c’est un fruit alcalin qui a la banane (oui, facile, mais fallait la faire). En plus, elle est pleine de potassium, de magnésium et de vitamines B. Que demander de plus ? Un singe ?
Les agrumes (oui, oui, vous avez bien lu) : Kiwis, oranges, citrons… Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces pépites acidulées sont alcalines une fois digérées. La nature est parfois farceuse.
Les légumes, les vrais héros : Ail, algues (pour les aventuriers du goût), asperges, avocat (le chouchou des influenceurs), betterave, brocoli (le cauchemar des enfants, mais tellement bon pour la santé), carotte, céleri, citrouille, chou, concombre, épinard, poivron, persil, spiruline… La liste est longue comme un jour sans pain, mais vous avez l’embarras du choix pour colorer votre assiette.
Les protéines végétales alcalines : Graines de citrouille, de courge, de lin, de tournesol… Parfait pour grignoter intelligemment ou saupoudrer vos salades.
Les protéines animales alcalines (attention, surprise) : Lait fermenté , fromage de cottage. Oui, oui, vous avez bien lu, il y a des produits laitiers alcalins ! Bon, après, faut aimer le fromage de cottage…
L’huile de poisson naturelle : Pour les oméga-3 et pour faire plaisir à votre cardiologue.
Certains produits laitiers (la suite de la surprise) : Lait de chèvre, lait de vache entier en poudre, yaourt nature brassé. Ils sont presque neutres, mais tirent légèrement vers l’alcalin. Comme quoi, le lait n’est pas toujours le grand méchant acidifiant.
Les jus de fruits (non sucrés, on précise) : Jus d’orange (-2,9), jus de betterave (-3,9), jus de pamplemousse (-1), jus de pomme (-2,2). Attention, on parle de jus pressés maison, pas des briques industrielles bourrées de sucre.
Le miel (encore une surprise) : Malgré son pH acide, le miel contient des minéraux alcalins comme le calcium, le magnésium et le potassium. La nature est pleine de paradoxes, n’est-ce pas ?
Les herbes et les tisanes alcalinisantes : Ortie, feuilles de bouleau, prêle, romarin, frêne, fenouil… Des alliées pour drainer les toxines et faire le ménage de printemps dans votre corps. Remplacez votre café par une tisane, votre foie vous dira merci.

Les vilains petits canards acidifiants : à limiter, voire à éviter (si vous êtes courageux)

Maintenant, passons aux aliments à regarder d’un œil moins gourmand (voire à éviter si vous êtes du genre ascète) :

L’œuf de poule : Avec un indice PRAL de 7,2, il est globalement acidifiant. Mais attention, le jaune (23,3) est beaucoup plus acide que le blanc (1,1). Alors, on mange que le blanc ? On en reparle après le brunch.
Les protéines animales (les classiques) : Viandes, poissons, volailles, fromages, laitages… Ils sont souvent acidifiants. Les protéines végétales peuvent l’être aussi, mais moins. La vie est injuste, on sait.
Les fromages (surtout les vieux) : Plus un fromage est vieux et sec, plus il est acide. Alors, le camembert coulant, c’est oui, mais avec modération. Le parmesan de 24 mois, c’est plutôt non si vous êtes à cheval sur l’alcalinité.
Les céréales (raffinées, les pires) : Pain blanc, pâtes blanches, riz blanc… Ce sont les champions de l’acidification. Préférez les versions complètes, moins glamour, mais plus sympas pour votre équilibre acido-basique.
Les aliments trop gras, trop salés, trop sucrés : Bonbons, sodas, plats préparés… On vous fait un dessin ? C’est pas bon pour la ligne, c’est pas bon pour l’alcalinité, c’est pas bon, point barre.
Le vin blanc, le champagne, le vin rosé et les alcools forts : Les apéros festifs sont plutôt acides. Mais bon, faut bien se faire plaisir de temps en temps, non ?
Le vinaigre : Quel que soit le vinaigre (même si celui de cidre a ses fans), c’est acide. Alors, on évite la vinaigrette à tous les repas ? Non, mais on y va mollo.

Comment alcaliniser son corps : le mode d’emploi (simplifié)

Alors, concrètement, comment on fait pour devenir une machine alcaline ? Pas de panique, c’est moins compliqué qu’il n’y paraît :

Adoptez l’alimentation alcaline, duh : On enfonce une porte ouverte, mais c’est la base. Plus de fruits et légumes, moins de cochonneries acidifiantes. CQFD.
Mettez du vert, du vert, et encore du vert dans votre assiette : Épinards, salades, brocolis, herbes fraîches… Le vert, c’est alcalin, c’est la règle d’or. Transformez-vous en Bugs Bunny, ça aidera.
Remplacez le café par du thé vert : Le café, c’est acide. Le thé vert, c’est moins acide, et c’est plein d’antioxydants. Votre corps vous remerciera (et vos nerfs aussi).
Troquez les aliments transformés contre du frais : Plats préparés, conserves, snacks industriels… C’est l’usine à acidité. Cuisine maison, produits bruts, c’est le chemin de la sagesse alcaline.
Parsemez vos plats d’herbes fraîches : Persil, coriandre, basilic, ciboulette… Non seulement ça donne du goût, mais en plus c’est alcalinisant. Deux pierres, un coup, comme on dit.
Buvez de l’eau, beaucoup d’eau, et des jus frais : L’eau, c’est la vie, et c’est alcalin. Les jus de légumes verts (céleri, betterave) sont top pour alcaliniser en douceur. Hydratez-vous, les amis !
Mangez des aliments riches en potassium : Bananes, avocats, patates douces… Le potassium, c’est un peu le super-héros de l’équilibre acido-basique. Alors, on fait le plein !
Utilisez des tisanes alcalines : Romarin, frêne, fenouil… Encore une fois, les plantes à la rescousse pour drainer et alcaliniser. Infusez, buvez, détendez-vous.

Eau alcaline maison : la recette express pour les chimistes du dimanche

Envie de fabriquer votre propre eau alcaline ? C’est facile comme un coup de baguette magique (ou presque) :

Prenez un pichet. Si vous avez une carafe filtrante, c’est mieux, sinon l’eau du robinet fera l’affaire. On n’est pas chez les Kardashian, ici.
Coupez huit citrons en quartiers et mettez-les dans le pichet. Oui, huit, ça fait beaucoup, mais c’est pour la bonne cause.
Remplissez le pichet d’eau.
Couvrez et laissez reposer au frigo pendant 8 à 12 heures. Le temps que les citrons fassent leur magie alcalinisante.
Pour un effet encore plus alcalin (si vous êtes du genre hardcore), ajoutez une cuillère de sel de l’Himalaya. Attention, pas trop, sinon votre eau aura un goût de mer.

Et voilà, vous avez votre eau alcaline maison. À consommer avec modération, quand même, faut pas non plus virer complètement fou.

Déséquilibre acido-basique : quand ça dérape (dans un sens ou dans l’autre)

Bon, l’équilibre acido-basique, c’est comme tout, faut pas que ça parte en cacahuète. Il y a deux cas de figure :

L’alcalose (trop alcalin, le comble)

Symptômes : Irritabilité, soubresauts et crampes musculaires (sympa, non ?), picotements dans les doigts, les orteils et autour des lèvres. Si ça vous arrive, c’est peut-être que vous avez abusé de l’eau alcaline… ou que vous êtes juste stressé, hein, faut pas non plus psychoter.

L’acidose (trop acide, le plus courant)

Symptômes : Cheveux ternes et secs qui tombent (la loose capillaire), rhumes, sinusites, otites, bronchites chroniques (le festival des infections), maux de tête et migraines (le pompon). Bref, si vous avez l’impression deCollectionner les symptômes ci-dessus, c’est peut-être le signe que votre corps est un peu trop acide. Mais avant de paniquer, consultez un médecin, on n’est pas là pour faire de l’auto-diagnostic.

Exemples de repas alcalins : le petit-déjeuner des champions (de l’alcalinité)

Besoin d’idées pour un petit-déjeuner alcalin ? Voici quelques pistes :

Épinards : Riches en nutriments et parfaitement alcalins. En smoothie, en omelette, en salade… Les épinards, c’est la base.
Chou kale (chou frisé) : Le superaliment vert et alcalin par excellence. En chips, en salade, en soupe… Le kale, c’est tendance et c’est bon pour la santé (et pour l’alcalinité, évidemment).
Concombre : Rafraîchissant et très alcalin. En salade, en jus, en bâtonnets à croquer… Le concombre, c’est léger et désaltérant.
Avocat : Excellent pour les toasts et les smoothies. Et super alcalin, bien sûr (indice PRAL de -8,19, la star !). L’avocat, c’est le gras qui vous veut du bien (et qui alcalinise en prime).

L’indice PRAL : la boussole de l’alcalinité (ou presque)

L’indice PRAL, c’est quoi ce truc bizarre ? C’est l’indice potentiel rénal d’acidité. En gros, ça mesure l’impact d’un aliment sur l’acidité de votre corps, une fois qu’il est digéré et métabolisé par vos reins. Un indice PRAL positif, c’est acidifiant. Un indice PRAL négatif, c’est alcalinisant. Simple, non ? Enfin, presque.

Quelques exemples pour y voir plus clair :

L’œuf de poule : PRAL de 7,2 (acidifiant). Le jaune, c’est carrément 23,3 (très acidifiant), le blanc, c’est 1,1 (légèrement acidifiant). Vous voyez la nuance ?
La banane : PRAL de -6,9 (alcalinisante). La banane, c’est la copine de vos reins.
L’avocat : PRAL de -8,19 (super alcalinisant). L’avocat, le champion de l’alcalinité.
Le chocolat noir (à 70% de cacao minimum) : PRAL entre 0 et 2 (peu acidifiant). Le chocolat noir, la petite douceur (presque) alcaline. Mais attention, on parle de chocolat noir de qualité, pas de la tablette au lait fourrée au caramel, hein.
Le riz : PRAL de 1,7 (légèrement acidifiant) quand il est complet et cuisiné. Le riz blanc, c’est pire. Préférez le riz complet, c’est moins pire.
Le jus de citron : pH de 2,4 (acide, sur le papier). Mais… Effet alcalinisant une fois digéré ! Paradoxal, mais vrai. C’est la magie du citron. En fait, c’est la charge acide pour les reins qui est très faible. Du coup, au final, c’est alcalinisant. Vous suivez toujours ?

Voilà, vous savez (presque) tout sur l’alimentation alcaline. Alors, prêt à devenir un pro de l’équilibre acido-basique ? À vous de jouer (avec modération et bon sens, toujours).