Les 7 parties essentielles d’un menu au restaurant : Guide gourmand et (un peu) sarcastique
Vous êtes attablé, le serveur arrive, et là, face à vous, l’objet de toutes les convoitises : le menu. Mais avez-vous déjà vraiment décortiqué ce morceau de papier (ou cette ardoise, soyons modernes) ? Non, pas juste pour choisir le plat le plus photogénique pour Instagram, mais pour comprendre sa structure ? Figurez-vous qu’un menu, ce n’est pas juste une liste de plats jetée pêle-mêle. Non, non, non ! C’est une véritable symphonie culinaire orchestrée en sept mouvements, ou plutôt, en sept parties.
Alors, quelles sont ces fameuses sept parties qui composent un menu digne de ce nom ? Accrochez-vous, on décortique ça ensemble, avec une petite dose d’humour pour faire passer la pilule informative (et parce que la vie est trop courte pour être ennuyeuse, même quand on parle de menus).
1. Les mises en bouche, amuse-gueules ou hors-d’œuvre : L’art de mettre en appétit (sans trop en donner)
Commençons en douceur, avec les amuse-bouches, les hors-d’œuvre, bref, tout ce qui précède le « vrai » repas. Considérez-les comme le teaser d’un bon film, la bande-annonce qui doit vous donner envie de voir la suite. On parle ici de petites bouchées, parfois offertes par la maison (si vous avez de la chance ou une bonne étoile culinaire au-dessus de votre tête), parfois à commander pour patienter.
Pensez olives marinées, tapenade sur toasts, mini-brochettes, ou ces fameuses « surprises du chef » qui peuvent être aussi bien une divine bouchée de foie gras qu’une étrange mousse de légumes verts (on ne juge pas, on goûte… enfin, on essaie). L’objectif ? Stimuler vos papilles, vous ouvrir l’appétit, et surtout, vous faire patienter pendant que le chef et sa brigade s’activent en cuisine. Parce que oui, la magie ne se fait pas en claquant des doigts, même si on aimerait bien parfois !
2. Les entrées ou starters : Le début des choses sérieuses (mais pas trop quand même)
Après les amuse-bouches, place aux entrées, ou « starters » pour les adeptes de l’anglicisme culinaire. Là, on monte d’un cran en termes de quantité et de complexité. Salades composées, soupes, terrines, carpaccios, fritures… C’est le moment de choisir quelque chose de léger et frais pour préparer votre palais au plat principal, ou au contraire, de partir sur quelque chose d’un peu plus consistant si vous avez très faim (mais attention à ne pas vous couper l’appétit avant l’heure, ce serait dommage !).
L’entrée, c’est un peu comme le premier chapitre d’un roman : il doit vous captiver, vous donner envie de lire la suite, mais sans vous dévoiler toute l’intrigue d’un coup. Choisissez-la avec soin, en fonction de vos goûts, de votre faim, et surtout, de ce qui vous fait envie à ce moment précis. Après tout, c’est vous le héros de votre repas, non ?
3. Les plats principaux ou entrées (oui, encore) : Le clou du spectacle (enfin, on espère)
Voici venir le moment tant attendu, le plat de résistance, le « main course« , la pièce maîtresse, bref, le plat principal ! C’est là que le chef se lâche (ou pas), que les saveurs explosent (ou implosent), que vos papilles sont censées atteindre le nirvana gustatif (ou au moins, le purgatoire gourmand). Viandes, poissons, plats végétariens, spécialités locales, créations audacieuses… Le choix est vaste, parfois même vertigineux.
C’est le moment de faire preuve de discernement, de tenir compte de vos envies, de votre budget (parce que oui, le plat principal est souvent le plus cher du menu), et de votre courage (parce que certains plats sont plus aventureux que d’autres, soyons honnêtes). N’hésitez pas à demander conseil au serveur si vous êtes perdu face à cette jungle de propositions. Après tout, il est là pour ça (et pour apporter l’addition à la fin, mais c’est une autre histoire).
4. Les accompagnements ou side dishes : Les faire-valoir (parfois plus intéressants que la star)
On a souvent tendance à les négliger, à les considérer comme des « sides« , des éléments secondaires, mais les accompagnements sont pourtant essentiels pour sublimer un plat principal. Légumes, féculents, sauces, herbes aromatiques… Ce sont eux qui apportent de la texture, de la couleur, des saveurs complémentaires, et qui font toute la différence entre un plat banal et un plat mémorable.
Imaginez un steak sans frites, un poisson sans riz, un curry sans naan… Triste, non ? Alors, ne sous-estimez jamais le pouvoir d’un bon accompagnement. Parfois, ce sont même eux qui volent la vedette au plat principal (oui, ça arrive, même aux meilleurs chefs). Et puis, soyons francs, qui n’a jamais secrètement préféré les frites à la viande ? Avouez-le !
5. Les desserts : La touche finale sucrée (ou pas, il y a des options salées aussi)
Après le salé, le sucré ! Voici venir le moment des desserts, la cerise sur le gâteau (littéralement et figurativement). Pâtisseries, glaces, fruits, fromages (oui, le fromage est un dessert, au moins en France), crèmes, mousses… C’est l’occasion de se faire plaisir, de céder à la gourmandise, et de terminer le repas sur une note douce et agréable.
Pour les plus raisonnables (ou ceux qui ont déjà bien mangé avant), il y a toujours l’option « salade de fruits » ou « sorbet léger ». Pour les autres, lâchez-vous ! Tarte tatin, fondant au chocolat, crème brûlée, profiteroles… Le choix est vaste, et les calories ne comptent pas (enfin, pas ce soir). Après tout, on a bien le droit de se faire plaisir de temps en temps, non ? Et puis, le dessert, c’est un peu comme le mot de la fin d’une belle histoire. Il faut qu’il soit à la hauteur du reste.
6. Les boissons ou beverages : L’indispensable liquide (avec ou sans bulles)
On a souvent tendance à les oublier, mais les boissons font partie intégrante du repas. Eau (plate ou gazeuse, c’est vous qui voyez), sodas, jus de fruits, bières, vins, cocktails, cafés, thés, infusions… Il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions. L’objectif ? Se désaltérer, bien sûr, mais aussi accompagner les plats, rehausser les saveurs, et créer une ambiance conviviale.
Un bon vin peut sublimer un plat de viande, une bière fraîche peut accompagner à merveille une pizza, un cocktail fruité peut égayer un apéritif, et un café bien chaud peut conclure un repas en beauté. Alors, ne négligez pas le choix des boissons. Elles sont aussi importantes que le reste du menu (enfin, presque).
7. Les menus enfants ou kids menu : Le royaume des nuggets et des frites (avec une touche de légumes, parfois)
Last but not least, le menu enfant ! Indispensable pour les familles avec des bambins, il est généralement composé de plats simples, rassurants, et adaptés aux palais délicats (et parfois difficiles) des plus jeunes. Nuggets de poulet, frites, pâtes, steaks hachés, poissons panés… On ne révolutionne pas la gastronomie, mais on fait plaisir aux enfants (et aux parents, qui apprécient de ne pas avoir à négocier pendant des heures pour qu’ils mangent leurs légumes).
Bon, soyons honnêtes, le menu enfant est rarement le summum de la créativité culinaire. Mais il a le mérite d’exister, de simplifier la vie des parents au restaurant, et de permettre aux enfants de manger quelque chose qu’ils aiment (même si c’est encore et toujours des nuggets et des frites). Et puis, parfois, on trouve de petites pépites dans les menus enfants, des plats un peu plus originaux, des légumes cachés (mais pas trop quand même, il ne faudrait pas traumatiser les enfants). Alors, ouvrez l’œil, et qui sait, vous ferez peut-être une belle découverte (culinaire, s’entend).
Voilà, vous savez maintenant tout (ou presque) sur les 7 parties d’un menu. La prochaine fois que vous irez au restaurant, vous ne regarderez plus jamais la carte de la même manière. Vous verrez, ce n’est pas juste une liste de plats, c’est une véritable invitation au voyage gustatif, une histoire à raconter, un spectacle à savourer. Et si jamais vous vous perdez dans ce labyrinthe de propositions, n’oubliez pas : le plus important, c’est de se faire plaisir ! Bon appétit, et à la prochaine !
