Ah, la question existentielle ! Quelle huile pour les nems ? C’est un peu comme se demander quel super-héros choisir pour une soirée pyjama : crucial, mais avec plusieurs bonnes réponses. Pas de panique, on va décortiquer ça ensemble, avec l’humour et la précision d’un chef étoilé qui aurait raté sa vocation pour devenir détective privé. Alors, vous voilà prêt à vous lancer dans la confection de nems maison. Bravo ! Excellente initiative. Mais attendez… face au rayon des huiles, c’est la panique à bord, n’est-ce pas ? Entre l’huile d’arachide, de tournesol, de colza, la végétaline et les options « spécial friture », on se sent vite perdu comme un nem sans sa sauce nuoc cham. Respirez profondément, on est là pour vous guider. L’huile, c’est un peu le cœur battant de la friture. C’est elle qui va donner ce croustillant divin à vos nems, cette texture dorée qui nous fait saliver d’avance. Choisir la bonne huile, c’est donc la clé pour des nems réussis, croustillants à souhait et pas gorgés de gras. Et qui veut des nems gorgés de gras, franchement ? Personne. Sauf peut-être les moustiques, et encore, même eux ont du goût. Commençons par l’huile d’arachide. C’est un peu la star des huiles pour nems, la Brigitte Bardot de la friture asiatique. Pourquoi ? Parce qu’elle a un goût neutre, ce qui est parfait pour ne pas masquer la saveur délicate de votre farce. Et surtout, elle a un point de fumée élevé. Késako ? Le point de fumée, c’est la température à laquelle l’huile commence à se dégrader et à devenir… disons, moins sympa pour la santé et pour le goût. Avec l’huile d’arachide, vous êtes tranquille, elle encaisse bien la chaleur, idéale pour une friture impeccable. Ensuite, on a l’huile de tournesol. Elle aussi, c’est une bonne option. Un peu la copine sympa et efficace de l’huile d’arachide. Elle est plus légère en goût, et si vous optez pour une huile de tournesol oléique, c’est encore mieux. L’oléique, c’est une variété de tournesol qui résiste encore mieux aux hautes températures. Pratique, non ? Imaginez-la comme une huile de tournesol avec un abonnement premium à la résistance à la chaleur. Et la végétaline, alors ? Ah, la végétaline… C’est un peu la mamie des huiles de friture. Solide à température ambiante, elle fond dans la friteuse pour offrir une friture croustillante. C’est une graisse végétale, souvent à base de coprah (coco) ou de palme. Certains la jurent que par elle pour les frites et les nems. C’est un choix un peu rétro, mais qui fonctionne toujours. Un peu comme un vieux rockeur qui continue de remplir les stades. Et l’huile « spécial friture » (Frial et consorts) ? C’est un peu le couteau suisse des huiles. Souvent un mélange d’huiles végétales, spécialement conçues pour la friture. Elles sont stables à haute température et ont un goût neutre. Pratique si vous ne voulez pas vous prendre la tête et aller droit au but. C’est l’option « plug and play » de la friture. Mais attendez, il n’y a pas que la friture dans la vie ! Si vous êtes du genre à éviter le bain d’huile (on vous comprend, le ménage après, c’est un peu l’enfer), il existe d’autres options pour cuire vos nems. Le four, par exemple. Oui, oui, le four ! Préchauffez-le à 180°C, déposez vos nems sur une plaque recouverte de papier cuisson et hop, au four pendant environ 30 minutes. N’oubliez pas de les retourner à mi-cuisson pour qu’ils dorent uniformément. Le résultat sera moins croustillant qu’à la friteuse, soyons honnêtes, mais c’est une alternative plus légère et tout aussi gourmande. C’est un peu comme choisir entre un concert en plein air et un enregistrement studio : deux expériences différentes, mais toutes deux plaisantes. Et si vous êtes pressé, la poêle peut aussi faire l’affaire. Un peu d’huile dans une poêle chaude, et faites dorer vos nems sur toutes les faces pendant une dizaine de minutes. C’est plus rapide que le four, et ça donne un résultat correct, même si, encore une fois, le croustillant ultime, c’est quand même la friture. La poêle, c’est un peu le plan B, la solution de secours quand on a une envie de nems qui nous prend par surprise. Maintenant, parlons un peu cuisine chinoise, parce que souvent, quand on parle de nems, on pense Asie, et quand on pense Asie, on pense cuisine chinoise (et japonaise, et coréenne, bref, vous voyez l’idée). Pour la cuisine chinoise, les huiles les plus couramment utilisées sont l’huile de soja, de colza, de palme et d’arachide. Ce sont des huiles qui ont, là encore, un point de fumée élevé, parfait pour les woks et les fritures. L’huile de sésame, elle, est souvent utilisée pour parfumer les plats en fin de cuisson, ou pour la cuisson des œufs brouillés par exemple. Elle a un goût plus prononcé, plus « noisette », qui sublime certains plats. Attention, l’huile de sésame grillé a un goût encore plus intense, il faut l’utiliser avec parcimonie pour ne pas masquer les autres saveurs. C’est un peu l’épice secrète qui fait toute la différence. Et pour la friture en général, quelles huiles choisir ? On revient un peu sur nos classiques : arachide, tournesol, végétaline, huiles végétales (colza, maïs…). L’important, c’est de choisir une huile avec un point de fumée élevé, pour éviter qu’elle ne brûle et ne devienne toxique. Évitez l’huile d’olive vierge extra pour la friture à haute température, elle ne supporte pas la chaleur et risque de donner un mauvais goût à vos aliments. L’huile d’avocat, par contre, est une option intéressante, car elle a un point de fumée très élevé (250°C !). Mais bon, pour des nems, l’huile d’arachide ou de tournesol feront parfaitement l’affaire, et seront plus économiques. L’huile d’avocat, c’est un peu la Rolls Royce des huiles, peut-être un peu overkill pour des nems du dimanche soir. Un petit conseil de pro : pour une friture optimale, pensez à bien essuyer vos nems avant de les plonger dans l’huile. L’eau et l’huile, ça ne fait jamais bon ménage, et ça peut provoquer des éclaboussures et rendre vos nems moins croustillants. Et pour éviter que les nems ne collent entre eux dans la friteuse, ne les surchargez pas. Mieux vaut les cuire en plusieurs petites fournées. La patience est une vertu, surtout quand il s’agit de nems croustillants. Si vos galettes de riz ont tendance à éclater à la cuisson (mauvaise qualité, ou farce trop humide), vous pouvez précuire rapidement vos nems au four avant de les frire. Ça permet de fixer la galette et d’éviter les mauvaises surprises. C’est un peu comme donner un petit échauffement à vos nems avant le grand bain d’huile. Et pour réchauffer des nems déjà cuits ? Plusieurs options s’offrent à vous. Le four, encore une fois, est une bonne solution. Préchauffez-le à 200°C et réchauffez vos nems pendant 5 minutes en les retournant à mi-cuisson. La poêle fonctionne aussi, à feu doux, pendant 8 minutes environ, en les retournant régulièrement. Et pour un résultat vraiment croustillant, la friteuse reste imbattable. Quelques minutes dans l’huile bouillante et vos nems retrouveront leur jeunesse. C’est un peu comme une cure de jouvence pour nems fatigués. Après la friture, pensez à bien égoutter vos nems sur du papier absorbant pour éliminer l’excédent d’huile. Personne n’aime les nems qui dégoulinent. En résumé, pour des nems croustillants et savoureux, vous avez l’embarras du choix en matière d’huile. L’huile d’arachide est une valeur sûre, l’huile de tournesol une alternative légère et efficace, la végétaline un choix traditionnel, et les huiles « spécial friture » une option pratique. L’important, c’est de choisir une huile avec un point de fumée élevé et un goût neutre pour ne pas masquer la saveur de vos nems. Et si vous voulez éviter la friture, le four et la poêle sont de bonnes alternatives, même si le croustillant ne sera pas exactement le même. Alors, à vos fourneaux, et que les meilleurs nems soient les vôtres ! Et surtout, n’oubliez pas la sauce nuoc cham, c’est l’indispensable compagnon de vos nems, celui qui fait toute la différence. Un peu comme le ketchup pour les frites, mais en mille fois plus raffiné.
Quel type d’huile utiliser pour préparer des nems savoureux ?
- Ayngelina Borgan
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