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Comprendre ‘A Real Pain’ : Inspirations et Thèmes au Cœur du Film de Jesse Eisenberg

  • Sylvie Knockaert
  • 8 minutes de lecture
Comprendre 'A Real Pain' : Inspirations et Thèmes au Cœur du Film de Jesse Eisenberg
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Qu’est-ce qui inspire vraiment ‘A Real Pain’ ? Plongée hilarante (mais profonde) dans le nouveau film de Jesse Eisenberg

Alors, quelle est la véritable douleur derrière « A Real Pain » ? Accrochez-vous, car ce n’est pas juste une histoire de cousins ​​en Pologne. C’est une comédie douce-amère qui explore les tréfonds de la douleur personnelle et familiale, le tout enveloppé dans une visite touristique… disons… « enrichissante » des sites de l’Holocauste. Oui, vous avez bien lu. Jesse Eisenberg, l’homme qui murmurait à l’oreille des réseaux sociaux (dans « The Social Network », vous voyez ?), a écrit, réalisé et joué dans un film inspiré de sa propre famille. Et croyez-moi, si votre famille ressemble à la sienne, vous avez de quoi écrire un film, et peut-être même une série télé.

Mais ne vous y trompez pas, « A Real Pain », ce n’est pas juste une thérapie familiale déguisée en road trip. C’est bien plus profond que ça. Le film, sorti le 30 octobre 2024, est une exploration brillante, parfois inconfortable, mais toujours drôle, de ce que signifie porter le poids du passé, qu’il soit historique ou personnel. Alors, préparez votre popcorn (sans trop de beurre, on pense à la ligne) et plongeons dans les entrailles de ce film fascinant.

La Douleur, Fil Rouge de l’Histoire

Si je devais résumer « A Real Pain » en un seul mot, ce serait… suspense. Non, je plaisante ! Ce serait « douleur », évidemment. Mais pas seulement la douleur lancinante d’un ongle incarné (quoique, qui n’a jamais souffert de ça ?). Non, on parle ici de la VRAIE douleur. Celle qui ronge de l’intérieur, celle qu’on essaie de cacher sous des couches de sarcasme et de blagues douteuses. Vous voyez le genre ?

Le film explore la douleur sous toutes ses coutures. La douleur de l’Holocauste, bien sûr, qui plane comme une ombre sur le voyage des cousins. Mais aussi, et surtout, la douleur individuelle que chaque personnage traîne comme un boulet. La douleur qu’on inflige aux autres, celle qu’on reçoit en retour, et celle qu’on se transmet de génération en génération comme une vieille recette de famille un peu indigeste.

Eisenberg nous plonge dans un bain de douleur émotionnelle, mais attention, pas question de se noyer dans le pathos. Il y a toujours une bouée de sauvetage humoristique à portée de main. Parce que, soyons honnêtes, parfois, il n’y a que l’humour pour faire passer la pilule amère de la réalité. Et Eisenberg, il maîtrise l’art de l’humour grinçant à la perfection.

Une Histoire Personnelle, Très Personnelle

Pour comprendre « A Real Pain », il faut remonter à la source, à l’histoire personnelle de Jesse Eisenberg. Le scénario, il l’a pas écrit sur un coin de table entre deux tournages. Non, il est né d’un endroit profond, très profond, au fond de son cœur (et peut-être un peu de son ego d’auteur, soyons honnêtes).

Quand il était ado, Eisenberg avait une tante, née en Pologne, qu’il considérait comme une sorte de mentor. Il lui avait fait une promesse : si jamais il travaillait en Europe, il irait visiter la maison où elle avait grandi. Une promesse d’adolescent, comme on en fait tous. Sauf que, pour Eisenberg, cette promesse s’est transformée en film.

L’histoire s’inspire de sa propre histoire familiale, de ses racines polonaises, et même de ses propres TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Oui, vous avez bien entendu. Eisenberg n’a pas peur de mettre ses propres névroses sur la table, et ça rend le film encore plus authentique et touchant. Parce qu’au fond, qui n’a pas ses petites obsessions ? (Moi, par exemple, je dois toujours vérifier trois fois que j’ai bien fermé la porte à clé… trois fois, pas deux, ni quatre, trois, c’est le chiffre magique, vous voyez ? Non ? Bon, passons.)

Plus Qu’un Film, Une Exploration

« A Real Pain », c’est un peu comme une poupée russe. Vous ouvrez la première couche, et vous découvrez… encore une couche ! Et ainsi de suite. En surface, c’est l’histoire de deux cousins, Benji et David, qui partent en Pologne pour un voyage sur les traces de leur histoire familiale. Mais en dessous, c’est bien plus que ça.

C’est une exploration des mondes intérieurs de Benji et David. Deux personnalités opposées, deux manières de gérer la douleur, deux visions du monde. Benji, le cousin extraverti, charismatique, mais rongé par une profonde dépression. David, le cousin introverti, sous médocs pour ses TOC, qui essaie de naviguer dans le chaos ambiant avec ses petites manies rassurantes.

C’est aussi une exploration de la complexité des liens familiaux. Ces liens qui nous unissent et nous déchirent à la fois. Ces non-dits qui pèsent plus lourd que des montagnes. Ces rancœurs qu’on traîne comme de vieux bagages poussiéreux. Vous connaissez, non ? (Si vous répondez non, soit vous mentez, soit vous avez une famille de Bisounours, et dans ce cas, je veux bien votre secret.)

Et puis, il y a l’impact de l’Holocauste, qui plane sur toute l’histoire. Non pas comme un simple décor macabre, mais comme une partie intégrante de l’identité juive des personnages. Une blessure ouverte qui se transmet de génération en génération, même si on essaie de l’oublier, de la refouler, de la mettre sous le tapis (comme la poussière, mais c’est une autre histoire).

Enfin, « A Real Pain », c’est aussi un film sur le deuil. Le deuil de la grand-mère, qui est le point de départ du voyage en Pologne. Mais aussi le deuil de soi-même, le deuil de ses illusions, le deuil de son innocence. Bref, un festival de deuils en tous genres. Mais toujours avec cette petite touche d’humour noir qui rend le tout supportable, voire… amusant ? (Oui, j’ai bien dit amusant. L’humour noir, c’est comme le chocolat noir, c’est amer, mais ça fait du bien.)

Le Traumatisme Générationnel, Héritage Empoisonné

Le film aborde un sujet de plus en plus d’actualité : le traumatisme générationnel. Cette idée que les événements traumatisants vécus par nos ancêtres peuvent encore nous affecter aujourd’hui, même si on n’a pas vécu ces événements directement. C’est un peu comme un fantôme qui hante nos gènes, vous voyez ? (Enfin, j’espère que vous voyez, sinon, je vais devoir sortir les schémas explicatifs, et c’est moins drôle.)

Les exemples de traumatismes générationnels sont nombreux et variés : la guerre, le génocide, l’esclavage, la colonisation, les migrations forcées, les catastrophes naturelles, la pauvreté, la discrimination… Bref, la liste est longue et déprimante. Mais il est important d’en prendre conscience pour comprendre certains de nos comportements et de nos souffrances.

Les symptômes du traumatisme générationnel peuvent être multiples : hypervigilance, difficulté à faire confiance aux autres, faible estime de soi, peur de la mort, désespoir, problèmes de toxicomanie, troubles mentaux… Une belle panoplie, n’est-ce pas ? (On dirait le catalogue des promotions d’un marchand de malheur.)

Dans « A Real Pain », le traumatisme de l’Holocauste est clairement un traumatisme générationnel pour Benji et David. Ils n’ont pas vécu l’Holocauste, mais ils en portent les cicatrices à travers l’histoire de leur famille, à travers les silences, à travers les non-dits. Et ce voyage en Pologne, c’est une manière pour eux d’affronter ce traumatisme, de le comprendre, de peut-être s’en libérer. Ou pas. (Le suspense est à son comble, n’est-ce pas ?)

Santé Mentale en Vrac

Si « A Real Pain » était un menu, la santé mentale serait le plat de résistance. Chaque cousin a ses propres problèmes de santé mentale, et le voyage en Pologne ne fait qu’exacerber ces problèmes. C’est un peu comme un détonateur émotionnel, vous voyez ? (Si vous ne voyez pas, imaginez une cocotte-minute sur le feu, et vous avez à peu près l’idée.)

David, le personnage joué par Eisenberg lui-même, est introverti et prend des médicaments pour ses TOC. Ses rituels, ses manies, ses obsessions, sont autant de tentatives de contrôler un monde qu’il perçoit comme chaotique et menaçant. C’est un personnage attachant, malgré ses excentricités, parce qu’on sent sa fragilité, sa vulnérabilité. Et qui n’a pas envie de protéger un petit être fragile ? (Même si cet être fragile a tendance à vérifier 17 fois que la porte de l’hôtel est bien fermée.)

Benji, joué par le génial Kieran Culkin, est plus complexe. Il souffre de dépression sévère par moments, mais en public, il est charismatique, il illumine la pièce. C’est un personnage solaire et sombre à la fois. Un personnage bipolaire ? Peut-être. Le film ne le dit pas explicitement, mais certains critiques et spectateurs ont émis cette hypothèse.

Ce qui est sûr, c’est que Benji souffre d’une grande instabilité émotionnelle. Ses humeurs changent rapidement, ses réactions émotionnelles sont intenses, parfois disproportionnées. Il a des difficultés relationnelles, il repousse les gens, ou au contraire, il devient trop dépendant. Son comportement est imprévisible, ce qui rend les relations avec lui compliquées, pour ne pas dire explosives. Et puis, il semble avoir une identité fragile, il cherche sa place dans le monde, dans ses relations avec les autres. Bref, c’est un personnage haut en couleur, mais aussi profondément blessé.

Certains ont même interprété le comportement de Benji comme des signes de trouble de la personnalité borderline (TPL). Le film ne le diagnostique pas explicitement, mais il est vrai que certains symptômes décrits correspondent à ce trouble. L’instabilité émotionnelle, les difficultés relationnelles, le comportement impulsif, les problèmes d’identité… Tout y est. Mais attention, il est important de ne pas faire de diagnostic à la volée. Seul un professionnel de la santé mentale peut poser un diagnostic fiable. (Et puis, n’oublions pas que Benji est un personnage de fiction, pas un patient réel.)

Une Fin Ouverte, Pleine d’Ambiguité

La fin de « A Real Pain » est à l’image du film : ambiguë, ouverte à interprétation, et un peu mélancolique. Benji reste à l’aéroport, seul, comme abandonné à son sort. Pourquoi ? Les interprétations divergent.

Pour certains, Benji reste à l’aéroport parce qu’il n’a nulle part où aller. Il a perdu sa grand-mère, il est confronté à ses problèmes de santé mentale, il se sent seul et isolé. L’aéroport devient alors une métaphore de son état émotionnel : un lieu de transit, un lieu d’attente, un lieu de non-lieu. Un endroit où l’on est suspendu entre deux mondes, sans vraiment appartenir à aucun des deux.

Pour d’autres, le choix de Benji de rester à l’aéroport est un signe d’espoir, malgré tout. Il ne veut pas retourner à sa réalité isolée, il ne veut pas renoncer à l’espoir d’un avenir meilleur. L’aéroport devient alors un symbole de possibilité, un lieu de départ vers de nouvelles aventures, vers de nouvelles rencontres. Un endroit où tout est encore possible, même le bonheur.

David, lui, semble aller de l’avant, malgré ses propres difficultés. Il retourne à sa vie, à ses routines, à ses petites manies rassurantes. Il a fait un pas vers la guérison, vers l’acceptation de sa douleur. Mais le chemin est encore long, et rien n’est définitivement acquis.

La fin du film ne nous offre pas de résolution facile, pas de happy end hollywoodien. Elle nous laisse avec des questions, avec des doutes, avec un sentiment d’inachevé. Et c’est peut-être ça, la vraie force du film. Il nous montre que la vie est rarement simple, que la douleur fait partie de l’existence, et qu’il n’y a pas de recette miracle pour la surmonter. Mais il nous montre aussi qu’il y a toujours de l’espoir, même dans les moments les plus sombres. Et ça, c’est déjà beaucoup.

Alors, si vous cherchez un film drôle et profond, intelligent et touchant, qui vous fera rire et pleurer (peut-être pas en même temps, mais on ne sait jamais), « A Real Pain » est fait pour vous. Mais attention, préparez-vous à une bonne dose de réalisme, d’humour grinçant, et de douleur… parce que, au fond, c’est ça, la vie, non ? Une vraie douleur, mais aussi, parfois, de vrais moments de bonheur.

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Sylvie Knockaert

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