Pourquoi tremper un pois cassé ? La question que vous ne vous posiez pas… et pourtant !
Ah, les pois cassés… Ces petites merveilles nutritives qui nous rappellent les soupes de nos grand-mères, les hivers rigoureux et… les flatulences intempestives ! Alors, pourquoi diable devrions-nous les faire tremper avant de les cuisiner ? Est-ce une lubie de chef étoilé, une torture culinaire supplémentaire ou y a-t-il une véritable raison derrière cette pratique ancestrale ?
Figurez-vous que tremper les pois cassés, ce n’est pas juste pour se donner bonne conscience ou pour occuper les longues soirées d’hiver. Non, non, non ! C’est une véritable stratégie de commando pour transformer ces petites bombes fibreuses en un plat digeste et agréable. Accrochez-vous, car on va décortiquer ensemble les raisons de ce bain prénuptial pour nos amis les pois.
1. Objectifs du trempage : Mission digestion (et discrétion sociale !)
Le trempage des pois cassés, c’est un peu comme une cure de jouvence, un spa avant l’heure. Mais au lieu de bulles et de massages, on parle plutôt de… gaz et de digestion. Glamour, n’est-ce pas ?
Éliminer le gaz et réduire les flatulences : Discrétion assurée !
Soyons honnêtes deux minutes. Les légumineuses, et les pois cassés en particulier, ont cette fâcheuse réputation de provoquer des vents… disons, symphoniques. La raison ? Des petits sucres un peu farceurs, les galacto-oligosaccharides, que notre système digestif peine à décomposer. Ces coquins arrivent dans notre intestin et là, c’est la fête à la fermentation bactérienne, avec production de gaz à la clé. Charmant !
Mais, bonne nouvelle ! Le trempage vient à la rescousse. Comme l’explique si bien Santé Magazine, « le trempage permet d’une part la fuite d’une partie de ces galacto-oligosaccharides dans l’eau destinée à être jetée — ce qui réduit les symptômes digestifs ». En gros, on fait prendre un bain à nos pois, et une partie des responsables des flatulences se dilue dans l’eau. Hop, adieu les concerts improvisés après le dîner !
Certains sont catégoriques : « Faites tremper les petits pois toute la nuit dans l’eau ; jetez ensuite l’eau ». C’est radical, mais efficace. On élimine une bonne partie de ces « gaz contenus dans les petits pois », et on les rend « plus faciles à digérer ». C’est comme un dégazage en règle, un peu comme purger les freins de sa voiture avant un long trajet. La sécurité digestive avant tout !
D’autres sources confirment : « L’eau de trempage extrait aussi une partie des sucres responsables des flatulences, qu’on appelle les sucres gazogènes ». Ces sucres un peu turbulents sont donc mis à la porte, direction l’évier. On fait le ménage avant la fête digestive, en quelque sorte.
Et pour ceux qui douteraient encore de l’efficacité de cette technique, voici l’argument massue : « Le trempage permet d’éviter la fermentation et la production de gaz dans l’intestin en ramollissant la peau qui se trouve à l’extérieur des pois cassés ». En ramollissant cette peau, on facilite l’accès aux enzymes digestives et on limite la fermentation intempestive. C’est de la stratégie culinaire de haut vol !
Faciliter la digestion : Un estomac heureux, une vie meilleure !
Au-delà de la simple question des gaz, le trempage améliore globalement la digestion des pois cassés. Car digérer, ce n’est pas seulement éviter les ballonnements, c’est aussi permettre à notre corps d’assimiler correctement tous les nutriments contenus dans ces petites graines de champions.
« Faire tremper les légumineuses et les céréales permet d’éliminer 90 % des anti-nutriments en amorçant le processus de germination (pré-germination), facilitant la digestion ». Les anti-nutriments, ce sont ces substances un peu pénibles qui peuvent gêner l’absorption des bons nutriments. En les éliminant, on ouvre la voie à une digestion plus douce et plus efficace. C’est comme débroussailler un chemin pour pouvoir avancer plus facilement.
La question fatidique : « Est-il nécessaire de faire tremper les pois cassés avant la cuisson ? ». La réponse est nuancée, mais penche clairement en faveur du trempage. « La plupart des légumineuses nécessitent un temps de trempage pour améliorer leur cuisson et être plus facilement digérées ». Même si les pois cassés sont moins exigeants que certains de leurs cousins, le trempage reste un atout indéniable pour une digestion optimale.
Et si vous êtes du genre prévoyant, « Si vous avez du temps libre, vous pouvez faire tremper vos pois cassés dans l’eau toute la nuit, ce qui favorisera leur digestion ». Le trempage, c’est un peu comme une infusion de bien-être pour vos pois, et pour votre système digestif par la même occasion.
Améliorer l’absorption des nutriments : Le plein de vitamines et minéraux !
Digérer, c’est bien, mais absorber les nutriments, c’est encore mieux ! Et là encore, le trempage joue un rôle crucial. En éliminant les anti-nutriments et en facilitant la digestion, on permet à notre organisme de profiter pleinement de tous les trésors nutritionnels des pois cassés.
« Bien les digérer Une càs de bicarbonate de soude ajoutée à l’eau de trempage réduit les ballonnements éventuels et améliore l’absorption des nutriments par l’organisme ». Le bicarbonate de soude, c’est un peu la potion magique du trempage. Non seulement il aide à réduire les ballonnements, mais en plus, il booste l’absorption des nutriments. C’est un deux-en-un gagnant !
« Faire tremper les légumineuses et les céréales permet d’éliminer 90 % des anti-nutriments en amorçant le processus de germination (pré-germination), facilitant la digestion . Cela permet également d’augmenter les apports en bonnes enzymes, en vitamines et en minéraux. » Le trempage, c’est donc une véritable cure de vitalité pour nos pois. On libère les nutriments emprisonnés, on booste les enzymes bénéfiques et on fait le plein de vitamines et de minéraux. C’est un véritable concentré de bien-être dans notre assiette !
Réduire le temps de cuisson : Vite fait, bien fait !
Qui dit trempage, dit réhydratation. Et qui dit réhydratation, dit cuisson plus rapide ! Le trempage, c’est aussi un gain de temps précieux en cuisine. Parce qu’avouons-le, on n’a pas toujours des heures à passer derrière les fourneaux.
« Le trempage permet d’éviter la fermentation et la production de gaz dans l’intestin en ramollissant la peau qui se trouve à l’extérieur des pois cassés . De ce fait, la cuisson sera plus courte puisqu’ils seront en partie réhydratés. L’assimilation des minéraux sera meilleure également. » En plus de faciliter la digestion et l’absorption des nutriments, le trempage nous fait gagner du temps en cuisine. C’est un peu comme avoir un assistant cuisinier qui prépare le travail en amont.
« Laisser tremper Cette étape n’est pas obligatoire, mais elle permet de réhydrater les graines, ce qui réduit leur temps de cuisson de moitié ». Réduire le temps de cuisson de moitié ? C’est un argument de choc pour les adeptes du « vite fait, bien fait ». Le trempage, c’est l’astuce gain de temps par excellence. On trempe la veille, et le lendemain, la cuisson est un jeu d’enfant.
Réhydrater les graines : Un bain de jouvence avant cuisson !
Le pois cassé sec, c’est un peu comme une vieille éponge ratatinée. Il a besoin d’un bon bain pour retrouver sa jeunesse et sa texture agréable. Le trempage, c’est avant tout une opération de réhydratation en profondeur.
« Tremper les pois cassés va permettre de les réhydrater (et donc d’accélérer la cuisson ensuite) et de ramollir la petite peau à l’extérieur des pois cassés ». La réhydratation, c’est la clé d’une cuisson réussie et d’une texture fondante en bouche. Un pois bien réhydraté, c’est un pois heureux, et un cuisinier ravi !
Contrairement à certaines idées reçues, « Inutile de faire tremper les lentilles, les pois cassés ou les doliques à œil noir (ou niébé) ». En effet, « Les lentilles et les pois sont plus tendres que les haricots secs. Ils cuisent en 5 à 20 minutes sans trempage ». Cependant, même si le trempage n’est pas obligatoire pour les pois cassés, il reste fortement recommandé pour tous les avantages que nous avons déjà évoqués.
Ramollir la peau extérieure : Pour une texture parfaite !
La peau extérieure du pois cassé, aussi appelée tégument, peut être un peu coriace si on ne prend pas la peine de la ramollir. Et c’est là que le trempage entre en jeu, tel un magicien qui transforme le dur en mou.
« Tremper les pois cassés va permettre de les réhydrater (et donc d’accélérer la cuisson ensuite) et de ramollir la petite peau à l’extérieur des pois cassés (cette petite peau qui peut causer des troubles digestifs en fermentant dans l’intestin) ». En ramollissant cette peau, on améliore non seulement la texture du plat, mais on facilite aussi la digestion. C’est un peu comme enlever ses chaussures après une longue journée, un soulagement immédiat !
« Le trempage permet de blanchir et de ramollir l’enveloppe extérieure du légume sec, qu’on appelle le tégument. Ceci permettant de raccourcir le temps de cuisson ». Le tégument ramolli, c’est la promesse d’une texture plus agréable et d’une cuisson plus rapide. C’est un peu comme préparer le terrain pour une recette réussie.
2. Comment tremper les pois cassés : Le mode d’emploi (simplifié !)
Maintenant que vous êtes convaincus des bienfaits du trempage, passons à la pratique. Comment fait-on tremper des pois cassés comme un pro ? Rassurez-vous, ce n’est pas sorcier. C’est même d’une simplicité enfantine.
Tremper toute la nuit (8-12 heures) : La patience est une vertu !
Le secret d’un bon trempage, c’est la durée. Il faut laisser le temps aux pois de se réhydrater correctement et de libérer les fameux sucres indésirables. Alors, on s’arme de patience et on prévoit un trempage d’au moins 8 heures, idéalement toute une nuit.
« Faites tremper les petits pois toute la nuit dans l’eau ; jetez ensuite l’eau ». La nuit porte conseil, et elle porte aussi le trempage des pois cassés à son apogée. On prépare le bain le soir, et le lendemain matin, nos pois sont prêts à être cuisinés.
« À l’exception des lentilles vertes, brunes ou rouges, les légumineuses nécessitent un temps de trempage variant de 8 à 12 h ». Les pois cassés se situent dans cette catégorie. Un trempage de 8 à 12 heures, c’est le minimum syndical pour profiter de tous les avantages de cette étape.
« Le temps de trempage peut varier mais il est mieux de les laisser une nuit entière dans l’eau au réfrigérateur ». Une nuit entière, c’est le timing parfait. Et le réfrigérateur, c’est l’option sécurité pour éviter toute fermentation indésirable, surtout en été.
Utiliser de l’eau froide (double du volume des pois) : Fraîcheur et abondance !
Pour un trempage réussi, il faut de l’eau, et de l’eau froide, s’il vous plaît ! Pas question de les noyer dans un bain tiède ou bouillant. L’eau froide, c’est la température idéale pour une réhydratation progressive et efficace.
« Le trempage doit être à l’eau froide et dans trois fois leur volume d’eau ». Certains préconisent trois fois le volume d’eau, d’autres deux fois. L’important, c’est de s’assurer que les pois soient bien immergés et qu’ils aient suffisamment d’espace pour gonfler tranquillement.
« Plonger les haricots ou les pois dans le double de leur volume d’eau ». Le double du volume, c’est une bonne règle de base. On mesure ses pois, on double le volume, et on remplit d’eau froide. Simple, non ?
« La veille de la cuisson, rincez les pois cassés à l’eau froide. Puis, laissez-les tremper dans une eau froide également entre 8 et 10 heures ». L’eau froide, c’est le mot d’ordre. Et le rinçage préalable, c’est l’étape propreté pour éliminer les impuretés éventuelles.
Réfrigérer en été pour éviter la fermentation : Fraîcheur garantie, même en été !
L’été, il fait chaud, très chaud. Et la chaleur, ça favorise la fermentation. Alors, pour éviter de retrouver ses pois en mode « boisson fermentée » après une nuit de trempage, on opte pour le réfrigérateur, surtout pendant les mois d’été.
« (En été ou par temps chaud, placer au réfrigérateur afin d’éviter la fermentation.) ». Le réfrigérateur, c’est le garde-fou anti-fermentation. On place notre récipient de pois trempés au frais, et on dort sur nos deux oreilles, en toute tranquillité.
3. Que faire de l’eau de trempage : Direction poubelle (sans hésiter !)
L’eau de trempage, c’est un peu comme l’eau du bain après un long barbotage. Elle est chargée d’impuretés, de sucres indésirables et de tout un tas de choses peu ragoûtantes. Alors, que faire de cette eau trouble ? La réponse est simple : on la jette, sans état d’âme.
Toujours jeter l’eau de trempage : Un geste simple, des bénéfices énormes !
« Faites tremper les petits pois toute la nuit dans l’eau ; jetez ensuite l’eau ». C’est clair, net et précis. L’eau de trempage, c’est direction l’évier, sans passer par la case « réutilisation ». On ne la garde surtout pas pour la cuisson, sous peine de réintroduire les substances que l’on cherchait justement à éliminer.
« Toujours jeter l’eau de trempage car elle contient des trisaccharides qui contribuent à favoriser la flatulence ». Les trisaccharides, ces fameux sucres responsables des gaz, se retrouvent en grande partie dans l’eau de trempage. Alors, on ne prend pas de risque, on vide l’eau et on repart sur une base saine pour la cuisson.
« Après avoir trempé les légumineuses , jeter l’eau utilisée et la remplacer par de l’eau fraîche avant de commencer la cuisson ». On remplace l’eau de trempage par de l’eau fraîche pour la cuisson. C’est une étape essentielle pour garantir la digestibilité et la saveur de nos pois cassés.
« Toujours jeter l’eau de trempage car elle contient des trisaccharides qui contribuent à favoriser la flatulence ». On insiste, on répète, on martèle : l’eau de trempage, on la jette ! C’est la règle d’or pour des pois cassés digestes et agréables à consommer.
4. Alternatives au trempage : Pour les impatients et les têtes en l’air !
Vous avez oublié de faire tremper vos pois ? Vous êtes du genre impatient et le trempage, c’est trop long pour vous ? Pas de panique, il existe des alternatives, même si elles sont moins optimales que le trempage traditionnel.
Rinçage soigneux : Un minimum syndical !
À défaut de trempage, un rinçage soigneux peut déjà faire une petite différence. Il permet d’éliminer une partie des sucres présents à la surface des pois et de réduire légèrement les désagréments digestifs.
« Voici comment : rincez soigneusement vos légumineuses et pois cassés avant de les consommer . Cela permet de réduire les sucres présents à l’extérieur des haricots, responsables des ballonnements ». Le rinçage, c’est un peu le plan B quand on a oublié le trempage. Ce n’est pas aussi efficace, mais c’est toujours mieux que rien.
Cuisson sans trempage (mais temps de cuisson plus long) : Pour les situations d’urgence !
Si vous êtes vraiment pressé, ou que l’idée du trempage vous rebute, vous pouvez toujours cuire vos pois cassés directement, sans trempage préalable. Mais attention, le temps de cuisson sera plus long, et la digestion potentiellement moins facile.
« Mais si vous n’avez vraiment pas le temps de laisser barboter vos légumes secs toute une soirée, pas de problème. Il vous suffit de : Plonger vos légumineuses directement dans de l’eau froide . Les faire bouillir dans un récipient couvert ». La cuisson sans trempage, c’est l’option de la dernière chance. On plonge les pois dans l’eau froide, on porte à ébullition, et on laisse mijoter plus longtemps. Un peu plus long, un peu moins digeste, mais ça dépanne.
5. Effets de ne pas tremper : Gare aux conséquences !
Que se passe-t-il si on zappe l’étape du trempage ? Est-ce la catastrophe culinaire assurée ? Pas forcément, mais il y a quand même quelques effets indésirables à prévoir.
Augmentation des gaz et des ballonnements : La symphonie digestive reprend de plus belle !
Sans trempage, les sucres responsables des gaz restent bien présents dans les pois. Résultat, la fermentation intestinale est plus importante, et les flatulences risquent de se manifester avec plus d’intensité.
« Le trempage permet de blanchir et de ramollir l’enveloppe extérieure du légume sec, qu’on appelle le tégument. Ceci permettant de raccourcir le temps de cuisson ». Et de réduire les gaz, accessoirement. Sans trempage, on se prive de cet avantage non négligeable.
Temps de cuisson plus long : La patience mise à rude épreuve !
Un pois non trempé est un pois plus sec, plus dur, plus récalcitrant à la cuisson. Forcément, le temps de cuisson s’en ressent. Il faudra plus de temps pour obtenir des pois fondants et agréables en bouche.
« Le trempage permet de blanchir et de ramollir l’enveloppe extérieure du légume sec, qu’on appelle le tégument. Ceci permettant de raccourcir le temps de cuisson ». Sans trempage, on oublie le gain de temps en cuisine. Il faudra être plus patient, beaucoup plus patient.
6. Digestion et gaz : Le duo infernal (mais évitable !)
Les pois cassés, c’est bon pour la santé, c’est riche en fibres, en protéines, en minéraux… Mais c’est aussi potentiellement générateur de gaz et de ballonnements. Alors, comment gérer ce paradoxe ?
Les pois cassés peuvent causer des gaz et des ballonnements : La rançon de la fibre !
« Si les pois secs ne sont pas dangereux pour la santé, leur richesse en fibres peut occasionner des symptômes digestifs chez les personnes peu habituées ou aux intestins sensibles, comme des douleurs, des flatulences et la production de gaz ». La fibre, c’est excellent pour le transit, mais ça peut aussi être un peu irritant pour certains intestins sensibles.
« Les pois cassés contiennent des galacto-oligosaccharides en quantité non-négligeables. Ces molécules peu digérées dans le tube digestif, peuvent causer des symptômes digestifs dus à une fermentation et une production de gaz dans l’intestin ». Ces fameux galacto-oligosaccharides, encore eux ! Ils sont les principaux responsables des désagréments digestifs liés aux pois cassés.
« Effets secondaires possibles Comme d’autres légumineuses, les pois cassés peuvent provoquer des troubles digestifs pouvant entraîner des gaz, des ballonnements et des diarrhées ». Diarrhées ? Bon, on s’éloigne un peu du sujet du trempage, mais il est bon de savoir que, consommés en excès, les pois cassés peuvent avoir des effets laxatifs. Avec modération, donc !
Le trempage aide à réduire ces effets en éliminant les sucres responsables : La solution anti-gaz !
Heureusement, le trempage est là pour nous sauver la mise ! En éliminant une partie des sucres fermentescibles, il réduit considérablement les risques de gaz et de ballonnements.
« Faites tremper les petits pois toute la nuit dans l’eau ; jetez ensuite l’eau . Cette étape permet d’éliminer tous les gaz contenus dans les petits pois, de les rendre plus faciles à digérer et de réduire les flatulences ». Le trempage, c’est vraiment la solution anti-gaz par excellence. Simple, efficace, et économique.
« Voici comment : rincez soigneusement vos légumineuses et pois cassés avant de les consommer . Cela permet de réduire les sucres présents à l’extérieur des haricots, responsables des ballonnements ». Même un simple rinçage peut aider, mais le trempage reste la méthode la plus efficace.
« Le trempage permet de blanchir et de ramollir l’enveloppe extérieure du légume sec, qu’on appelle le tégument. Ceci permettant de raccourcir le temps de cuisson ». Et de faciliter la digestion, on le rappelle encore une fois !
7. Astuces pour une meilleure digestion : Les petits plus qui font la différence !
Le trempage, c’est déjà un grand pas vers une meilleure digestion des pois cassés. Mais il existe d’autres astuces pour optimiser encore davantage le processus et minimiser les désagréments digestifs.
Ajouter du bicarbonate de soude à l’eau de trempage : La potion magique anti-ballonnements !
« Bien les digérer Une càs de bicarbonate de soude ajoutée à l’eau de trempage réduit les ballonnements éventuels et améliore l’absorption des nutriments par l’organisme ». Le bicarbonate de soude, c’est l’ingrédient secret pour des pois encore plus digestes. Une cuillère à café dans l’eau de trempage, et le tour est joué.
Bien cuire les pois cassés : Le secret d’une texture fondante et digeste !
« Faites cuire à feu doux pour que les pois cassés puissent cuire bien à coeur ». Une cuisson douce et prolongée permet de ramollir parfaitement les pois et de les rendre plus digestes. On évite la cuisson à feu vif qui risque de les laisser durs à l’intérieur.
Changer l’eau de trempage à mi-cuisson : Un bain de fraîcheur en cours de route !
« Vous pouvez à la place changer l’eau de trempage à mi-cuisson . Évidemment, cette eau doit être jetée par la suite et non pas réutilisée lors de la cuisson. Ce trempage permet d’améliorer la digestibilité des pois cassés ». Changer l’eau de cuisson à mi-parcours, c’est une autre astuce pour éliminer encore plus de sucres indésirables. On jette l’eau de la première cuisson, on remplace par de l’eau fraîche, et on poursuit la cuisson.
Éviter de consommer le soir : Pour des nuits paisibles et sans ballonnements !
« Pour la même raison, il convient d’éviter de consommer des légumineuses (lentilles, pois cassés …) le soir car elles fermentent dans les intestins et mettent du temps à être digérées ». Les légumineuses, c’est mieux le midi que le soir. Le soir, notre digestion est plus lente, et les risques de ballonnements nocturnes sont plus importants. On réserve les pois cassés pour le déjeuner, et on opte pour un dîner plus léger.
8. Autres considérations : Petits détails, grands effets !
Avant de conclure, voici quelques dernières considérations, des petits détails qui peuvent faire une grande différence dans la préparation et la dégustation de vos pois cassés.
Les pois cassés doivent être rincés pour enlever la poussière et la saleté : La base de l’hygiène culinaire !
« Que vous les trempiez ou non, les pois cassés doivent être rincés, simplement pour enlever la poussière ou la saleté ». Le rinçage, c’est une étape d’hygiène élémentaire. On rince ses pois sous l’eau froide avant de les faire tremper ou de les cuire. C’est comme se laver les mains avant de cuisiner, un réflexe indispensable.
« Triez et rincez toujours les pois cassés secs. Trier signifie examiner les pois secs à la recherche de cailloux, de pois cassés et de légumineuses non cassées, puis les retirer . Rincez les pois secs à l’eau froide avant de les ajouter à vos recettes. Cela permet d’éliminer la poussière et la saleté ». Le tri, c’est aussi important. On vérifie qu’il n’y ait pas de petits cailloux ou de grains abîmés parmi nos pois. Un petit contrôle qualité avant de se lancer en cuisine.
Les pois cassés ne nécessitent pas de trempage (facultatif) : Liberté, égalité, pois cassé !
« Pour les pois cassés, qu’ils soit jaunes ou verts, le trempage est facultatif ». On le répète, le trempage n’est pas obligatoire pour les pois cassés. Mais il est fortement recommandé pour toutes les raisons que nous avons évoquées : digestion, temps de cuisson, texture… À vous de choisir en fonction de vos priorités et de votre patience.
Les pois cassés sont riches en fibres et peuvent causer des symptômes digestifs chez les personnes sensibles : Attention aux intestins délicats !
« Si les pois secs ne sont pas dangereux pour la santé, leur richesse en fibres peut occasionner des symptômes digestifs chez les personnes peu habituées ou aux intestins sensibles, comme des douleurs, des flatulences et la production de gaz ». Si vous avez les intestins sensibles, ou si vous n’avez pas l’habitude de consommer des légumineuses, commencez doucement avec les pois cassés. Et n’hésitez pas à prolonger le temps de trempage et à suivre les astuces pour une meilleure digestion.
Utiliser de l’eau alcaline pour la cuisson (ajouter du bicarbonate de soude) pour ramollir les pois cassés : Le bicarbonate, encore et toujours !
« Votre eau est peut-être acide. Essayez d’ajouter une demi-cuillère à café de bicarbonate de soude à l’eau. L’eau alcaline aide à ramollir les haricots et les légumineuses ». Le bicarbonate de soude, c’est vraiment l’allié des pois cassés ! Non seulement il facilite la digestion, mais il aide aussi à les ramollir à la cuisson. Une pincée dans l’eau de cuisson, et vos pois seront encore plus fondants.
Trier les pois cassés pour enlever les cailloux et les pois non cassés : On ne lésine pas sur la qualité !
« Triez et rincez toujours les pois cassés secs. Trier signifie examiner les pois secs à la recherche de cailloux, de pois cassés et de légumineuses non cassées, puis les retirer ». Un dernier rappel sur l’importance du tri. Un petit caillou dans sa soupe de pois cassés, c’est jamais agréable. Alors, on prend quelques minutes pour vérifier la qualité de nos ingrédients.
Conclusion : Tremper ou ne pas tremper, telle est la question… et la réponse est… tremper (si possible !)
Alors, au final, faut-il tremper ses pois cassés ou pas ? La réponse est nuancée, mais penche clairement en faveur du trempage. Comme le résume si bien le Journal des Femmes, « À l’inverse des autres légumes secs, les pois cassés n’ont pas l’obligation d’être mis à tremper avant cuisson. Cela dit, si elle n’est pas indispensable, cette étape peut être envisagée, pour les rendre plus digestes et pour raccourcir le temps de cuisson (car le trempage ramollit l’enveloppe extérieure du légume) ».
Le trempage n’est pas une obligation absolue, mais c’est un véritable atout pour améliorer la digestion, réduire le temps de cuisson, et obtenir une texture plus agréable. C’est un peu comme prendre le temps de bien faire les choses, pour un résultat optimal. Alors, la prochaine fois que vous préparez une bonne soupe de pois cassés, pensez au trempage. Vos intestins (et votre entourage !) vous remercieront. Et pour encore plus de conseils sur les légumineuses, n’hésitez pas à consulter Willy anti-gaspi et Ricardo Cuisine. Vous deviendrez un expert en la matière !