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Cuisson lente du sanglier au four : techniques, sécurité et recettes de chef

  • Sylvie Knockaert
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I. Maîtriser la Cuisson du Sanglier : Guide Pratique

A. Techniques de Cuisson : Dompter la Bête Sauvage

Alors, vous avez ramené un sanglier du marché, ou peut-être de la chasse (bravo à vous !). Maintenant, il faut le cuire, et pas n’importe comment. Oubliez l’idée de le traiter comme un steak de bœuf lambda, le sanglier, c’est une autre paire de manches, une viande au caractère bien trempé, si je puis dire. Pour commencer, deux écoles s’offrent à vous pour la première étape cruciale : la saisir.

  • Option numéro 1, la méthode « beurre chaud » : Imaginez vos morceaux de sanglier se prélassant dans un bain de beurre frémissant, dorant à souhait en 4 minutes de chaque côté. C’est rapide, c’est efficace, et ça donne une belle croûte.
  • Option numéro 2, le « four à 220°C » : Vous préférez la simplicité ? Enfournez votre viande à 220°C (thermostat 7-8 pour les vieux fours), le choc thermique va sceller les sucs et démarrer la cuisson sur les chapeaux de roues. Idéal pour les impatients, ou ceux qui veulent impressionner avec un rôtissage express.

Ces deux techniques, mes amis, ne sont que le début de l’aventure. Après, il faudra dompter la bête avec la température et le temps, mais ça, c’est pour les chapitres suivants.

B. Températures de Cuisson : Le Thermomètre, Votre Meilleur Ami

La température, c’est la clé de voûte de la cuisson du sanglier. Trop chaud, c’est la semelle de chaussure assurée. Pas assez, et on risque de croquer dans un steak à mâcher pendant des heures. Alors, on fait comment ? On écoute le thermomètre, pardi ! Et on retient ces quelques chiffres magiques :

  • La « basse température », le secret des viandes fondantes : Entre 55 °C et 85 °C (131 °F et 185 °F), c’est le nirvana de la tendreté. La viande mijote doucement, les fibres se détendent, et le résultat est à pleurer de bonheur. Si vous avez le temps, optez pour cette méthode, votre sanglier vous remerciera.
  • « À point », le juste milieu : 75 °C (167 °F) à cœur, c’est le repère pour une viande cuite comme il faut, ni trop saignante, ni trop sèche. Parfait pour ceux qui aiment le sanglier avec du caractère, mais pas trop coriace non plus.
  • Le « mijotage idéal », la cuisson cocooning : Entre 85 °C et 90 °C (185 °F et 195 °F), c’est la température parfaite pour un faitout qui ronronne sur le feu ou au four. La chaleur douce enveloppe la viande, les saveurs se mélangent, et la maison embaume les arômes réconfortants.
  • Le « four doux », pour les cuissons lentes et maîtrisées : Réglez votre four entre 100 et 120 °C (thermostat 3-4), et vous voilà dans le royaume de la cuisson lente. Idéal pour les rôtis qui fondent en bouche, et pour les siestes parfumées pendant que ça cuit.
  • La « saisie éclair », pour démarrer en trombe : 220°C (thermostat 7-8), on l’a déjà dit, c’est pour saisir vite et bien. Un coup de boost thermique pour lancer la cuisson et caraméliser les surfaces.
  • Le « rôti classique », la valeur sûre : 180°C (thermostat 6), c’est la température passe-partout pour la plupart des rôtis. Ça marche bien, c’est fiable, et ça ne demande pas un doctorat en pyrométrie culinaire.

Alors, sortez votre thermomètre de cuisine (si vous n’en avez pas, c’est le moment d’investir, croyez-moi), et apprenez à connaître les températures qui feront de vous un maître de la cuisson du sanglier.

C. Durée de Cuisson : La Patience, Vertu Cardinale du Cuisinier de Sanglier

Le sanglier, c’est comme les bonnes blagues, ça prend du temps à mijoter. La cuisson rapide, c’est rarement son truc. Pour transformer un morceau potentiellement récalcitrant en délice fondant, il faut laisser le temps au temps. Et prévoir quelques heures devant soi, soyons clairs.

  • « Jusqu’à 6 heures », le marathon de la tendreté : Oui, vous avez bien lu, 6 heures ! C’est le temps qu’il faut parfois pour sublimer les morceaux les plus modestes. Mais le jeu en vaut la chandelle : une tendreté à se damner, même avec un budget limité.
  • « 2 heures pour 2,5 kg », le calcul simple : Vous avez un rôti de 2,5 kg ? Comptez 2 heures de cuisson au four. C’est une base, après, tout dépend de la température et de votre four, mais ça donne une idée.
  • « 8h30 pour 5 kg », la pièce maîtresse : Vous voyez grand ? Un rôti de 5 kg, c’est une affaire sérieuse. Prévoyez 2 heures à température plus élevée, puis 8h30 à basse température (85°C). Un programme digne d’un chef étoilé, mais accessible à tous avec un peu d’organisation.

La clé, c’est la patience. Ne brusquez pas votre sanglier, laissez-le cuire doucement, et il vous le rendra au centuple en saveurs et en texture.

D. Préparation Avant Cuisson : Les Secrets d’une Marinade Réussie

Avant de lancer votre sanglier à l’assaut du feu, un petit détour par la case « préparation » s’impose. Et là, la marinade, c’est un peu comme le briefing d’avant-match pour un sportif de haut niveau : ça change tout.

  • La « marinade aromatique », le bain de jouvence : Un bon vin rouge corsé (type côtes-du-rhône, ou un Terra Millésime 2018 pour les connaisseurs), des herbes aromatiques (thym, laurier, romarin, le trio gagnant), des légumes (oignons, carottes, céleri, les classiques), et des épices (baies de genièvre, poivre, pour relever le tout). Laissez mariner votre viande dans ce mélange parfumé, idéalement toute une nuit au réfrigérateur. Résultat garanti : une viande plus tendre, plus savoureuse, et des arômes qui explosent en bouche.
  • La « saisie préalable », le réflexe pro : On en a déjà parlé, mais ça vaut le coup de le répéter : saisir la viande sur toutes les faces au four à 220°C avant de la cuire, c’est un geste simple qui fait une grande différence. Ça caramélise les sucs, ça donne du goût, et ça prépare le terrain pour la cuisson.
  • La « congélation stratégique », l’alliée sécurité : Congeler la viande de sanglier, c’est non seulement pratique pour la conserver, mais c’est aussi une précaution sanitaire. La congélation permet d’éliminer certaines bactéries (mais attention, pas toutes, et surtout pas la trichine, on y reviendra). Un petit coup de froid, et c’est déjà ça de gagné pour la tranquillité d’esprit.

Avec ces quelques astuces de préparation, vous mettez toutes les chances de votre côté pour une cuisson du sanglier au sommet de son art. Et maintenant, passons aux techniques pour attendrir cette viande parfois un peu rebelle.

II. Attendrir la Viande de Sanglier : Techniques et Astuces de Pro

A. Méthodes pour Attendrir : Adoucissez la Bête !

Le sanglier, c’est une viande de caractère, on l’a dit. Parfois un peu trop de caractère, justement. Alors, comment faire pour la rendre plus tendre, plus agréable à déguster ? Heureusement, il existe des méthodes éprouvées, dignes des plus grands chefs (ou presque).

  • La « marinade acide », le secret des grand-mères : Le vinaigre de vin, c’est l’arme secrète des cuisinières d’antan. Mélangez-le avec des herbes, laissez mariner votre viande une nuit au réfrigérateur, et la magie opère. L’acidité du vinaigre attendrit les fibres, et le résultat est bluffant.
  • L' »eau gazeuse bicarbonatée », l’astuce pétillante : L’eau gazeuse, oui, mais attention, pas n’importe laquelle ! Il faut qu’elle contienne du bicarbonate de soude. C’est lui, le héros de l’histoire. Comme le citron ou le vinaigre, le bicarbonate agit sur les tissus de la viande et la rend plus tendre. Une astuce simple, économique, et qui fonctionne à merveille.
  • Le « bicarbonate pur », la méthode express : Vous n’avez pas d’eau gazeuse sous la main ? Pas de panique. Le bicarbonate de soude seul fait aussi le job. Diluez-en un peu dans de l’eau, faites tremper votre viande quelques minutes, et le tour est joué. Efficace et rapide, parfait pour les cuisiniers pressés.
  • La « sortie du frigo anticipée », le bon sens paysan : Avant de cuire la viande, pensez à la sortir du réfrigérateur suffisamment à l’avance. Pourquoi ? Parce qu’une viande trop froide subit un choc thermique à la cuisson, ce qui la contracte et la rend plus dure. Laissez-la revenir à température ambiante, et elle sera beaucoup plus détendue, prête à cuire en douceur.

Avec ces méthodes, vous avez toutes les cartes en main pour attendrir votre sanglier avant même de le mettre sur le feu. Mais ce n’est pas tout, il existe aussi des astuces à utiliser pendant la cuisson, pour une tendreté optimale jusqu’au bout.

B. Astuces Pendant la Cuisson : L’Art de Dompter la Bête en Chaleur

Attendrir la viande, ce n’est pas seulement une affaire de préparation. On peut aussi agir pendant la cuisson, pour un résultat encore plus fondant. Voici quelques astuces de dernière minute, à dégainer au bon moment.

  • Le « bicarbonate en cours de cuisson », le coup de pouce inattendu : Votre viande est en train de cuire, et vous la trouvez encore un peu dure ? Pas de panique, le bicarbonate de soude à la rescousse ! Saupoudrez une cuillère à café de bicarbonate sur la viande cuite, laissez-le mousser (c’est normal, pas de panique), puis reprenez la cuisson. Magique ! Le bicarbonate continue son travail d’attendrissement, même en pleine cuisson.
  • Le « vinaigre dans le bouillon », la méthode pot-au-feu : Vous préparez un bon pot-au-feu de sanglier ? Excellente idée ! Pour attendrir la viande pendant la cuisson, ajoutez simplement une cuillère à soupe de vinaigre dans l’eau de cuisson. Un geste simple, qui change tout. Le vinaigre va attendrir la viande tout en parfumant délicatement le bouillon.

Ces astuces, mine de rien, peuvent faire des miracles. Alors, n’hésitez pas à les utiliser, elles vous sauveront la mise plus d’une fois. Et maintenant, parlons d’un sujet sensible : le goût et l’odeur du sanglier, parfois un peu… sauvages.

III. Goût et Odeur du Sanglier : Apprivoiser les Arômes Sauvages

A. Atténuer le Goût Fort : Domptez la Saveur Sauvageonne

Le sanglier, c’est une viande au goût prononcé, parfois un peu fort, voire « sauvageonne », diront certains. Pour ceux qui préfèrent les saveurs plus douces, il existe des techniques pour atténuer ce goût puissant, sans pour autant le masquer complètement (ce serait dommage, quand même).

  • La « marinade longue durée », l’alliée douceur : On revient à la marinade, mais cette fois-ci, on la joue « longue durée ». Pour atténuer le goût fort du sanglier, il faut le faire mariner au moins 24 heures dans un bon vin rouge. La marinade va non seulement aromatiser la viande en profondeur, mais aussi l’attendrir et adoucir son goût puissant. Un investissement en temps qui vaut vraiment le coup.
  • Le « bicarbonate en mode adoucisseur », le geste subtil : Le bicarbonate de soude, encore lui ! Décidément, c’est l’ingrédient magique pour le sanglier. Pour atténuer son goût fort, il suffit de verser 5 g (une cuillère à café) de bicarbonate dans l’eau de cuisson ou de braisage. Discret et efficace, il adoucit le goût sans le dénaturer.

Avec ces techniques, vous pouvez moduler le goût du sanglier selon vos préférences, pour une expérience gustative sur mesure. Et maintenant, abordons la question de l’odeur, parfois un peu… particulière, elle aussi.

B. Odeur Forte : Quand le Sanglier Sent la Bête Sauvage

Il arrive parfois, en cuisinant du sanglier, qu’une odeur un peu forte se dégage. Rassurez-vous, ce n’est pas forcément signe que la viande est avariée (si vous avez respecté les règles de conservation, bien sûr). Cette odeur, souvent décrite comme « forte » ou « musquée », a une explication toute simple :

  • « La saison des amours », l’explication hormonale : Si votre sanglier sent fort, il y a de fortes chances qu’il ait été abattu pendant la saison des amours, c’est-à-dire en novembre/décembre. À cette période, les hormones mâles sont à leur maximum, ce qui peut donner à la viande une odeur plus prononcée. Rien d’anormal, donc, mais c’est bon à savoir.

Cette odeur, pour certains, fait partie du charme du sanglier, pour d’autres, c’est moins agréable. Si vous êtes dans la deuxième catégorie, les techniques de marinade et de cuisson lente peuvent aider à l’atténuer. Et si vous voulez une recette qui met en valeur le sanglier tout en douceur, voici une suggestion signée Cyril Lignac.

C. Recette de Cyril Lignac : Le Sanglier Sublimé par un Chef

Pour sublimer le sanglier, rien de tel que de s’inspirer des grands chefs. Et qui de mieux que Cyril Lignac, le chef préféré des Français, pour nous donner une recette simple et savoureuse ?

  • Les « côtes de sanglier marinées à la Lignac », un délice express : Pour sa recette, Cyril Lignac mise sur la simplicité et la rapidité. Il marine 2 côtes de sanglier avec de l’ail, du persil, de l’huile d’olive, des herbes séchées, de la moutarde, du sel et du poivre. Rien de compliqué, mais des saveurs qui se marient à merveille avec le sanglier. Ensuite, il les fait griller au barbecue ou à la poêle, et hop, en quelques minutes, c’est prêt à déguster. Idéal pour un repas improvisé, ou pour ceux qui veulent se régaler sans passer des heures en cuisine.

Avec cette recette, vous avez un aperçu de la façon dont on peut sublimer le sanglier sans le dénaturer. Et maintenant, passons à un sujet crucial : la sécurité alimentaire, car avec le sanglier, la vigilance est de mise.

IV. Sécurité Alimentaire : Sanglier et Tranquillité d’Esprit

A. Trichinellose : Le Parasite Invisible et Dangereux

La trichinellose, voilà un nom qui ne fait pas rêver. Et pourtant, c’est un risque bien réel quand on consomme de la viande de sanglier (ou de cheval). De quoi s’agit-il exactement ?

  • « La trichine, le ver microscopique », l’ennemi invisible : La trichinellose est une maladie causée par un parasite, un ver microscopique appelé trichine. Ce parasite se transmet à l’homme par la consommation de viande peu ou pas assez cuite, et le sanglier est l’un des principaux vecteurs dans nos régions. Autant dire qu’il vaut mieux être prudent.
  • « Congélation et trichine, fausse bonne idée », attention au piège : On l’a vu, la congélation permet d’éliminer certaines bactéries de la viande. Mais attention, ce n’est pas le cas pour tous les parasites, et notamment pas pour la trichine ! La congélation ne tue pas la trichine, contrairement à une idée reçue tenace. Donc, ne comptez pas sur le congélateur pour vous protéger de la trichinellose.
  • « Analyse trichine obligatoire », le contrôle indispensable : Pour garantir la sécurité de la viande de sanglier, l’analyse trichine est obligatoire. Si vous chassez ou achetez du sanglier auprès d’un particulier, assurez-vous que la viande a bien été analysée. Pour l’analyse, les prélèvements doivent obligatoirement être faits sur une partie de la langue ou du pilier du diaphragme de l’animal. Des zones spécifiques, donc, pour une analyse fiable.
  • « Traitement de la trichinellose », la solution médicale : Si, malgré toutes les précautions, vous contractez la trichinellose, pas de panique, ça se soigne. Le traitement repose sur des médicaments comme le mébendazole ou l’albendazole. Mais mieux vaut prévenir que guérir, et la meilleure prévention, c’est la cuisson à cœur de la viande.

La trichinellose, c’est donc un risque à prendre au sérieux avec le sanglier. Mais en respectant les règles de sécurité, et notamment la cuisson à cœur, on peut se régaler en toute tranquillité.

B. Cuisson : Le Sanglier, Plat de Viande « Bien Cuit », Voire « Très Cuit »

En matière de sanglier, la mode est au « bien cuit », voire au « très cuit ». Oubliez les cuissons saignantes ou rosées, avec cette viande, la prudence est de mise.

  • « Le sanglier, ami de la cuisson longue et intense », la règle d’or : Par les temps qui courent, la viande de sanglier est un plat qui se mange cuit. Voire très cuit. Pourquoi ? Pour éliminer tout risque lié à la trichinellose et à d’autres parasites potentiels. Alors, on n’hésite pas sur la cuisson, on privilégie les mijotés, les braisés, les rôtis bien cuits, et on vérifie toujours la température à cœur (75°C minimum). Avec le sanglier, mieux vaut jouer la carte de la sécurité et de la gourmandise bien cuite.

La sécurité alimentaire, c’est primordial, surtout avec des viandes sauvages comme le sanglier. Mais rassurez-vous, en étant vigilant et en respectant les règles de cuisson, on peut se faire plaisir sans risque. Et pour finir, quelques infos diverses et variées sur le sanglier, pour briller en société ou simplement satisfaire votre curiosité.

V. Divers : Sanglier, le Coin des Curiosités

A. Répulsifs pour Sangliers : Chassez-les de Votre Jardin (Mais Pas de Votre Assiette !)

Les sangliers, c’est sympa dans la nature, un peu moins quand ils décident de labourer votre jardin ou de dévorer vos plantations. Alors, comment faire pour les éloigner sans leur faire de mal (et sans les inviter à dîner) ? Quelques astuces naturelles existent.

  • Le « répulsif maison ail-menthe-citronnelle », la potion magique : Versez 1 litre d’eau bouillante sur 2 gousses d’ail écrasées, laissez refroidir, puis ajoutez 10 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée et 10 gouttes d’huile essentielle de citronnelle. Vaporisez ce mélange sur les zones à protéger. L’odeur repousse naturellement les sangliers (et peut-être quelques voisins aussi, mais c’est un autre problème).
  • La « clôture rigide », la barrière infranchissable : Pour empêcher les sangliers d’entrer sur votre propriété, rien ne vaut l’installation d’une clôture rigide et solide, fermement ancrée dans le sol. Un investissement un peu plus conséquent, mais radicalement efficace. Et au moins, vous êtes tranquille pour un moment.

Avec ces répulsifs, vous devriez pouvoir tenir les sangliers à distance de votre jardin, et les réserver pour des occasions plus… gustatives.

B. Intérêt de la Cuisson Lente : Douceur et Saveurs Préservées

On a beaucoup parlé de cuisson lente pour le sanglier, mais pourquoi est-ce si intéressant, au juste ? Au-delà de la tendreté, la cuisson lente a d’autres atouts.

  • « Vitamines et oligo-éléments préservés », le capital santé : La cuisson lente, à basse température, permet de conserver un maximum de vitamines et d’oligo-éléments présents dans la viande et les légumes. Moins la température est élevée, moins les nutriments sont détruits. Un argument de poids pour les adeptes d’une cuisine saine et gourmande.
  • « Couleurs et goûts sublimés », le plaisir des sens : Avec la cuisson lente, les légumes conservent une couleur et un goût incomparables. Ils ne se dessèchent pas, ne se décolorent pas, et restent gorgés de saveurs. Un vrai plus pour des plats aussi beaux que bons.

La cuisson lente, c’est donc un choix gagnant à tous les niveaux : tendreté, saveurs, santé… Alors, la prochaine fois que vous cuisinez du sanglier, prenez votre temps, et savourez la différence.

C. Alternatives au Four : Mijoteuse, L’Amie Économe en Énergie

Le four, c’est pratique, mais ça consomme de l’énergie, surtout pour les cuissons longues. Alors, si vous voulez faire des économies, tout en cuisinant mijoté, la mijoteuse est votre alliée.

  • « Mijoteuse vs four électrique », le match des économies : La consommation électrique d’un four électrique est estimée entre 2 et 2,2 kWh, contre seulement 0,7 kWh pour une mijoteuse. Sur une cuisson de plusieurs heures, la différence est significative. Pour les cuissons lentes, la mijoteuse est donc une option plus économique et écologique.

La mijoteuse, c’est donc une alternative intéressante au four, surtout pour les plats mijotés comme le sanglier. Et pour ceux qui préfèrent le four, voici quelques conseils pour l’utiliser au mieux.

D. Utilisation du Four : Les Bons Réflexes pour une Cuisson Réussie

Le four, c’est un outil formidable, mais il faut savoir l’utiliser correctement pour obtenir les meilleurs résultats. Quelques règles de base à connaître.

  • « Préchauffage indispensable », la base de la cuisson uniforme : Il est généralement recommandé de préchauffer votre four avant d’enfourner vos plats. Pourquoi ? Pour garantir que la cuisson soit uniforme et à une température précise. Un four préchauffé, c’est la garantie d’une cuisson maîtrisée.
  • « Chaleur tournante à éviter pour la basse température », le secret des pros : Pour la cuisson basse température, il est préférable de ne pas utiliser la fonction chaleur tournante. Privilégiez plutôt une radiation simultanée du haut et du bas de votre four. La chaleur tournante a tendance à dessécher les aliments, ce qui n’est pas idéal pour les cuissons lentes et douces.
  • « Papier aluminium au fond du four, fausse bonne idée », attention danger : Utiliser du papier d’aluminium dans le fond du four, c’est une pratique à éviter absolument. Pourquoi ? Parce que le papier aluminium pourrait fondre et endommager votre four de façon permanente. Un conseil : oubliez cette astuce, et protégez votre four avec d’autres méthodes (comme une plaque de cuisson en dessous de votre plat).

Avec ces conseils, vous êtes parés pour utiliser votre four comme un chef, et réussir toutes vos cuissons de sanglier (et bien d’autres plats encore). Alors, à vos fourneaux, et régalez-vous !

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