Alors, cette Morteau, on la croque crue ou pas ? Le grand mystère enfin dévoilé ! Ah, la saucisse de Morteau ! Véritable star de nos tablées, cette charcutière de Franche-Comté a plus d’un tour dans son boyau. Mais une question cruciale taraude les esprits gourmands : Peut-on, oui ou non, savourer cette merveille crue ? Accrochez-vous, on lève le voile sur ce secret bien gardé (ou pas tant que ça, en fait).
La réponse, mes chers amis, est un oui retentissant ! La saucisse de Morteau, avec son caractère bien trempé et son fumage ancestral, n’a pas peur du cru. Elle se déguste aussi bien nature, sans cuisson, qu’après un bain chaud dans une eau frémissante. C’est un peu comme un caméléon de la charcuterie, elle s’adapte à toutes vos envies.
Imaginez-la, encore crue, avec sa texture moelleuse et souple. Elle vous fait de l’œil, n’est-ce pas ? Mais attention, ne vous y trompez pas, si elle est agréable à toucher, c’est une fois cuite qu’elle révèle toute sa splendeur. C’est un peu comme un bon vin, il faut parfois le laisser décanter pour qu’il exprime tous ses arômes.
Comment reconnaître une Morteau crue d’une Morteau cuite ? L’enquête commence !
C’est la question à un million d’euros, n’est-ce pas ? Comment distinguer une Morteau prête à être croquée d’une autre qui attend son heure de gloire dans une potée ? Rassurez-vous, ce n’est pas une mission impossible digne d’Ethan Hunt. En réalité, c’est assez simple.
La saucisse de Morteau crue se reconnaît à son aspect plus… cru, justement ! Elle est généralement plus souple et plus claire que sa cousine cuite. Mais le plus simple, c’est de lire l’étiquette ! Si elle est vendue « cuite », c’est qu’elle a déjà fait son petit tour dans le bouillon. Sinon, c’est à vous de jouer les chefs.
La cuisson de la Morteau : un art subtil à maîtriser (ou pas)
Alors, vous avez décidé de cuire votre Morteau ? Excellent choix ! Mais attention, on ne fait pas n’importe quoi avec une Morteau. C’est une dame de caractère, il faut la traiter avec respect. La règle d’or ? Ne jamais, ô grand jamais, piquer une Morteau avant cuisson ! Ce serait un sacrilège, un crime contre la gastronomie franc-comtoise.
Pourquoi ? Parce que vous risqueriez de voir s’échapper tout ce bon goût fumé qui a mis tant de temps à se développer dans le tuyé. Et puis, vous perdriez cette onctuosité qui fait le charme de la Morteau. Alors, on se retient de dégainer la fourchette, promis ?
Pour une cuisson parfaite, rien de compliqué. Plongez délicatement votre Morteau dans de l’eau frémissante (surtout pas à gros bouillons, on est délicat ou on ne l’est pas). Comptez environ 45 minutes à partir du moment où l’eau frémit à nouveau. Pour une petite Morteau de 350g, 20 à 25 minutes suffiront. Soyez attentif, c’est comme pour les œufs à la coque, il faut surveiller !
Et comment savoir si elle est cuite à point ? Le thermomètre de cuisine est votre ami. La température à cœur doit atteindre environ 70°C. À ce moment-là, la Morteau est parfaite : légèrement croustillante à l’extérieur et divinement moelleuse à l’intérieur. Un régal !
La Morteau froide : une option à ne pas négliger
Vous êtes pressé ? Vous avez envie d’une Morteau sans attendre ? Bonne nouvelle ! La Morteau IGP (Indication Géographique Protégée), celle que vous trouvez déjà cuite en magasin, se déguste aussi froide. Vous pouvez la réchauffer quelques minutes dans l’eau si vous le souhaitez, mais elle est déjà prête à l’emploi. C’est la solution idéale pour un pique-nique improvisé ou un apéro gourmand.
Mais au fait, c’est quoi exactement une saucisse de Morteau ? Petite leçon de charcuterie
La Morteau, ce n’est pas juste une saucisse, c’est une institution ! Fabriquée à partir de porc français nourri au petit-lait (rien que ça !), elle est le fruit d’un savoir-faire ancestral. Son secret ? Un mélange savant de maigre et de gras, enveloppé dans un boyau naturel et parfumé avec amour (et avec de l’ail, de l’échalote, de la coriandre, du cumin et du vin blanc du Jura, quand même !). Et puis, il y a le fumage dans les tuyés, ces grandes cheminées traditionnelles du Doubs, qui lui donnent ce goût si particulier.
Pour la reconnaître entre mille, rien de plus simple. La Morteau a une cheville de bois à une extrémité et une ficelle naturelle de l’autre. C’est sa signature, sa carte d’identité. Avec ça, impossible de se tromper ! Et puis, sachez que dans la Morteau, tout est bon. Absolument tout. Du groin à la queue, comme on dit (enfin, presque). Et les cochons, eux, sont nourris avec du petit-lait, ce qui leur donne une viande d’exception.
Comment conserver sa Morteau ? Les secrets de la longévité
Vous avez acheté une Morteau, mais vous ne comptez pas la dévorer tout de suite ? Pas de panique, elle se conserve très bien. Vous pouvez la garder jusqu’à deux semaines dans la partie la plus froide de votre réfrigérateur. Et si vous voulez la garder encore plus longtemps, la congélation est votre alliée. Vous pouvez la congeler crue ou cuite, c’est vous qui choisissez.
Morteau vs Montbéliard : le match des saucisses franc-comtoises
Dans la famille des saucisses franc-comtoises, je demande… la Morteau et la Montbéliard ! Ce sont deux cousines, mais elles ont chacune leur personnalité. La Montbéliard est plus petite, plus maigre et moins fumée que la Morteau. Elle aussi se déguste crue ou cuite, mais elle a un goût plus subtil, moins prononcé. C’est une question de préférence, les deux sont délicieuses.
Morteau et les autres saucisses : une histoire de famille (élargie)
Si on compare la Morteau à d’autres saucisses, on se rend compte qu’elle a un caractère bien affirmé. Les saucisses de volaille, par exemple, sont souvent plus légères et moins grasses. Mais la Morteau, elle, c’est la gourmandise incarnée. C’est une saucisse de terroir, avec une histoire, un goût unique. C’est un peu la star du buffet, celle qu’on remarque tout de suite.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez une saucisse de Morteau, n’hésitez plus. Crue ou cuite, elle saura vous séduire. Et si vous êtes aventureux, tentez l’expérience crue à l’apéro, avec un bon verre de vin du Jura. Succès garanti ! Mais n’oubliez pas, la Morteau, c’est avant tout une histoire de goût et de plaisir. Alors, faites-vous plaisir, c’est le plus important !