Krima: Plongez dans le Jugement Divin (Sans le Drame, Promis)
Vous êtes-vous déjà demandé ce que signifiait réellement le mot « jugement » dans un contexte biblique ? Non, pas le genre de jugement que vous portez sur les chaussettes Crocs de votre voisin (quoique…). Nous parlons ici du grand Juge, celui avec un grand « J », et des nuances subtiles des mots grecs et hébreux qui décrivent cette notion cruciale. Accrochez-vous, ça va être… révélateur.
Krima : Définition et Utilisation (Sans Se Prendre au Sérieux)
Alors, « krima », qu’est-ce que c’est exactement ? En grec, « krima » (κρίμα) signifie tout simplement jugement. Oui, aussi simple que ça. Mais attendez, il y a un petit twist ! Dans certains versets, comme celui que l’on trouve dans la Bible, « krima » peut aussi se traduire par condamnation. C’est le cas notamment lorsqu’il est dit : « avec quel jugement (krima) vous jugez (krino) ».
Maintenant, pour la prononciation de « krima », le texte ne nous donne pas d’indications précises. Dommage, hein ? On aurait pu organiser un petit concours de prononciation. Peut-être la prochaine fois !
Contexte Biblique et Langue Grecque : C’est du Grec Ancien pour Vous ?
Le grec ancien, c’est comme le français, mais en plus… grec. Et quand on parle de jugement, les Grecs avaient plusieurs mots à disposition. « Krima » est l’un d’eux, et il est souvent traduit par « jugement ». Mais attention, les mots grecs « krinō » (κρίνω) et « krisis » (κρίσις) sont parfois traduits par « condamner » ou « condamnation ». C’est un peu comme jongler avec des synonymes, mais en version biblique.
Explorons un peu plus en détail la relation entre « krino » et « krima » :
- « Krino » (κρίνω) : Ce verbe grec signifie juger, décider, discerner, condamner, déterminer. C’est un peu le couteau suisse des mots grecs. Il peut servir à tout, de donner un simple avis (« donner une opinion : spécialement une opinion faisant autorité… un jugement ») à condamner quelqu’un. On le retrouve par exemple dans Actes 13:47 et Actes 15:19 pour illustrer l’idée de « juger » au sens de « donner un avis ».
- « Krima » (κρίμα) : Celui-ci, on l’a vu, signifie condamnation, mais aussi le résultat d’une séparation, la décision ou la sentence. C’est la conséquence directe du jugement, la chute du marteau, si vous préférez.
Et la différence entre « krisis » et « krima » alors ? C’est là que ça devient intéressant (si, si, croyez-moi !) :
- « Krisis » (κρίσις) : Imaginez la « krisis » comme la séparation préliminaire à une décision, le moment où l’on met les choses à part pour mieux les examiner. C’est souvent utilisé pour parler du jugement divin, le genre de jugement qui fait trembler les murs.
- « Krima » (κρίμα) : « Krima », c’est le résultat de cette séparation, la sentence finale, le verdict implacable. C’est ce qui arrive après la « krisis », la conclusion logique (ou illogique, ça dépend du juge).
En résumé, « krisis » c’est le processus de jugement, et « krima » c’est le résultat. C’est un peu comme la différence entre préparer un gâteau (krisis) et le manger (krima). Les deux sont importants, mais l’un est plus satisfaisant que l’autre (à moins que vous n’aimiez la pâte crue…).
Dans la Bible, « krisis » peut avoir plusieurs nuances de sens : séparation, épreuve, contestation. C’est un mot riche en significations, un peu comme un bon vin rouge (mais sans l’alcool, ici on parle de Bible, quand même !).
Et pour la justice en grec, alors ? Eh bien, il existe d’autres mots comme « Themis » (Θέμις) et « Dike » (Δίκη). Mais ça, c’est une autre histoire, et le texte ne nous en parle pas. Peut-être une prochaine fois ?
Pour le discernement, les Grecs avaient aussi un mot : « diakrisis » (διάκρισις). C’est le mot grec pour discernement, souvent traduit par « distinguer » ou « juger ». C’est l’art de faire la différence entre le bon grain et l’ivraie, entre les chaussettes Crocs et… bon, vous voyez l’idée.
Enfin, pour la prononciation de « krino », le texte reste muet. Décidément, ces Grecs anciens étaient bien mystérieux !
Perspective Hébraïque sur le Jugement : Un Autre Son de Cloche ?
Passons maintenant à l’hébreu, une langue tout aussi fascinante, mais avec une approche un peu différente du jugement.
Le mot hébreu généralement traduit par jugement, ou parfois même par plaider, est « shaphat » (שפט). Un mot court, percutant, qui résume bien l’idée de jugement.
Et la signification hébraïque du jugement ? Accrochez-vous, c’est un peu poétique : entourer la bouche à nouveau. Oui, vous avez bien entendu. Ce mot est composé de trois lettres hébraïques : shin (ש), peh (פ) et tet (ט). Dans sa forme pictographique, cela signifie entourer (tet) la bouche (peh) à nouveau (shin). Intéressant, non ? Comme si le jugement était un retour aux paroles prononcées, une sorte de cercle qui se referme.
Pour dire juge en hébreu, on utilise le mot « shofet » (שׁוֹפֵט). Mais le texte ne nous en dit pas plus sur ce mot. Les mystères de l’hébreu ancien…
Saviez-vous que le nom Daniel est un nom hébreu qui signifie « Dieu est mon juge » ? Voilà une information à ressortir lors de votre prochain dîner mondain (ou pas).
Et pour parler de Dieu qui jugera, on utilise le nom Jehovah-Shaphat. Ce nom est composé de deux mots hébreux : « Jehovah », qui signifie « celui qui existe par lui-même, JE SUIS », et « Shaphat », qui signifie « juger, défendre la cause de ». Ensemble, ils forment Jehovah-Shaphat, qui signifie « l’Éternel notre juge ». Un nom qui claque, non ?
Et pour le jugement final en hébreu ? Le texte reste encore une fois silencieux. Peut-être que le jugement final est encore trop loin pour être décrit avec des mots… Ou peut-être que les auteurs du texte ont juste oublié de le mentionner. Mystère et boule de gomme !
Voilà, vous savez maintenant (presque) tout sur « krima » et le jugement dans un contexte biblique. Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler de jugement divin, vous pourrez briller en société avec vos connaissances en grec ancien et en hébreu. Et si on vous demande la prononciation de « krima » ou de « krino », vous pourrez toujours répondre avec un sourire mystérieux : « C’est un secret bien gardé… »