Cabillaud, Morue, Gadus… Mais enfin, comment on dit « Cod » en français ?!
Vous voilà, prêt à impressionner au marché français, ou peut-être simplement curieux de déchiffrer le menu de ce charmant bistro côtier. Votre mission, si vous l’acceptez : commander du cabillaud. Facile, non ? Eh bien, pas si vite !
Si vous avez déjà tenté l’expérience, vous avez peut-être découvert un petit détail amusant : le français, comme souvent, a plus d’un tour dans son sac lexical. Et pour le cabillaud, c’est un festival ! Mais alors, comment dit-on « cod » en français, sans finir avec une sardine grillée à la place ?
Alors, le mot magique que vous cherchez est bien « Cabillaud ». Voilà, c’est dit. Respirez, détendez-vous. Vous pouvez briller lors de votre prochaine commande de poisson.
Mais, parce que la vie serait trop simple sinon, il y a un « mais ». Car en France, on aime bien nuancer, surtout quand il s’agit de gastronomie. Et le cabillaud n’échappe pas à la règle.
Cabillaud : le frais, le star du marché
Quand vous parlez de « cabillaud » en France, imaginez le poisson frais, celui qui trône fièrement sur l’étal du poissonnier, les yeux encore brillants, prêt à être cuisiné de mille et une façons. C’est lui, la star. Celui qu’on imagine volontiers grillé, poêlé, en papillote, ou même en ceviche pour les plus audacieux.
Le cabillaud, c’est un poisson noble, aux chairs blanches et délicates. Il se prête à toutes les fantaisies culinaires. Et si vous demandez du « cabillaud » au restaurant, c’est bien cette version fraîche que vous aurez dans votre assiette (enfin, normalement !).
Morue : le cousin salé, l’ancêtre conservé
Et puis, il y a la « morue ». Ah, la morue ! Attention, suspense… La morue, mes amis, c’est aussi du cabillaud ! Oui, oui, vous avez bien entendu. Mais attention, pas n’importe quel cabillaud. La morue, c’est du cabillaud… salé et séché. Vous suivez toujours ?
Imaginez nos ancêtres, avant l’invention du frigo. Pour conserver le poisson, il fallait ruser. Et le sel était un allié précieux. Le cabillaud, généreusement salé, puis séché au grand air, devenait de la morue. Un aliment qui voyageait bien, qui se conservait longtemps, et qui nourrissait les populations.
La morue, c’est donc un peu le cabillaud « vintage », le cabillaud qui a traversé les âges. Elle a un goût plus prononcé, une texture différente. On la cuisine souvent dessalée, bien sûr, et on la retrouve dans des plats traditionnels comme la brandade de morue, l’aïoli, ou encore les accras.
Alors, cabillaud ou morue : comment choisir ?
Tout dépend de ce que vous voulez faire ! Envie d’un poisson léger, frais, à cuisiner rapidement ? Optez pour le cabillaud. Vous recherchez des saveurs plus intenses, un plat mijoté avec du caractère ? La morue est votre amie.
Pour résumer simplement :
- Cabillaud : le poisson frais, tel quel, prêt à être cuisiné de toutes les manières possibles et imaginables.
- Morue : du cabillaud qui a fait un petit séjour au spa… de sel ! À dessaler avant de cuisiner, pour des plats riches en saveurs.
Et pour les experts : Gadus morhua, le nom scientifique
Pour briller encore plus en société (ou épater le poissonnier), sachez que le cabillaud, en latin savant, s’appelle Gadus morhua. Voilà, vous pouvez placer ça lors de votre prochain dîner mondain. Effet garanti (ou pas, mais au moins, vous saurez de quoi vous parlez !).
Petit lexique des poissons pour ne plus jamais être perdu au marché
Tant qu’on y est, élargissons un peu notre vocabulaire marin. Parce qu’il n’y a pas que le cabillaud dans la vie (quoique…). Voici quelques autres poissons courants, avec leur nom français, pour ne plus jamais être pris au dépourvu :
| Nom anglais | Nom français |
|---|---|
| Cod | Cabillaud |
| Croaker, Meagre, Drum fish or Salmon Bass | Maigre |
| Dog Fish | Roussette |
| Dover Sole | Sole commune |
Alors, la prochaine fois que vous irez au marché, armé de ces précieux noms de poissons, vous ne vous sentirez plus comme un poisson hors de l’eau (jeu de mots facile, mais assumé !). Vous pourrez enfin demander votre cabillaud (ou votre morue, selon l’humeur) avec l’assurance d’un vrai connaisseur. Et ça, c’est quand même plus satisfaisant que de pointer du doigt un poisson en disant « euh… celui-là ? ».
Alors, prêt à devenir un pro du cabillaud et de ses cousins ? À vous les joies des marchés français et les délices de la gastronomie marine ! Et n’oubliez pas, en cas de doute, demandez conseil au poissonnier. Après tout, c’est son métier de vous guider dans le merveilleux monde des poissons… et de leurs noms parfois un peu compliqués !
