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Le Rouleau de Printemps : Origines Chinoises ou Vietnamiennes ?

  • Ayngelina Borgan
  • 8 minutes de lecture
Le Rouleau de Printemps : Origines Chinoises ou Vietnamiennes
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Le Rouleau de Printemps : Énigme Croustillante, Origines Sino-Vietnamiennes ?

Ah, le rouleau de printemps ! Cette petite merveille de fraîcheur et de saveurs qui nous fait voyager en Asie à chaque bouchée. Mais au fait, est-ce que ce délice est plutôt made in China ou fabriqué au Vietnam ? C’est la question à un million de nems, n’est-ce pas ? Accrochez-vous, car la réponse est un peu comme un rouleau de printemps bien garni : complexe et pleine de surprises !

Figurez-vous que l’histoire du rouleau de printemps, c’est un peu un feuilleton à rebondissements. On pourrait dire, en mode diplomate, qu’il y a un consensus mou pour dire que les racines sont ancrées en Chine, mais que le Vietnam a élevé cet art à un niveau… disons, stratosphérique. Imaginez un peu : la Chine, berceau ancestral, et le Vietnam, jardin d’épanouissement créatif. C’est un peu comme si la Chine avait inventé la roue, et le Vietnam l’avait transformée en Vespa : l’idée de base est là, mais le style et le fun, c’est autre chose !

Chapitre 1 : La Chine, Terre Mère du Rouleau (Ancestral)

Remontons le temps, très loin, jusqu’à la Chine ancienne. On parle ici de dynasties avec des noms à dormir debout, comme les Tang (618-907 après J.-C.) et les Jin (266-420 après J.-C.). Oui, oui, vous avez bien lu, on est presque à l’époque des dinosaures de la cuisine ! Figurez-vous qu’à cette époque déjà, l’idée de farcir une galette et de la rouler existait. C’était pas encore le rouleau de printemps 2.0 qu’on connaît aujourd’hui, mais l’ancêtre, le prototype, si vous voulez.

L’histoire raconte que sous la dynastie Jin, ces rouleaux étaient une star des banquets du Nouvel An chinois. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient une forme qui rappelait les lingots d’or ! Oui, vous savez, ces petits rectangles brillants qui font rêver les banquiers et les dragons. Du coup, manger des rouleaux de printemps, c’était un peu comme croquer dans la richesse, attirer la fortune pour l’année à venir. Un peu comme si manger des lentilles le 1er janvier pouvait vous transformer en Crésus… On a le droit de rêver, non ?

Et puis, il y a cette histoire de nom, « rouleau de printemps ». Logique, me direz-vous, si on les mange au printemps. Mais en fait, c’est plus subtil que ça. Le Nouvel An chinois, c’est aussi le début du printemps dans le calendrier lunaire. Donc, « rouleau de printemps », c’est un peu un hommage à la saison du renouveau, de la prospérité, et accessoirement, des apéros qui rallongent. Ingénieux, ces Chinois, quand même !

Chapitre 2 : Vietnam, le Maître de la Fraîcheur et de la Légèreté

Maintenant, direction le Vietnam, et plus précisément le Sud, là où il fait chaud, très chaud. Imaginez la scène : vous êtes au Vietnam, il fait une chaleur à faire fondre un glaçon en 3 secondes, et vous avez envie de manger quelque chose de frais, léger, qui ne vous transforme pas en bouée après le déjeuner. C’est là que les Vietnamiens, génies de la débrouille culinaire, ont eu l’idée de créer le « gỏi cuốn », ou rouleau d’été, ou rouleau de salade, bref, appelez-le comme vous voulez, c’est toujours aussi bon.

L’idée est simple : prendre une galette de riz (le fameux « bánh tráng »), la ramollir dans l’eau (attention, pas trop, sinon c’est la catastrophe du papier mâché), et la garnir de bonnes choses : vermicelles de riz, herbes aromatiques (menthe, coriandre, basilic thaï, la totale!), quelques crevettes ou des lamelles de porc cuit, parfois un peu de légumes croquants… On roule tout ça bien serré, et hop, voilà un rouleau de printemps vietnamien ! Frais, léger, plein de saveurs, parfait pour les journées ensoleillées… et pour épater la galerie lors d’un pique-nique improvisé.

Ce qui est génial avec les rouleaux vietnamiens, c’est leur côté « healthy ». C’est cru, c’est plein de légumes, c’est pas frit (contrairement à leurs cousins chinois, on y reviendra). C’est un peu la star des régimes détox, sans le côté tristounet de la salade verte sans assaisonnement. Manger un rouleau de printemps vietnamien, c’est presque un acte militant pour la planète et pour votre ligne. Bon, après, si vous en mangez 10, l’effet minceur est peut-être un peu moins garanti… mais c’est tellement bon !

Chapitre 3 : Duel au Sommet : Rouleau Chinois vs Rouleau Vietnamien

Alors, quelles sont les différences entre ces deux champions du rouleau ? C’est un peu comme comparer un 4×4 et une citadine : les deux roulent, mais c’est pas le même style, ni le même usage.

Taille et Composition : David contre Goliath (ou plutôt, Vietnam contre Chine ?)

Déjà, la taille. Le rouleau vietnamien, c’est plutôt format mini, genre amuse-bouche élégant. Le rouleau chinois, lui, il est souvent plus costaud, plus bourratif, parfait pour caler une faim de loup. Imaginez : le rouleau vietnamien, c’est la ballerine gracieuse, le rouleau chinois, c’est le rugbyman solide.

Côté garniture, c’est aussi le jour et la nuit. Le rouleau vietnamien, c’est la finesse et la fraîcheur. On y trouve souvent des ingrédients hachés ou émincés : porc, crevettes, crabe, poulet, parfois même du taro ou du manioc (pour l’exotisme), des vermicelles de riz (toujours!), des champignons parfumés, des carottes râpées pour la couleur… C’est un peu un feu d’artifice de textures et de saveurs, le tout enrobé de douceur.

Le rouleau chinois, lui, il est plus… rustique, on va dire. Moins de chichis, plus de simplicité. Légumes (chou, carottes, germes de soja…), parfois un peu de viande, le tout coupé plus grossièrement. C’est efficace, c’est bon, mais c’est moins « waouh » visuellement et gustativement que son cousin vietnamien.

La Pâte : Farine contre Riz, le Match des Chefs

Autre différence de taille : la pâte. Le rouleau chinois, c’est pâte à base de farine de blé et d’eau. C’est cette pâte qui donne l’aspect croustillant après friture (oui, friture, on y arrive!). C’est un peu comme une crêpe, mais en version rouleau. Simple, efficace, mais un peu moins digeste, soyons honnêtes.

Le rouleau vietnamien, lui, il mise tout sur le papier de riz, le fameux « bánh tráng ». C’est léger, c’est transparent, ça laisse bien voir la jolie garniture colorée. Et surtout, c’est sans gluten ! Oui, pour tous ceux qui sont fâchés avec le gluten, le rouleau vietnamien, c’est votre ami. C’est un peu la différence entre une baguette et une galette de riz : deux féculents, mais pas le même impact sur la balance et sur la digestion.

Préparation : Cru ou Cuit, Frit ou Pas Frit, Telle est la Question

Et enfin, la préparation. Le rouleau chinois, il a plusieurs options : il peut être frit, pour un côté croustillant et gourmand (mais un peu gras, faut le dire), ou non frit, pour une version plus légère (mais moins fun, soyons francs). Le rouleau vietnamien, lui, il a aussi deux écoles : le rouleau frais (le « gỏi cuốn » dont on parlait), servi cru, tout en fraîcheur, et le rouleau frit, le fameux « nem » (ou « cha gio » selon les régions du Vietnam). Le nem, c’est un peu le rouleau de printemps vietnamien qui a décidé de passer du côté obscur de la force, celui de la friture et du croustillant addictif.

En France, on a un peu simplifié tout ça. Le rouleau de printemps frais, on l’appelle… rouleau de printemps (logique, non?). Et le rouleau de printemps frit, on l’appelle… nem. Voilà, c’est simple, c’est clair, c’est français. Bon, après, il y a toujours des puristes pour chipoter et dire que le vrai nem vietnamien, c’est pas tout à fait pareil que le rouleau de printemps chinois frit, et ils ont raison. Mais pour le commun des mortels, nem = rouleau frit, et rouleau de printemps = rouleau frais. CQFD.

Chapitre 4 : Rouleaux et Santé, Accompagnements et Variations

Parlons un peu santé, histoire de se donner bonne conscience avant de dévorer une assiette de rouleaux. Le rouleau de printemps vietnamien frais, c’est plutôt un bon élève. Peu calorique, plein de légumes, source de protéines maigres (crevettes, poulet…). C’est un peu le plat idéal pour se faire plaisir sans culpabiliser. Bon, après, faut pas noyer le rouleau dans la sauce cacahuète, hein, sinon l’effet « healthy » s’envole un peu.

Le rouleau de printemps chinois frit, ou le nem vietnamien frit, c’est un peu moins « régime ». La friture, c’est jamais le top pour la ligne et pour le cœur. Donc, si vous êtes diabétique, si vous avez des soucis cardiaques, ou si vous faites attention à votre poids, mieux vaut éviter les versions frites. Ou alors, en mode « plaisir coupable », une fois de temps en temps, avec modération. Après tout, le bonheur, c’est aussi de pouvoir se faire plaisir de temps en temps, non ?

Sauces et Compagnie : L’Art d’Accommoder les Rouleaux

Côté accompagnements, les Chinois et les Vietnamiens ont aussi leurs préférences. Les Chinois aiment bien les sauces : sauce soja, sauce chili douce, sauce hoisin… Ils aiment aussi accompagner leurs rouleaux de légumes sautés ou de nouilles. Un repas complet, en somme.

Les Vietnamiens, eux, sont fans de la fameuse sauce « nuoc mam », à base de sauce de poisson, de citron vert, de sucre, d’ail et de piment. Un délice ! Ils aiment aussi la sauce cacahuète, plus douce et crémeuse. Et pour les nems, la sauce nuoc mam, c’est un peu l’incontournable, le mariage parfait. Imaginez : le croustillant du nem, l’acidulé et le piquant de la sauce… Miam !

La Famille Rouleau S’agrandit : Nems, Pâtés Impériaux et Autres Cousins

Le monde du rouleau est vaste et varié ! On a déjà parlé des nems vietnamiens et des rouleaux de printemps chinois. Mais il y a aussi d’autres cousins, d’autres variations sur le thème du rouleau farci.

Les « pâtés impériaux », par exemple. C’est un nom un peu pompeux pour désigner des rouleaux d’origine chinoise, mais popularisés en France. La pâte est à base de feuilles de blé, et la farce est souvent aux crevettes. C’est bon, c’est frit, c’est un classique des restos chinois en France.

Les « lumpia » philippins, c’est un peu la version philippine du rouleau de printemps. La pâte est plus fine et plus délicate que celle des rouleaux chinois. C’est croustillant, c’est savoureux, c’est parfait pour l’apéro.

Les « egg rolls » américains, c’est une curiosité. C’est inspiré des rouleaux de printemps chinois, mais c’est devenu un plat à part entière, très populaire aux États-Unis. C’est souvent plus gros, plus bourratif, et la farce est un peu différente.

Et puis, il y a les « samoussas » indiens, qui n’ont rien à voir avec les rouleaux de printemps, mais qui méritent d’être mentionnés dans la famille des « trucs farcis et frits ». Les samoussas, c’est triangulaire, c’est épicé, c’est indien. Mais c’est bon aussi !

Chapitre 5 : Conseils de Pro pour Rouleaux Parfaits et Anecdotes Croustillantes

Envie de faire vos propres rouleaux de printemps à la maison ? Voici quelques astuces de pro pour réussir à tous les coups :

  • Pour éviter que les rouleaux ne collent entre eux, emballez-les séparément dans du film étirable. Ou alors, mettez-les dans une boîte avec un torchon humide au fond (mais pas trop humide, sinon c’est la soupe de rouleaux!).
  • Pour ramollir les galettes de riz, utilisez de l’eau tiède, pas trop chaude, sinon elles deviennent collantes et impossibles à manipuler. Et ne les laissez pas tremper trop longtemps, juste quelques secondes, le temps qu’elles deviennent souples.
  • Variez les garnitures ! Laissez libre cours à votre imagination : légumes croquants, herbes fraîches, viandes, poissons, tofu… Le rouleau de printemps, c’est un peu un terrain de jeu culinaire sans limites.

Et pour finir sur une note culturelle et amusante : au Vietnam, évitez de porter trop de blanc. Le blanc, là-bas, c’est la couleur du deuil. Pas très gai pour un dîner entre amis ! Et au Nouvel An chinois, même consigne : pas de blanc, pas de noir, couleurs associées au deuil et au mauvais œil. Préférez le rouge, le doré, le couleurs qui pétillent et qui portent bonheur !

Voilà, vous savez (presque) tout sur les rouleaux de printemps ! Alors, chinois ou vietnamiens ? Un peu des deux, finalement. Le plus important, c’est qu’ils soient bons, frais, et qu’ils vous fassent voyager à chaque bouchée. Bon appétit, et à la vôtre !

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