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Guide complet pour éliminer un arbousier : méthodes, astuces et précautions essentielles

  • Ayngelina Borgan
  • 16 minutes de lecture
Guide complet pour éliminer un arbousier : méthodes, astuces et précautions essentielles
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Comment tuer un arbousier ? Le guide (presque) infaillible pour les jardiniers déterminés (ou désespérés)

Vous vous demandez comment tuer un arbousier ? Eh bien, vous êtes au bon endroit ! Peut-être que votre arbousier est devenu un peu trop envahissant, ou peut-être qu’il a simplement décidé de déménager vers de meilleurs cieux végétaux (sans vous consulter, bien sûr). Quelle que soit la raison, disons-le franchement : éliminer un arbousier peut parfois relever du défi digne d’un escape game végétal. Mais ne vous inquiétez pas, avec les bonnes méthodes et une dose d’huile de coude (et peut-être un soupçon de sarcasme), vous viendrez à bout de cet arbuste récalcitrant.

Alors, avant de sortir l’artillerie lourde (on parle de tronçonneuse, pas de bazooka, hein !), explorons ensemble les différentes stratégies pour dire adieu à votre arbousier. Des méthodes douces aux solutions plus radicales, préparez-vous à devenir le maître incontesté de votre jardin, arbousier ou pas !

Les méthodes chimiques : l’option nucléaire (pour les arbustes, pas pour la planète !)

Si vous êtes du genre à vouloir des résultats rapides et que vous n’avez pas peur de sortir l’arsenal chimique, alors cette section est pour vous. Attention, on ne rigole plus là, on passe aux choses sérieuses. Mais comme dirait l’autre, « à grands maux, les grands remèdes », surtout quand on a affaire à un arbousier qui se prend un peu trop pour le roi de la jungle.

Les fumigants de sol : l’arme secrète (mais pas très écolo-friendly)

Les fumigants de sol, c’est un peu comme envoyer des ninjas invisibles attaquer les racines de l’arbousier par surprise. Des noms barbares comme le dibromure d’éthylène, le bromure de méthyle, ça ne vous dit rien ? Normal, ce ne sont pas des noms que l’on croise tous les jours au marché. Ces produits, c’est la cavalerie lourde. Ils sont super efficaces, mais disons-le clairement, ce n’est pas la solution la plus respectueuse de l’environnement. Imaginez un peu : vous libérez ces substances dans le sol, et hop, adieu arbousier, mais aussi potentiellement, bonjour dégâts collatéraux pour les micro-organismes qui bossent dur pour la santé de votre jardin. Alors, à utiliser avec précaution et en dernier recours, un peu comme la bombe atomique, mais pour les arbustes.

  • Dibromure d’éthylène (Bromofume ® l, D-D ® . {Vidden ® D), le Telone ®, le SMDC (Vapam Ql), le VPMC! 9 ) et le bromure de méthyle : La liste à la Prévert des produits chimiques qui font peur rien qu’à les lire ! Efficaces, certes, mais à manier avec des gants (et un masque à gaz, soyons fous !).
  • Bisulfure de carbone : Moins efficace que les stars du dessus, mais toujours dans la catégorie « chimique qui pique ». À réserver peut-être pour les arbousiers timides, ceux qui n’osent pas trop se rebeller.

L’arsenite de soude : le produit miracle (mais attention aux miracles qui coûtent cher)

Ah, l’arsenite de soude ! Le nom sonne presque poétique, non ? Mais ne vous y trompez pas, c’est du costaud. On nous dit que c’est « indiscutablement le produit le plus efficace et le moins cher ». Efficace, oui, probablement. Moins cher ? Faut voir. Miracle ? Peut-être pour l’arbousier, qui disparaîtra comme par enchantement. Mais attention, l’arsenite de soude, c’est un peu comme un super-héros avec un côté obscur. C’est toxique, très toxique. Alors, si vous optez pour cette solution, soyez extrêmement prudent. On parle d’application au pinceau sur des encoches circulaires, en solution à 40 %. Ça ne s’improvise pas, hein ! C’est plutôt pour les pros, ou les jardiniers très, très avertis (et équipés comme des astronautes).

  • Application au pinceau : La technique de l’artiste peintre… mais pour empoisonner un arbousier. On badigeonne, on encoche, on attend le résultat. Un peu sadique, non ?
  • Solution à 40 % : Le dosage qui fait frémir les arbousiers du monde entier. Concentré, puissant, radical. À manipuler avec une précaution digne d’un chimiste en blouse blanche.

L’herbicide à base de glyphosate : le classique revisité (pour une action ciblée)

Le glyphosate, on en a tous entendu parler, c’est un peu la star des herbicides. Pour tuer un arbousier, l’idée est de jouer les chirurgiens. On coupe le tronc à ras (opération à cœur ouvert pour l’arbousier), on perce des trous dans la souche (comme pour faire une passoire géante), et on remplit ces trous avec l’herbicide. Le glyphosate va faire son job : il va descendre jusqu’aux racines et dire « ciao bambina » à l’arbousier. C’est plus ciblé que les fumigants, moins dangereux que l’arsenite de soude, mais toujours chimique. Alors, à utiliser avec discernement, surtout si vous avez des enfants, des animaux, ou un potager bio à côté. On ne veut pas transformer votre jardin en zone sinistrée, juste éliminer un arbousier un peu trop zélé.

  • Percer des trous dans la souche : L’opération « gruyère » pour souche d’arbousier. Plus il y a de trous, mieux l’herbicide pénètre. On ne lésine pas sur le perçage !
  • Herbicide à base de glyphosate : Le produit star pour dire adieu aux plantes indésirables. Efficace, mais à utiliser avec modération et en respectant les consignes de sécurité (on ne boit pas la tasse, hein !).

Les méthodes naturelles : l’approche douce (mais parfois un peu lente)

Si vous êtes plutôt du genre écolo-guerrier, que vous aimez les solutions naturelles et que vous avez un peu de patience (beaucoup, même, parfois !), alors les méthodes naturelles sont faites pour vous. Ici, on oublie les produits chimiques agressifs, on mise sur des astuces de grand-mère, des ingrédients du quotidien, et un peu d’huile de coude (toujours elle !). C’est moins radical, plus respectueux de l’environnement, mais ça demande parfois un peu plus de temps et d’efforts. Mais bon, Rome ne s’est pas faite en un jour, et un arbousier non plus ne disparaîtra pas en claquant des doigts (sauf si vous avez une baguette magique, mais là, on entre dans un autre domaine…).

Le sel (gros sel, sel d’Epsom) : la méthode salée (qui pique un peu pour l’arbousier)

Le sel, c’est un peu le couteau suisse du jardinier écolo. Pour tuer un arbousier, on peut utiliser du gros sel ou du sel d’Epsom. L’idée, c’est de créer un environnement tellement salé que l’arbousier dira « stop, j’en ai assez du sel, je me rends ! ». Le sel va déshydrater les racines, les empêcher d’absorber l’eau et les nutriments, et à terme, l’arbousier finira par rendre l’âme. C’est une méthode simple, économique, mais qui peut prendre du temps. Il faut être patient, et ne pas hésiter à renouveler l’opération si nécessaire. Et attention, le sel, c’est bien pour tuer un arbousier, mais c’est moins bien pour le sol. À utiliser avec parcimonie, surtout si vous avez d’autres plantes à côté que vous voulez garder en vie.

  • Gros sel : Le sel de cuisine, le basique, l’économique. On en a tous dans nos placards. Parfait pour une attaque massive et salée contre l’arbousier.
  • Sel d’Epsom : Un peu plus sophistiqué que le gros sel, le sel d’Epsom est réputé pour ses propriétés dévitalisantes. À tester si le gros sel ne suffit pas, pour les arbousiers coriaces.
  • Accélérer la dévitalisation : Le sel, c’est un peu comme un coup de pouce pour la nature. Ça accélère le processus de décomposition de la souche. Un peu comme un accélérateur de particules, mais pour les arbustes.

L’ail : la méthode piquante (qui fait fuir les vampires… et les arbousiers ?)

L’ail, c’est bien pour la cuisine, pour éloigner les vampires, et aussi, paraît-il, pour tuer les arbousiers. L’idée, c’est d’utiliser l’ail comme un poison naturel. On perce des trous dans la souche (encore l’opération « gruyère » !), on y enfonce des gousses d’ail (non pelées, on n’est pas au restaurant !), et on laisse faire la magie de l’ail. L’ail contient des composés soufrés qui sont toxiques pour les plantes. C’est une méthode naturelle, écologique, et qui sent bon (enfin, pour ceux qui aiment l’ail !). Mais là encore, il faut de la patience. L’ail ne va pas tuer l’arbousier en une nuit. Il faut laisser le temps agir, et peut-être renouveler l’opération plusieurs fois.

  • Gousses d’ail : L’arme secrète anti-arbousier. On les enfonce dans les trous, comme des pieux de vampire, mais pour les plantes.
  • Accélérer la dévitalisation : L’ail, combiné à d’autres méthodes (comme la bâche opaque, on y reviendra), ça booste la décomposition de la souche. Un peu comme un engrais… mais à l’envers !

Le vinaigre (blanc) : la méthode acide (qui fait grimacer l’arbousier)

Le vinaigre blanc, c’est l’ingrédient miracle pour tout faire dans la maison et au jardin. Pour tuer un arbousier, on peut utiliser du vinaigre blanc pur. L’acidité du vinaigre va attaquer les racines, les brûler, et empêcher l’arbousier de survivre. On peut verser du vinaigre blanc directement sur la souche coupée, ou l’injecter dans les racines (si on arrive à les atteindre). C’est une méthode naturelle, économique, et facile à mettre en œuvre. Mais attention, le vinaigre blanc, c’est acide. Ça peut perturber l’équilibre du sol si on en utilise trop. À utiliser avec modération, et en ciblant bien la souche de l’arbousier, pour ne pas abîmer les plantes voisines.

  • Vinaigre blanc pur : L’acide acétique à la rescousse des jardiniers désespérés. On arrose, on injecte, on attend le résultat acide.
  • Affamer les racines : Le vinaigre blanc, c’est un peu comme une diète drastique pour les racines. Ça les affame, ça les épuise, jusqu’à ce qu’elles rendent l’âme.

Le salpêtre (nitrate de potassium) : la méthode explosive (mais pas au sens propre !)

Le salpêtre, ou nitrate de potassium, c’est un peu le grand-père des engrais. Mais à forte dose, ça peut aussi servir à tuer les arbousiers. L’idée, c’est d’introduire du salpêtre dans la souche, en perçant des trous et en y versant la poudre. Le salpêtre va accélérer la décomposition du bois, en le rendant plus poreux et plus facile à dégrader par les micro-organismes. C’est une méthode naturelle, efficace, mais qui demande un peu de patience. Il faut laisser le temps au salpêtre d’agir, et parfois attendre jusqu’à un an pour que la souche soit complètement décomposée. Mais au moins, c’est une méthode douce pour l’environnement, et qui ne pollue pas le sol.

  • Nitrate de potassium : Le produit chimique (mais naturel !) qui fait exploser la souche… de l’intérieur. On perce, on verse, on bouche, et on attend l’explosion (lente et silencieuse).
  • Dégradation en moins d’un an : La promesse du salpêtre. Moins d’un an pour voir disparaître une souche, c’est plutôt raisonnable, non ? Surtout quand on compare aux méthodes naturelles classiques.
  • Bouchon de bois : L’accessoire indispensable pour la méthode salpêtre. On bouche les trous avec un bouchon de bois, pour éviter que le salpêtre ne s’échappe et que la pluie ne vienne diluer le produit. Astucieux, non ?

Les méthodes physiques : l’huile de coude et les outils (les grands classiques)

Si vous êtes du genre à aimer les méthodes manuelles, à ne pas avoir peur de vous salir les mains, et que vous êtes bien équipé en outils de jardinage, alors les méthodes physiques sont pour vous. Ici, on oublie les produits chimiques et les astuces de grand-mère, on passe à l’action, à la force des bras, et à la puissance des outils. C’est parfois plus rapide, plus efficace, mais ça demande plus d’efforts physiques. Mais bon, après tout, jardiner, c’est aussi faire de l’exercice, non ? Et puis, la satisfaction de voir un arbousier disparaître grâce à ses propres efforts, ça n’a pas de prix (enfin, si, le prix des outils, mais c’est un autre débat…).

L’annelation (retirer l’écorce) : la méthode du garrot (pour étouffer l’arbousier)

L’annelation, c’est une technique un peu barbare, mais efficace. L’idée, c’est de priver l’arbousier de sa sève, en retirant une bande d’écorce tout autour du tronc. L’écorce, c’est un peu comme la peau de l’arbre. Elle protège, mais elle permet aussi à la sève de circuler. En retirant l’écorce, on coupe les canaux de sève, et on empêche l’arbre de se nourrir. Résultat : l’arbousier s’affaiblit, se dessèche, et finit par mourir. C’est une méthode simple, qui ne demande pas d’outils sophistiqués (un bon couteau suffit), mais qui peut prendre du temps. Il faut parfois plusieurs mois pour que l’arbousier rende l’âme. Et attention, l’annelation, ça marche surtout sur les jeunes arbres. Sur les vieux arbousiers bien établis, c’est moins efficace.

  • Retirer l’écorce sur tout le tronc : L’opération « dépeçage » pour arbousier. On retire une bande d’écorce, comme un collier de strangulation, pour étouffer l’arbre.
  • Priver de sève : L’annelation, c’est une méthode de privation. On prive l’arbousier de sa nourriture, de son énergie vitale, jusqu’à ce qu’il s’éteigne. Un peu cruel, non ?

L’étêtage (écimage) : la méthode de la coupe franche (pour réduire la taille, voire plus…)

L’étêtage, ou écimage, c’est une technique qui consiste à couper la flèche de l’arbre, c’est-à-dire la branche principale qui pousse vers le haut. C’est une méthode radicale, qui modifie complètement la silhouette de l’arbre, et qui peut même le tuer. En coupant la flèche, on perturbe la circulation de la sève, on affaiblit l’arbre, et on favorise le développement de rejets à la base. L’étêtage est souvent utilisé pour limiter la hauteur des arbres, pour des raisons pratiques ou de sécurité. Mais dans le cas d’un arbousier que l’on veut éliminer, l’étêtage peut être une première étape, avant d’appliquer d’autres méthodes pour tuer la souche.

  • Couper la flèche : L’opération « guillotine » pour arbousier. On coupe la tête de l’arbre, pour stopper sa croissance et le fragiliser.
  • Restreindre la hauteur : L’objectif premier de l’étêtage, c’est de réduire la taille de l’arbre. Mais ça peut aussi être une étape vers l’élimination complète.
  • Prévenir des risques potentiels : Un arbre trop haut, ça peut devenir dangereux (chute de branches, prise au vent…). L’étêtage, c’est une solution pour limiter les risques.

Couvrir la souche avec une bâche noire : la méthode de l’obscurité (pour priver de lumière)

Couvrir la souche avec une bâche noire, c’est une méthode simple, écologique, et qui ne demande pas beaucoup d’efforts. L’idée, c’est de priver la souche de lumière et d’oxygène, en la recouvrant complètement avec une bâche opaque. Sans lumière, la souche ne peut plus faire de photosynthèse, et sans oxygène, elle ne peut plus respirer. Résultat : la souche s’affaiblit, se décompose plus lentement, et finit par mourir. C’est une méthode lente, qui peut prendre plusieurs mois, voire un an, mais qui est efficace, surtout si on la combine avec d’autres méthodes (comme l’ail ou le sel). Et en plus, c’est une méthode zéro déchet, puisqu’on peut réutiliser la bâche pour d’autres usages au jardin.

  • Bâche noire opaque : Le linceul végétal pour souche d’arbousier. On recouvre, on étouffe, on attend la mort par asphyxie lumineuse.
  • Bloquer la lumière et l’oxygène : Le principe de la bâche noire. Priver la souche de ses éléments vitaux, pour la faire dépérir. Un peu sadique, mais efficace.

Jets d’eau à haute pression (pour les racines dans les canalisations) : la méthode hydrodynamique (pour les cas spécifiques)

Les jets d’eau à haute pression, c’est une méthode un peu particulière, qui ne s’applique pas directement à la souche, mais plutôt aux racines qui se sont infiltrées dans les canalisations. Si votre arbousier a décidé d’envoyer ses racines explorer les tuyaux de votre maison, ça peut vite devenir un problème. Les racines peuvent boucher les canalisations, les endommager, et provoquer des dégâts importants. Dans ce cas, les jets d’eau à haute pression peuvent être une solution efficace pour éliminer les racines intruses. Ces appareils projettent de l’eau sous très haute pression, ce qui permet de déchiqueter les racines et de déboucher les canalisations. C’est une méthode rapide, efficace, mais qui nécessite un matériel spécifique (un nettoyeur haute pression puissant). Et attention, il faut faire attention à ne pas endommager les canalisations avec la pression de l’eau.

  • Jets d’eau à haute pression : Le Kärcher de compétition pour racines récalcitrantes. On envoie la sauce, on déchiquette, on nettoie les canalisations.
  • Racines dans les canalisations : Le cas d’école où les jets d’eau haute pression sont la solution idéale. Quand l’arbousier joue les plombiers, il faut riposter avec les grands moyens.
  • Déchiqueter les racines : L’objectif des jets d’eau. Transformer les racines en confettis végétaux, pour libérer les canalisations et rétablir la circulation.

Comment accélérer la décomposition de la souche ? Les astuces de pro (ou presque)

Une fois que vous avez tué votre arbousier (bravo !), il reste encore la souche. Et une souche, ça peut être encombrant, inesthétique, et même dangereux (on se cogne, on trébuche…). Alors, comment faire pour se débarrasser de cette souche le plus rapidement possible ? Voici quelques astuces pour accélérer la décomposition naturelle de la souche, et la faire disparaître en un temps record (enfin, presque…).

Percer des trous et insérer des produits : la méthode de l’infiltration (pour une action en profondeur)

Percer des trous dans la souche, c’est une technique simple, mais efficace, pour accélérer sa décomposition. En perçant des trous, on augmente la surface de contact entre le bois et l’air, l’humidité, et les micro-organismes qui vont décomposer le bois. On peut aussi insérer des produits dans les trous, comme du sel, de l’ail, ou du salpêtre, pour booster encore plus la décomposition. L’idée, c’est de créer un environnement favorable à la dégradation du bois, en favorisant l’action des bactéries, des champignons, et des insectes xylophages (ceux qui mangent le bois). Plus il y a de trous, plus la décomposition est rapide. Alors, on n’hésite pas à sortir la perceuse, et à jouer les dentistes pour souches d’arbousier.

  • Percer des trous profonds : L’opération « carottage » pour souche. On perce des trous, comme des carottes dans un gâteau, pour faciliter la pénétration des produits et des micro-organismes.
  • Insérer du sel, de l’ail, du salpêtre : Le cocktail détonnant pour souche d’arbousier. On choisit son ingrédient préféré, on insère dans les trous, et on attend l’explosion (de décomposition).
  • Colmater les trous : L’astuce du chef pour souche gourmande. On colmate les trous avec un bouchon de bois, pour éviter que la pluie ne dilue les produits et ne les lessive. On veut que ça macère, que ça infuse, que ça décompose !

Combiner des méthodes : l’union fait la force (même pour tuer une souche)

Combiner des méthodes, c’est souvent la clé du succès, surtout quand on a affaire à une souche d’arbousier particulièrement récalcitrante. Par exemple, on peut combiner l’ail avec la bâche opaque. L’ail va attaquer le bois de l’intérieur, et la bâche va priver la souche de lumière et d’oxygène. Ensemble, ces deux méthodes vont créer un environnement hostile à la survie de la souche, et accélérer sa décomposition. On peut aussi combiner le sel avec le salpêtre, ou le vinaigre avec l’annelation. L’idée, c’est de multiplier les actions, de cumuler les effets, pour venir à bout de la souche plus rapidement. Un peu comme une équipe de choc, où chaque méthode apporte sa contribution à la mission « destruction de souche ».

  • Ail + bâche opaque : Le duo gagnant pour souche coriace. L’ail attaque de l’intérieur, la bâche étouffe de l’extérieur. Complémentaire et efficace.
  • Privation de soleil : La bâche opaque, c’est l’arme fatale contre la photosynthèse. On prive la souche de lumière, et on la condamne à la famine énergétique.
  • Décomposition du bois boostée : La combinaison de méthodes, c’est un peu comme un accélérateur de décomposition. On gagne du temps, on optimise les résultats, on se débarrasse de la souche plus vite.

Alternatives et considérations : avant de passer à l’acte (quelques conseils sages)

Avant de vous lancer tête baissée dans la destruction de votre arbousier, prenez un instant pour réfléchir, pour envisager les alternatives, et pour tenir compte de quelques considérations importantes. Tuer un arbre, ce n’est pas anodin. Ça a un impact sur l’environnement, sur la biodiversité, et parfois même sur votre porte-monnaie. Alors, avant de sortir la tronçonneuse, voici quelques pistes de réflexion et quelques conseils avisés.

Élimination par un professionnel : l’option confort (mais pas toujours la moins chère)

Si vous n’avez pas le temps, pas l’envie, ou pas les compétences pour tuer votre arbousier vous-même, vous pouvez toujours faire appel à un professionnel. Les entreprises d’abattage d’arbres sont spécialisées dans ce genre de missions. Elles ont le matériel, le savoir-faire, et l’assurance pour réaliser l’abattage et le dessouchage en toute sécurité, et dans les règles de l’art. C’est l’option confort, la solution clé en main. Vous n’avez rien à faire, vous laissez les pros s’occuper de tout. Mais attention, faire appel à un professionnel, ça a un coût. Le prix de l’abattage d’un arbre peut varier en fonction de la taille, de l’espèce, de la difficulté d’accès, et des prestations demandées (abattage simple, dessouchage, évacuation des déchets…). Alors, comparez les devis, demandez plusieurs avis, et choisissez le professionnel qui correspond le mieux à vos besoins et à votre budget.

  • Arbre tombé, arbre dangereux : Les cas où l’intervention d’un professionnel est fortement recommandée, voire indispensable. Sécurité d’abord !
  • Professionnel de l’abattage d’arbres : Le spécialiste de la démolition végétale. Il a les outils, les compétences, et le sang-froid pour abattre les arbres les plus récalcitrants.
  • Sécurité : Le maître mot quand on parle d’abattage d’arbres. Ne prenez pas de risques inutiles, faites appel à un pro si vous n’êtes pas sûr de vous.

Service forestier : l’option gratuite (si vous avez de la chance)

Saviez-vous que dans certains cas, vous pouvez faire abattre votre arbre gratuitement par le service forestier ? Si votre arbre présente une menace potentielle pour la sécurité publique, ou pour votre entourage, vous pouvez contacter le service forestier de votre commune, ou de votre département. Ils pourront évaluer la situation, et décider si l’abattage est nécessaire et justifié. Si c’est le cas, ils pourront prendre en charge l’abattage gratuitement, ou vous orienter vers des solutions alternatives. C’est une option à creuser, surtout si vous avez un arbre imposant, malade, ou dangereux. Mais attention, le service forestier n’intervient pas pour n’importe quel arbre. Il faut que la menace soit réelle et avérée. Et puis, les services forestiers sont souvent débordés, les délais d’intervention peuvent être longs. Alors, ne comptez pas sur cette solution pour un arbousier qui vous gêne simplement la vue.

  • Abattage gratuit : Le rêve de tout jardinier fauché. Faire abattre son arbre sans débourser un centime, c’est possible, dans certains cas.
  • Menace potentielle : Le critère clé pour bénéficier de l’intervention du service forestier. Votre arbre doit représenter un danger réel et imminent.
  • Service forestier : Le sauveur des arbres en péril (et des budgets serrés). À contacter en cas d’urgence végétale, ou pour obtenir des conseils avisés.

Impact du sel sur les arbres : attention aux dégâts collatéraux (si vous utilisez trop de sel)

Si vous optez pour la méthode du sel pour tuer votre arbousier, soyez vigilant quant à l’impact du sel sur les autres plantes de votre jardin. Le sel, c’est toxique pour la plupart des végétaux. Si vous en utilisez trop, ou si vous en répandez à côté de plantes que vous voulez conserver, vous risquez de les endommager, voire de les tuer. Les symptômes d’une intoxication au sel chez les arbres sont assez caractéristiques : jaunissement des feuilles, brûlures sur les bords, nécrose progressive, dessèchement complet, chute du feuillage… Bref, c’est pas joli joli. Alors, si vous utilisez du sel, faites-le avec parcimonie, en ciblant bien la souche de l’arbousier, et en protégeant les plantes voisines. Et n’oubliez pas que le sel, ça pollue le sol. À utiliser en dernier recours, et avec modération.

  • Jaunissement, nécrose des feuilles : Les signaux d’alarme d’une intoxication au sel chez les arbres. Si vous voyez ces symptômes, réduisez la dose de sel, ou changez de méthode.
  • Intoxication par le sel : Un risque à prendre en compte si vous utilisez trop de sel pour tuer votre arbousier. Le sel, c’est bien pour tuer, mais c’est pas terrible pour le reste du jardin.
  • Protéger les autres plantes : La règle d’or si vous utilisez du sel. Ciblez bien la souche, et évitez de répandre du sel partout dans votre jardin. On ne veut pas transformer votre jardin en désert salé.

Paillage : pour protéger les arbres (mais pas ceux que vous voulez tuer !)

Le paillage, c’est une technique de jardinage qui consiste à recouvrir le sol avec des matériaux organiques (paille, copeaux de bois, écorces, feuilles mortes…) ou minéraux (graviers, galets…). Le paillage a de nombreux avantages pour les arbres : il protège le sol de l’érosion, il limite l’évaporation de l’eau, il réduit la pousse des mauvaises herbes, il nourrit le sol en se décomposant… Bref, le paillage, c’est un peu comme une couverture protectrice pour les arbres. Mais attention, si vous voulez tuer un arbousier, le paillage, c’est plutôt contre-productif. Le paillage va protéger la souche, la maintenir humide, et favoriser sa survie. Alors, si vous voulez tuer votre arbousier, évitez de pailler autour de la souche. Au contraire, laissez le sol à nu, pour que la souche se dessèche et se décompose plus rapidement.

  • Protéger le sol : L’objectif principal du paillage. Créer une couche protectrice sur
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Ayngelina Borgan

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