Le Strass
  • Accueil
  • Santé
  • Nutrition
  • Cuisine
    • Expiration
    • Conservation
    • Recette
  • Restaurant
  • À Propos
  • Contact

Archives

  • juillet 2025
  • juin 2025
  • mai 2025
  • avril 2025
  • janvier 2025
  • avril 2024
  • mars 2024
  • février 2024

Catégories

  • 5 cm de large sont idéales pour mettre du pep's dans vos plats et dans votre cœur ! Mais attention ! Ne demandez pas de lardons à un boucher américain
  • Conservation
  • Cuisine
  • Expiration
  • ils peuvent ressentir la douleur. Des études ont montré que les crabes
  • Non classé
  • Nutrition
  • others
  • produits
  • Recette
  • Restaurant
  • Riz
  • Santé
  • techniques
Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes
LE STRASS
  • Accueil
  • Santé
  • Nutrition
  • Cuisine
    • Expiration
    • Conservation
    • Recette
  • Restaurant
  • À Propos
  • Contact
  • techniques

Guide pratique pour récupérer une bouture de figuier et réussir son enracinement

  • Sylvie Knockaert
  • 16 minutes de lecture
Guide pratique pour récupérer une bouture de figuier et réussir son enracinement
Total
0
Shares
0
0
0

Comment récupérer une bouture de figuier ? Le guide ultime pour les paresseux et les jardiniers du dimanche

Vous vous demandez comment récupérer une bouture de figuier ? Eh bien, accrochez-vous à votre chapeau de paille, car la réponse est d’une simplicité enfantine ! Si simple, en fait, que vous vous demanderez pourquoi vous n’y avez pas pensé plus tôt. Imaginez un peu : multiplier vos figuiers préférés sans effort, presque par magie. C’est un peu comme avoir une baguette magique, mais au lieu de faire apparaître des lapins, vous créez des arbres fruitiers. Avouez que c’est quand même plus utile, surtout si vous aimez les tartes aux figues maison.

Alors, trêve de suspense, comment fait-on ? L’astuce, mes amis, réside dans la bouture. Oui, oui, ce mot un peu barbare qui fait penser à une opération chirurgicale compliquée. Mais détrompez-vous, c’est aussi simple que de couper une branchette et de la planter. Presque aussi simple que de faire griller du pain (quoique, parfois, même ça…). L’idée, c’est de prendre un petit morceau de votre figuier adoré et de l’inciter, en douceur et avec un peu de malice, à devenir un nouvel arbre à part entière. C’est un peu comme donner une nouvelle vie à un Lego qui traîne dans le fond du tiroir, sauf que là, c’est un arbre fruitier et pas un vaisseau spatial (quoi que, avec un peu d’imagination…).

Mais avant de vous lancer, quelques petites choses à savoir pour maximiser vos chances de succès. Parce que, soyons honnêtes, même les choses les plus simples peuvent parfois tourner au vinaigre si on ne s’y prend pas correctement. Et on ne voudrait pas que vos boutures de figuier finissent par ressembler à des cure-dents tristes et desséchés, n’est-ce pas ? Alors, suivez le guide, on vous explique tout, étape par étape, avec une bonne dose d’humour et quelques astuces de pro (enfin, de pro du dimanche, on ne va pas s’emballer non plus).

Le moment idéal pour chiper une branche à votre figuier (sans qu’il ne s’en aperçoive trop)

Question cruciale : quand attaquer ? Pas n’importe quand, bien sûr. Les figuiers sont un peu comme nous, ils ont leurs périodes de flemme et leurs périodes de motivation intense. Pour le bouturage, on vise plutôt les périodes de motivation, quand l’arbre est plein d’énergie et prêt à tout, même à créer un clone de lui-même. En gros, on parle de mai à septembre. Imaginez le figuier en mode « super-héros », prêt à se multiplier pour conquérir le monde (du jardin, en tout cas).

Plus précisément, le moment parfait, c’est quand le vert des jeunes branches commence à foncer, signe qu’elles sont en train de devenir un peu plus robustes, un peu moins « bébé ». C’est un peu comme choisir une banane : ni trop verte, ni trop mûre, juste à point. Si vous bouturez trop tôt, avec des branches trop jeunes et trop vertes, elles risquent d’être un peu trop fragiles et de ne pas bien prendre racine. Si vous bouturez trop tard, avec des branches trop vieilles et trop dures, elles seront peut-être moins enclines à se laisser faire. Alors, l’astuce, c’est de viser le juste milieu. Observez attentivement votre figuier, soyez à l’écoute de ses signaux (enfin, autant qu’un arbre peut en envoyer…), et vous saurez quand le moment est venu de passer à l’action.

Et si vous habitez dans une région où le climat est un peu capricieux, pas de panique ! Le figuier est un arbre adaptable, il ne va pas vous en vouloir si vous décalez un peu le calendrier. L’important, c’est de choisir une période où il fait encore assez chaud pour favoriser l’enracinement, mais pas trop chaud pour que les boutures ne se dessèchent pas trop vite. En gros, on évite les canicules et les tempêtes de neige (oui, même en septembre, on ne sait jamais…). Faites confiance à votre bon sens, et à la météo, bien sûr !

Techniques de ninja pour transformer une branche en nouvel arbre (leçon numéro 1 : la discrétion)

Maintenant, passons aux techniques de bouturage. Et là, bonne nouvelle, vous avez le choix ! Un peu comme au restaurant, vous pouvez choisir votre plat préféré à la carte. Alors, quelle sera votre spécialité : bouturage à l’eau, bouturage en sac poubelle (oui, oui, vous avez bien lu), ou bouturage en mode « substrat de compet' » ? À vous de choisir, en fonction de vos envies, de votre matériel, et de votre niveau de fainéantise (parce que, soyons honnêtes, c’est un peu ça qui nous guide parfois, non ?).

Option numéro 1 : le bain de jouvence dans un verre d’eau (la méthode pour les débutants zen)

La méthode la plus simple, la plus accessible, et la plus poétique (avouez que regarder des racines pousser dans un verre d’eau, c’est quand même joli) : le bouturage dans l’eau. C’est un peu comme offrir un spa à votre bouture, un moment de détente avant de se lancer dans la grande aventure de la vie d’arbre.

Pour faire ça, rien de plus simple :

  1. Prenez un verre d’eau, de préférence transparent pour pouvoir admirer le spectacle des racines (oui, on s’émerveille de peu, mais c’est ça la magie du jardinage).
  2. Ajoutez un petit morceau de charbon de bois (celui qu’on utilise pour le barbecue, mais non allumé, hein !). Le charbon va éviter que l’eau ne croupisse et ne devienne un bouillon de culture pour les bactéries pas sympa. C’est un peu comme un désodorisant naturel pour l’eau.
  3. Plongez votre bouture dans l’eau, en veillant à ce que la base (la partie coupée) soit bien immergée. Pas besoin de noyer toute la bouture, juste le bas, comme quand vous prenez un bain de pieds.
  4. Changez l’eau régulièrement, surtout si elle commence à jaunir ou à devenir trouble. Imaginez-vous boire de l’eau croupie… beurk ! Vos boutures aussi ont droit à de l’eau fraîche et propre.
  5. Attendez patiemment, en admirant la magie opérer. Au bout de quelques semaines (comptez environ 2 mois, parfois un peu plus, parfois un peu moins, ça dépend de l’humeur de la bouture), des petites racines blanches devraient commencer à pointer le bout de leur nez. C’est le signe que votre bouture est en train de se transformer en arbre ! Hourra !

Une fois que les racines mesurent quelques centimètres (environ 5 cm, pas besoin de sortir le mètre ruban au millimètre près), il est temps de passer à l’étape suivante : la plantation en terre. Attention, moment délicat ! Les racines qui ont poussé dans l’eau sont un peu fragiles, elles ont l’habitude de vivre dans un environnement aquatique, pas terrestre. Alors, il faut les acclimater en douceur à leur nouvelle vie. C’est un peu comme passer d’un séjour all-inclusive à la plage à une randonnée en montagne… il faut un temps d’adaptation !

Option numéro 2 : la méthode du sac poubelle (pour les jardiniers un peu… originaux)

Alors là, accrochez-vous, on passe au niveau supérieur en matière de techniques de bouturage insolites : le sac poubelle ! Oui, oui, vous avez bien entendu. On utilise un sac poubelle, pas pour jeter les déchets du jardin (quoique…), mais pour créer une mini-serre à boutures. C’est un peu comme transformer un vulgaire sac poubelle en cocon douillet pour bébés figuiers. Magique, non ?

Voici la recette, étape par étape :

  1. Prenez un sac poubelle de 50 litres (taille standard, pas besoin de viser le sac XXL). Déroulez-le, mais ne l’ouvrez pas complètement, il faut qu’il forme une sorte de gouttière allongée. Imaginez une feuille de papier aluminium que vous pliez en deux pour faire une barquette.
  2. Préparez un mélange de substrat : deux tiers de terreau (le terreau universel de base fait très bien l’affaire) et un tiers de tourbe ou de fibre de coco (pour alléger le mélange et favoriser le drainage). C’est un peu comme une pâte à modeler pour boutures, il faut que ce soit léger, aéré et un peu humide.
  3. Recouvrez l’intérieur du sac poubelle avec ce mélange, sur une épaisseur d’environ 10-15 cm. Tassez légèrement pour que ce soit stable, mais sans compacter comme du béton. Il faut que les racines puissent respirer.
  4. Vaporisez de l’eau sur le substrat pour l’humidifier. Il ne faut pas que ce soit détrempé, juste humide comme une éponge essorée. Si vous pressez le substrat dans votre main, il doit former une boule qui s’effrite facilement.
  5. Plantez vos boutures côte à côte, sans trop les serrer, en laissant dépasser la partie feuillue (si vous avez gardé quelques feuilles, sinon, pas de panique, ça marche aussi sans feuilles). Enfoncez les boutures d’environ 5-7 cm dans le substrat. Imaginez que vous plantez des crayons dans du sable.
  6. Refermez délicatement le sac poubelle sur le dessus, sans le fermer hermétiquement. Il faut que l’air circule un peu pour éviter la condensation excessive et les maladies. Vous pouvez par exemple replier le bord du sac sur lui-même ou utiliser une pince à linge pour le maintenir entrouvert.
  7. Placez le sac poubelle dans un endroit lumineux, mais sans soleil direct (derrière une fenêtre, dans une serre, sous un arbre…). Et attendez patiemment, en surveillant de temps en temps l’humidité du substrat. Si ça sèche trop, vaporisez un peu d’eau.

Cette méthode du sac poubelle est particulièrement efficace pour maintenir une bonne humidité et une température constante autour des boutures, ce qui favorise l’enracinement. C’est un peu comme un sauna pour boutures, un bain de vapeur bénéfique pour leur croissance. Et en plus, c’est économique et écologique (on recycle un sac poubelle, c’est toujours ça de pris !).

Option numéro 3 : le substrat de compétition (pour les jardiniers qui aiment bichonner leurs plantes)

Pour les jardiniers qui aiment les choses bien faites, qui aiment chouchouter leurs plantes comme des bébés, il y a l’option du substrat de compet’. Là, on ne rigole plus, on sort l’artillerie lourde : terreau, compost, sable… Un mélange digne des plus grands chefs étoilés, mais pour boutures !

La recette du substrat magique :

  • Terreau de jardin (de bonne qualité, si possible). C’est la base, le socle, le pilier de notre mélange.
  • Compost (maison, c’est encore mieux, sinon, du compost du commerce fait l’affaire). Le compost, c’est l’engrais naturel par excellence, il nourrit les plantes, améliore la structure du sol, et sent bon la terre fraîche (enfin, ça dépend du compost…).
  • Sable de rivière (pas du sable de chantier, trop grossier et trop calcaire). Le sable, c’est l’ingrédient secret pour un bon drainage. Il évite que le substrat ne se transforme en bouillasse et que les racines ne pourrissent.

Mélangez ces trois ingrédients à parts égales (un tiers de chaque), jusqu’à obtenir un mélange homogène, léger et aéré. Remplissez un pot, une caissette, ou tout autre récipient de votre choix avec ce substrat. Plantez vos boutures dedans, en les espaçant suffisamment pour qu’elles aient de la place pour grandir. Arrosez légèrement après la plantation pour tasser le substrat autour des boutures. Et placez le tout dans un endroit lumineux, à l’abri du soleil direct.

Cette méthode du substrat de compet’ est idéale pour les boutures qui ont besoin d’un environnement riche et drainant pour bien se développer. C’est un peu comme offrir un hôtel 5 étoiles à vos boutures, avec tous les services inclus : nourriture à volonté, chambre spacieuse, vue imprenable sur le jardin… Le luxe, quoi !

La préparation de la bouture : l’art de la coupe nette et précise (comme un samouraï du jardin)

Quelle que soit la méthode de bouturage que vous choisissez, il y a une étape cruciale à ne pas négliger : la préparation de la bouture elle-même. C’est un peu comme la base de la recette, si elle est ratée, tout le reste s’écroule. Alors, concentrez-vous, on va devenir des pros de la coupe de branchette !

Étape numéro 1 : le prélèvement du rameau de l’année (la chasse au trésor dans le figuier)

Pour faire une bonne bouture, il faut choisir le bon rameau. Pas n’importe quelle branche, non monsieur-dame. On vise les rameaux de l’année, c’est-à-dire les jeunes pousses qui ont poussé au printemps et en été. Ce sont les plus vigoureux, les plus aptes à prendre racine. Imaginez que vous choisissez les meilleurs élèves de la classe pour une mission spéciale : devenir de nouveaux arbres !

Ces rameaux de l’année se reconnaissent facilement : ils sont encore verts (ou en train de brunir légèrement), souples, et portent des feuilles (ou des cicatrices de feuilles, si vous bouturez en fin de saison). Évitez les branches trop vieilles, trop dures, trop ligneuses, qui auront moins de chances de prendre racine. C’est un peu comme choisir un pain rassis pour faire des toasts… bof, bof…

Pour prélever un rameau, coupez-le net avec un sécateur propre et bien affûté. La longueur idéale, c’est environ 15 à 20 centimètres. Pas besoin de viser le centimètre près, l’important, c’est d’avoir une bouture de taille raisonnable, ni trop petite (elle risquerait de se dessécher), ni trop grande (elle aurait du mal à s’enraciner). C’est un peu comme choisir la taille d’une portion de frites… ni trop petite, ni trop grande, juste ce qu’il faut pour se faire plaisir !

Étape numéro 2 : la taille sous un nœud ou une cicatrice foliaire (le secret des pros)

L’astuce de pro pour une bouture réussie : tailler juste en dessous d’un nœud ou d’une cicatrice foliaire. Késako ? Le nœud, c’est l’endroit sur la tige où poussaient les feuilles (ou là où elles ont poussé et sont tombées). La cicatrice foliaire, c’est la petite marque laissée par la feuille après sa chute. Observez attentivement votre rameau, vous verrez ces petits renflements ou ces petites marques circulaires.

Pourquoi tailler juste en dessous ? Parce que c’est à cet endroit que se concentrent les hormones de croissance de la plante, celles qui vont favoriser l’émission de racines. C’est un peu comme viser le point G de la bouture… Enfin, vous voyez l’idée. En taillant juste en dessous, vous maximisez les chances de succès de votre bouturage. C’est un peu comme mettre toutes les chances de son côté pour gagner au loto… enfin, presque !

La coupe doit être nette et franche, sans déchirure, sans écrasement. Utilisez un sécateur bien affûté, et désinfectez-le au préalable avec de l’alcool à brûler ou de l’eau de javel (diluée, hein, pas pure !). On ne veut pas transmettre de maladies à nos boutures chéries. C’est un peu comme se laver les mains avant de cuisiner… l’hygiène, c’est important, même au jardin !

Étape numéro 3 : la suppression des feuilles (la cure d’amaigrissement pour boutures)

Dernière étape de la préparation : supprimer les feuilles (ou presque toutes). Pourquoi ? Parce que les feuilles, ça transpire ! Et la transpiration, ça fait perdre de l’eau à la bouture. Or, au début, la bouture n’a pas de racines pour absorber l’eau du sol (ou de l’eau du verre, ou de l’eau du sac poubelle). Donc, si elle garde trop de feuilles, elle risque de se dessécher et de mourir de soif. C’est un peu comme un marathonien qui essaierait de courir avec un sac à dos rempli de pierres… pas très efficace !

On ne supprime pas toutes les feuilles, on en garde quelques-unes au sommet de la bouture, 2 ou 3 paires maximum. Ces quelques feuilles vont permettre à la bouture de continuer à faire de la photosynthèse, c’est-à-dire à fabriquer sa propre nourriture grâce à la lumière du soleil. Mais on réduit la surface foliaire pour limiter la transpiration et la perte d’eau. C’est un peu comme mettre un régime minceur à sa bouture… pour son bien, bien sûr !

Et voilà, votre bouture est prête à être plantée, mise dans l’eau, ou enfermée dans un sac poubelle. Vous avez fait le plus dur ! Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre patiemment que la magie opère et que les racines pointent le bout de leur nez. Et si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, il y a une petite astuce supplémentaire à connaître : l’hormone de bouturage.

L’hormone de bouturage : la potion magique pour racines pressées (ou comment tricher un peu)

L’hormone de bouturage, c’est un peu comme la potion magique de Panoramix pour les boutures. Ça n’est pas indispensable, mais ça peut donner un coup de pouce à l’enracinement, surtout si vous êtes un peu impatient (comme nous tous, avouons-le !). L’hormone de bouturage, c’est une substance qui stimule la formation de racines. On en trouve dans le commerce, sous forme de poudre ou de gel. Mais il existe aussi des alternatives naturelles, pour les jardiniers écolos et les adeptes du fait maison.

Option numéro 1 : l’hormone de bouturage du commerce (la solution de facilité)

La solution la plus simple, la plus rapide, et la plus efficace (en théorie) : utiliser de l’hormone de bouturage du commerce. Vous en trouverez dans toutes les bonnes jardineries, sous différentes marques et différentes formes (poudre, gel, liquide…). Choisissez celle qui vous convient le mieux, en lisant attentivement les instructions d’utilisation.

En général, l’utilisation est très simple : il suffit de tremper la base de la bouture (la partie coupée) dans l’hormone de bouturage, juste avant de la planter ou de la mettre dans l’eau. La poudre d’hormone va adhérer à la bouture et libérer progressivement ses principes actifs, stimulant ainsi la formation de racines. C’est un peu comme un dopage légal pour boutures… mais sans les effets secondaires (enfin, on espère !).

Option numéro 2 : les alternatives naturelles (pour les apprentis sorciers du jardin)

Pour les jardiniers qui préfèrent les méthodes naturelles, qui aiment expérimenter, et qui ont un petit côté alchimiste, il existe des alternatives à l’hormone de bouturage du commerce. Des ingrédients simples, que vous avez peut-être déjà dans votre cuisine ou votre pharmacie, peuvent faire des merveilles pour stimuler l’enracinement de vos boutures.

  • L’aspirine : oui, oui, le médicament contre le mal de tête ! L’aspirine contient de l’acide salicylique, une hormone végétale qui favorise la croissance des racines. Pour l’utiliser, il suffit de dissoudre un comprimé d’aspirine dans un verre d’eau, et de faire tremper la base de la bouture dans cette solution pendant quelques heures avant de la planter. C’est un peu comme un bain de jouvence à l’aspirine pour boutures… ça leur donne un coup de boost !
  • L’urine : surprenant, n’est-ce pas ? Mais l’urine est riche en azote, un élément nutritif essentiel pour la croissance des plantes, et elle contient aussi des hormones de croissance. Pour l’utiliser, il suffit de diluer un peu d’urine dans de l’eau (1 volume d’urine pour 10 volumes d’eau), et de faire tremper la base de la bouture dans cette solution pendant quelques minutes avant de la planter. C’est un peu comme un engrais naturel et gratuit pour boutures… et en plus, c’est écolo !
  • Le vinaigre de cidre de pomme : encore une surprise ! Le vinaigre de cidre de pomme contient de l’acide acétique, qui peut aider à affaiblir l’enveloppe extérieure des graines et des boutures, facilitant ainsi la germination et l’enracinement. Pour l’utiliser, il suffit de diluer un peu de vinaigre de cidre de pomme dans de l’eau (1 cuillère à soupe de vinaigre pour 1 litre d’eau), et de faire tremper la base de la bouture dans cette solution pendant quelques minutes avant de la planter. C’est un peu comme un peeling doux pour boutures… ça les prépare à mieux absorber les nutriments !

Alors, quelle que soit l’option que vous choisissez, avec ou sans hormone de bouturage, naturelle ou du commerce, l’important, c’est de s’amuser, d’expérimenter, et de ne pas avoir peur de se tromper. Le jardinage, c’est avant tout une histoire d’essais et d’erreurs. Et même si toutes vos boutures ne prennent pas racine, ce n’est pas grave ! Vous aurez appris quelque chose, et vous pourrez toujours recommencer.

Les problèmes et les solutions : quand les boutures font des caprices (et comment les remettre sur le droit chemin)

Même avec toutes les précautions du monde, il arrive parfois que les boutures fassent des caprices. Qu’elles ne prennent pas racine, qu’elles pourrissent, qu’elles dépérissent… Pas de panique ! C’est normal, ça arrive à tout le monde, même aux jardiniers les plus expérimentés. L’important, c’est de comprendre pourquoi ça ne marche pas, et de trouver des solutions pour y remédier. On va faire un petit tour d’horizon des problèmes les plus courants, et des astuces pour les résoudre.

Problème numéro 1 : les racines aquatiques qui meurent après le transfert en terre (le choc culturel pour racines)

Si vous avez opté pour la méthode du bouturage dans l’eau, vous avez peut-être remarqué que les racines qui poussent dans l’eau sont un peu différentes des racines qui poussent en terre. Les racines aquatiques sont plus fines, plus fragiles, plus adaptées à un environnement aquatique. Quand vous transplantez votre bouture en terre, ces racines aquatiques ont du mal à s’adapter à leur nouveau milieu. Elles peuvent mourir, et la bouture doit recommencer à zéro, en développant de nouvelles racines, cette fois-ci adaptées à la terre. C’est un peu comme un poisson rouge qu’on essaierait de faire vivre dans le désert… pas très adapté !

Pour éviter ce problème, il y a plusieurs solutions :

  • Acclimater progressivement les racines aquatiques à la terre. Avant de planter définitivement votre bouture en pot ou en pleine terre, vous pouvez la faire passer quelques jours dans un mélange de terreau et de sable, légèrement humide. C’est un peu comme une période de transition, pour que les racines s’habituent en douceur à leur nouvel environnement.
  • Planter les boutures dans un substrat très drainant. Comme on l’a vu, un mélange de terreau, de compost et de sable est idéal pour les boutures de figuier. Un substrat bien drainé évite l’excès d’humidité, qui peut favoriser la pourriture des racines.
  • Arroser modérément après la plantation. Au début, il faut arroser régulièrement pour maintenir le substrat humide, mais sans le détremper. Quand les racines auront commencé à bien se développer, vous pourrez espacer les arrosages.

Problème numéro 2 : les boutures qui ne prennent pas racine (le mystère de l’enracinement fantôme)

Parfois, malgré tous vos efforts, vos boutures refusent catégoriquement de prendre racine. Elles restent désespérément vertes et tiges, sans le moindre signe de racine à l’horizon. Frustrant, n’est-ce pas ? Mais pas de panique, ça arrive ! Il y a peut-être une explication, et des solutions.

Les causes possibles :

  • Mauvaise période de bouturage. Si vous bouturez en plein hiver ou en pleine canicule, les chances de succès sont minces. Comme on l’a vu, la meilleure période, c’est de mai à septembre, quand le figuier est en pleine végétation.
  • Boutures trop jeunes ou trop vieilles. Les rameaux de l’année sont les plus aptes à prendre racine. Évitez les branches trop vertes et trop fragiles, ou au contraire trop vieilles et trop ligneuses.
  • Manque de lumière ou de chaleur. Les boutures ont besoin de lumière pour faire de la photosynthèse, et de chaleur pour stimuler l’enracinement. Placez-les dans un endroit lumineux, mais sans soleil direct, et maintenez une température ambiante d’environ 20-25°C.
  • Excès d’humidité ou manque d’humidité. Un substrat trop détrempé favorise la pourriture des boutures. Un substrat trop sec empêche l’enracinement. Il faut trouver le juste milieu, en maintenant le substrat humide, mais pas détrempé.
  • Maladies ou parasites. Les boutures peuvent être attaquées par des champignons, des bactéries, ou des insectes. Utilisez un substrat sain, désinfectez vos outils de coupe, et surveillez attentivement vos boutures.

Les solutions :

  • Vérifier les conditions de culture : période, lumière, chaleur, humidité… Corrigez ce qui ne va pas.
  • Réessayer avec de nouvelles boutures, prélevées à une meilleure période, sur des rameaux plus adaptés.
  • Utiliser de l’hormone de bouturage, pour donner un coup de pouce à l’enracinement.
  • Être patient ! L’enracinement des boutures peut prendre du temps, parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ne vous découragez pas trop vite, et continuez à surveiller vos boutures, en leur apportant les soins nécessaires.

Les soins et l’entretien du jeune figuier : de la bouturette à l’arbre majestueux (le guide de l’éleveur de figuiers)

Félicitations ! Vos boutures ont pris racine, vous avez de jeunes figuiers en pleine forme ! Maintenant, il faut les chouchouter, les nourrir, les protéger, pour qu’ils deviennent de grands et beaux arbres, capables de vous offrir de délicieuses figues pendant de nombreuses années. On passe à la phase « élevage de figuiers » !

L’arrosage : ni trop, ni trop peu, l’art du juste milieu (comme pour tout, finalement)

L’arrosage, c’est un peu comme le sel dans la soupe : il en faut, mais pas trop ! Les jeunes figuiers ont besoin d’eau pour grandir, mais ils n’aiment pas avoir les pieds dans l’eau. Un excès d’humidité peut favoriser la pourriture des racines, et un manque d’eau peut freiner leur croissance. Il faut trouver le juste milieu, en arrosant de manière espacée mais copieuse. C’est-à-dire, on arrose bien quand on arrose, mais on attend que la terre sèche un peu entre deux arrosages.

La fréquence des arrosages dépend de plusieurs facteurs : le climat, la saison, le type de sol, la taille du pot… En général, en été, quand il fait chaud et sec, il faut arroser plus souvent qu’en hiver, quand il fait froid et humide. Les figuiers plantés en pot ont tendance à sécher plus vite que ceux plantés en pleine terre. Observez attentivement la terre : si elle est sèche en surface, c’est qu’il est temps d’arroser. Si elle est encore humide, attendez un peu.

Attention aux figuiers plant

Total
0
Shares
Share 0
Tweet 0
Pin it 0
Sylvie Knockaert

Similaire
Comprendre le tronçonnage : définition, techniques et étapes clé à suivre
Découvrir
  • techniques

Comprendre le tronçonnage : définition, techniques et étapes clé à suivre

  • Ayngelina Borgan
Frangipane : Guide complet pour prononcer et apprécier ce mot gourmand
Découvrir
  • techniques

Frangipane : Guide complet pour prononcer et apprécier ce mot gourmand

  • Ayngelina Borgan
L'eau salée chauffe-t-elle plus vite Comprendre l'effet de la salinité et le point d'ébullition.
Découvrir
  • techniques

L’eau salée chauffe-t-elle plus vite ? Comprendre l’effet de la salinité et le point d’ébullition.

  • Ayngelina Borgan
Enlever l'amertume de la farine de lupin : méthodes et conseils pratiques
Découvrir
  • techniques

Enlever l’amertume de la farine de lupin : méthodes et conseils pratiques

  • Ayngelina Borgan

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Edito
Le Strass Editorial LeStrass est la destination idéale pour trouver de l'inspiration culinaire. Que vous cherchiez des articles écrits par des chefs professionnels ou des critiques de restaurants élaborées par des experts, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour réussir votre prochaine création culinaire. LeStrass a été créé par une équipe passionnée de gastronomie et de cuisine.
La Crème de la crème
  • Quelle est la taille d'une coupe julienne et comment la réaliser chez vous 1
    • techniques
    Quelle est la taille d’une coupe julienne et comment la réaliser chez vous ?
  • Différence entre les Carottes Julienne et Bâtonnets : Précisions sur Ces Techniques de Découpe 2
    • techniques
    Différence entre les Carottes Julienne et Bâtonnets : Précisions sur Ces Techniques de Découpe
  • Quelle mandoline choisir Guide des meilleurs trancheurs pour tous les niveaux 3
    • produits
    Quelle mandoline choisir ? Guide des meilleurs trancheurs pour tous les niveaux
  • Comment empêcher les carottes de bifurquer : conseils et techniques efficaces 4
    • techniques
    Comment empêcher les carottes de bifurquer : conseils et techniques efficaces
  • Peut-on utiliser un robot culinaire comme une mandoline pour des tranches parfaites 5
    • techniques
    Peut-on utiliser un robot culinaire comme une mandoline pour des tranches parfaites ?
  • Les bienfaits des carottes comme friandise pour les chiens et comment les intégrer dans leur alimentation 6
    • Nutrition
    Les bienfaits des carottes comme friandise pour les chiens et comment les intégrer dans leur alimentation
Rubriques
  • 5 cm de large sont idéales pour mettre du pep's dans vos plats et dans votre cœur ! Mais attention ! Ne demandez pas de lardons à un boucher américain
  • Conservation
  • Cuisine
  • Expiration
  • ils peuvent ressentir la douleur. Des études ont montré que les crabes
  • Non classé
  • Nutrition
  • others
  • produits
  • Recette
  • Restaurant
  • Riz
  • Santé
  • techniques
Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes Le Strass | Guides Food, Restaurants & plein d'idées gourmandes
  • Le Strass
  • Editoriale
  • Confidentialité
  • À Propos
  • Contact
Besoin d'inspiration pour apprendre à cuisiner ? Qu'il s'agisse d'articles rédigés par des chefs ou d'avis d'experts sur des restaurants, Le Strass est l'endroit où il faut être pour réussir sa prochaine idée culinaire.

Input your search keywords and press Enter.